Environnement : Des lombrics pour épurer les eaux usées d’un immeuble genevois


Le circuit d’épuration de l’eau dans cet immeuble genevois. [DR – RTS]

Pour la première fois, un système de « lombri-compostage » est installé dans un immeuble à Genève. Des milliers de lombrics absorbent les eaux usées et les recyclent en eau, sels minéraux et chaleur.

Déjà testé par le passé dans des maisons individuelles, ce système innovant a été installé sous la terrasse d’un immeuble coopératif de 38 logements. Un système de bacs de paille qui voit s’activer 300 kg de lombrics en permanence.

Pour permettre au concept de fonctionner, le bâtiment a été divisé en deux circuits: un circuit pour les « eaux grises » et un pour les « eaux noires ». « Les eaux noires, ce sont les WC, les chasses d’eau, l’urine et les papiers », explique dans le 19h30 de la RTS l’architecte Stéphane Fuchs. « Et les eaux grises, ce sont surtout les cuisines, les buanderies et les douches. »

Sous la terrasse, deux filtres végétaux remplis de vers font office de station d’épuration des eaux – un pour les « eaux grises », l’autre pour les « eaux noires ». L’eau passe par un amas de gravier, puis, une fois épurée, est récupérée dans une citerne. Elle est alors réinjectée dans le circuit pour l’arrosage et l’eau des toilettes, alors que le surplus part dans le réseau public.

Des produits inoffensifs pour les lombrics

Ce concept pionnier basé sur le « lombriccompostage » implique au quotidien l’usage de produits inoffensifs pour les vers de terre par les résidents de l’immeuble.

« Nous utilisons des produits biodégradables que nous achetons en gros, ce qui nous permet en mutualisant les commandes d’avoir des produits de meilleure qualité que les produits classiques », raconte Olivier, habitant de l’immeuble.

Ce projet a nécessité un investissement d’environ 300’000 francs, financé par les résidents. La qualité de l’eau est régulièrement contrôlée pour correspondre aux normes du canton. D’autres projets similaires sont actuellement à l’étude à Genève.

Source : Radio Télévision Suisse

 

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Environnement & Santé publique : Le Glyphosate nous ferait courir un risque Mutagène

Vous en reprendrez bien une dose ?

Le Glyphosate, cet herbicide qui a renoué avec l’Europe pour un quinquennat et que seuls des intérêts financiers ne  pouvaient que promouvoir à l’instar de l’environnement et de la santé, voici une nouvelle preuve de ces bienfaits sur la santé humaine et environnementale.

A quand une vrai prise de conscience ou attendez-vous une réelle catastrophe avant de vous réveiller ?

Le Glyphosate, ce poison qui enrichi des actionnaires peu scrupuleux n’est autre que le descendant de l’agent Orange utilisé durant la guerre du Vietnam servant à détruire la faune environnementale en obligeant les soldats de l’ennemi américain à se mettre à découvert.

Aujourd’hui encore ce produit fait des ravages non par des retombées directes mais par des mutations génétiques inscrites dans le génome de certaines mères.

Attention à la dureté de certaines images !

Après un reportage de France Télévision, les révélations d’un homme qui se fait l’ambassadeur de milliers de victimes de ce poison.

« On nageait littéralement dans ce poison, il n’y a pas de bonne façon de manipuler le #glyphosate  » témoigne cet ancien ouvrier agricole de Cordoba.

Le Glyphosate nous ferait courir un risque Mutagène

Et pour rappel :

Le lobbyiste Pro Monsanto Patrick Moore assure que l’herbicide est potable mais refuse d’en boire.

Stéphane Guibert / Finalscape / V K

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Accablant : en 2017, 185 défenseurs de l’environnement ont été assassinés

  • Il défendait l’écosystème de la Sirera Madre, au Mexique, contre la déforestation. Isidro Baldenegro Lopez a été assassiné le 15 janvier 2017, comme son père avant lui.
  • Mia Mascainas-Green était une avocate qui plaidait pour des causes environnementales aux Philippines. Elle a été abattue en pleine rue le 15 février 2017 devant ses 3 enfants.
  • Gordon Storm sensibilisait les habitants de la ville de Teocelo aux causes environnementales, dans l’état mexicain de Veracruz. Il a été torturé et tué le 6 mai 2017.
  • Santiago Maldonado défendait les terres des autochtones face à l’exploitation industrielle en Argentine. Son corps noyé a été retrouvé 77 jours après sa disparition le 1er août 2017.
  • Wayne Lotter Luttait contre le braconnage des éléphants tanzaniens à travers sa fondation. Il a été abattu en pleine rue le 16 août 2017.
  • Ruben Arzaga défendait les forêts de l’île philippine de Palawan face à l’abattage illégal. Il a été abattu le 14 septembre 2017 lors d’une intervention sur le terrain.

185 défenseurs de l’environnement ont été tués en 2017 !

Lanceurs d’alerte, défenseurs de l’environnement, la vérité a un prix, le sang. La consommation intensive pousse à de telles extrémités.

G.S

 

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USA : Quand la thèse conspirationniste semble crédible …

Cette vidéo filmée par un drone en Californie tenterait, pour celui qui en est à l’origine , de démontrer que les incendies qui se sont produits dans ce comté seraient dû à une arme laser dite  : ATHENA (Technologie arme laser) et / ou  à « Energy Weapons. »

Les images démontrent des points d’impacts qui semblent avoir été ciblés. (Troublant)

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : Cocacola, c’est 6’000 litres d’eau à la seconde

Le géant rouge et blanc Cocacola exploite 6’000 litres d’eau à la seconde dans le monde, cela représente 300 milliards de litres d’eau par an. Ce qui est intéressant de savoir c’est que pour produire 1 litre de cette boisson il faut entre 1,5 et 6 litres d’eau et il y a des pays ou la sécheresse provoque exodes, famines et morts par milliers.

Petite phrase clé que j’aime publier régulièrement et qui finira peut-être à faire son chemin :

« C’est aux consommateurs qu’il incombe de faire plier les industriels car si la viande au Nitrite de Sodium existe, si les perturbateurs endocriniens tuent chaque années des milliers d’êtres humains, si des forêts sont déboisées au profit de l’huile de palme etc… c’est qu’il y a une forte demande et c’est par nos gestes de tous les jours que nous arriverons à vivre dans un monde plus propre, plus respectueux de la vie et de l’environnement ; donc meilleur pour nous. »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK


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Lanceurs d’alerte : Ces héros qui dénoncent en risquant gros

Les lanceurs d’alerte ce sont des hommes et des femmes qui prennent sur eux la vérité parfois au péril de leur vie.

Des cas comme celui de Stéphanie Gibaud : En poste chez UBS France à Paris, elle a joué un rôle décisif en dénonçant les pratiques d’évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d’UBS AG (Suisse) avec la complicité d’UBS France. Ses informations ont largement contribué à identifier pour le compte du Ministère des Finances français 38 000 comptes offshore qui représentent 12 milliards d’Euros. (Source : Wikipédia) et qui se retrouve aujourd’hui sans emploi et sur le point de perdre son logement, il y a celui de de ce chauffeur routier à l’époque employé chez ArcelorMittal de Florange (Moselle)  qui se filmait en train de déverser de l’acide en pleine nature.

Depuis les faits, Karim Ben Ali, c’est son nom vit un vrai cauchemar. Son emploi a lourdement altéré son goût, son odorat, il tousse souvent et ses yeux sont en permanence irrités.

C’est en décembre 2016 alors qu’il était employé comme chauffeur intérimaire par le groupe Suez, sous-traitant d’ArcelorMittal à Florenge, on lui demande de transporter des matières toxiques vers le centre de traitement des déchets dangereux de Veolia à Amnéville.

Très coûteux, la société préférait déverser ces produits en pleine nature.

Choqué, il film tout au crassier de Marspich à Hayange. Le père de famille transmet la vidéo à la police, au ministère de l’Environnement ainsi qu’à la presse.

Aujourd’hui, la multinationale le poursuit pour diffamation.

Selon un communiqué de presse publié par la firme le 25 juillet 2017 :

« Ce que l’on voit dans la vidéo est un mélange de boue, d’hydroxyde de fer qui contient du chlorure et qui est légèrement acide par nature. Ces boues sont non-dangereuses. »

Fin de citation.

Une enquête est en cours mais Karim Ben Ali n’a pas retrouvé de travail. A-t-il eu tord de défier cette multinationale ?

 

DGGDSG

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Environnement : Le Salvador interdit les pesticides chimiques

Le Salvador qui est le plus petit pays d’Amérique Centrale révolutionne son agriculture. En chassant les pesticides et en supprimant les semences des multinationales, le pays entend nourrir sa population avec des produits sains.

Désormais cultiver les haricots, le maïs, le riz et les lentilles se fera sans Glyphosate & consort.

Monsanto : Le nom de la multinationale est devenu un symbole, le symbole de la mort comme le déclare un paysan : « Ce sont des produits chimiques qui finissent par nous rendre malades. »

Ce sont d’anciens guérilléro qui sont aujourd’hui au pouvoir qui arpentent montagnes et vallées afin d’apprendre à la population comment s’y prendre pour se passer de produits chimiques. Ces guérillero ont proscrit 70 pesticides dont tous ceux du géant Monsanto. Il y a toutefois un revers de médaille car la production bio est nettement moins rentable. Des paysans interviewés le reconnaissent mais ils déclarent qu’ils gardent l’espoir qu’un jour apparaitra une lumière au bout du chemin pour reconnaitre la valeur de ce qu’ils font.

Respect

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : La vidéo dramatique d’un ours polaire mourant de faim, symbole du changement climatique

Il y a des images plus fortes que n’importe quel discours. Celles de cet ours polaire mourant, victime du réchauffement climatique, à la recherche désespérée de nourriture, ont ému le monde entier depuis quelques jours. La vidéo de Paul Nicklen, biologiste et photographe animalier canadien pour le magazine américain « National Geographic », postée sur ses comptes Instagram Facebook, a fait le tour du web et des réseaux sociaux.

On y voit un ours polaire décharné, bave aux lèvres, errant sur une terre sans neige à la recherche de nourriture. Il fouille dans un fût métallique qui semble être une poubelle d’où l’ours ressort un morceau de viande. La vidéo se termine par ce même ours blanc allongé à terre, le regard dans le vide, dont les yeux finissent par se fermer. Le montage vidéo et la musique de fond — des violons — sont volontairement dramatiques mais diablement efficaces.

« C’est une scène qui me hante, écrit Paul Nicklen. Quand les scientifiques disent que les ours polaires disparaîtront au cours des 100 prochaines années, je pense à la population mondiale de 25 000 ours qui meurent de cette manière », commente le photographe sur Instagram.

Symbole de la biodiversité en danger

La vidéo a été tournée sur l’île de Baffin, au nord-est du Canada, l’été dernier. Hormis sur les réseaux sociaux, elle a été diffusée sur le site internet de « National Geographic ». Paul Nicklen l’a tournée pour l’association de protection des océans Sea Legacy. Selon elle, le réchauffement climatique est la cause indirecte de la mort de cet ours. La neige et la glace ayant disparu progressivement de son environnement, l’ours ne peut plus aller sur la banquise pêcher le phoque, principal élément de son régime alimentaire.

« Si la Terre continue à se réchauffer, nous perdrons des ours et des écosystèmes polaires entiers […] Nous devons réduire notre empreinte carbone, manger de la bonne nourriture, arrêter de couper nos forêts et commencer à mettre la Terre — notre maison — à l’honneur », explique Paul Nicklen.

L’ours polaire est devenu un symbole de la biodiversité en danger. Il resterait environ 25 000 ours polaires sur le globe, et tous les pays concernés ont engagé une politique de protection de cet animal. Ce qui signifie que, même s’ils ne sont pas encore au bord de l’extinction, ils « risquent d’être au bord dans un proche avenir », selon le « US Fish and Wildlife Service« , qui établit la liste.

SÉBASTIEN MARCELLE

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Inquiétant : Le président américain a ordonné la diminution massive de deux zones naturelles protégées de l’Utah

C’est la plus importante réduction d’espaces protégés de l’Histoire des États-Unis. Donald Trump a annoncé, le 4 décembre dernier, que des aires protégées situées dans l’Utah, au sein de deux zones historiques pour les Amérindiens, seraient fortement réduites.

810 000 hectares ne sont plus sous protection fédérale

Pour le Bears Ears National Monument, instauré par Barack Obama en 2016, il prévoit une diminution de 85%. Quant au Grand Staircase-Escalante National Monument, instauré par Bill Clinton en 1996, c’est moins 50%. Au total, c’est presque 810 000 hectares qui ne sont plus sous protection fédérale.

Selon Donald Trump, il s’agit de laisser aux habitants de l’Utah la protection des ressources naturelles sur leur propre territoire, plutôt qu’elles soient « contrôlées par une petite poignée de bureaucrates localisés à Washington. »

Des tribus indiennes envisagent de saisir la justice

Cependant, cette décision permettrait également le forage ou l’exploitation minière sur ces zones, ce qui était jusqu’ici interdit sur ces zones considérées d’un intérêt historique et scientifique. 100 000 objets de valeur archéologique se trouvent en effet au Bears Ears National Monument.

Une manifestation s’est rapidement formée devant le capitole de l’Utah. Les cinq tribus indiennes de la région envisagent également saisir la justice, ils sont soutenus par les associations de protection de l’environnement. Une plainte a déjà été déposée par une ONG pour contester la décision.

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