La photographe Caroline Power témoigne des « îles de déchets » qui essaiment dans la mer des Caraïbes et vient de poster sur Facebook un cliché qui fait le tour du Web…
Caroline Power, spécialiste de la photographie sous-marine, témoigne des effets néfastes du plastique sur l’océan. Elle vient de poster sur Facebook les images saisissantes de petites îles d’immondices s’étendant sur plus de 2 kilomètres entre les îles Roatan et Cayos Cochinos, au large des côtes du Honduras.
De petites « îles de déchets » qui, rassemblées, forment une vaste déchetterie marine, autrement appelée la « mer de plastique ». Car ces « îles » sont constituées essentiellement de sachets, de couverts et de bouteilles en plastique. Certains d’entre eux sont entiers d’autres ont été détruits par le vent et les vagues.
Les déchets proviendraient de la rivière Motagua, au Guatemala
« Voir quelque chose qui me tient autant à cœur être détruit à petit feu par les déchets humains a été dévastateur », a expliqué Caroline Power au Telegraph, soulignant au passage que le plastique met des décennies à se détériorer.
De son côté, Blue Planet a déploré ce constat « incroyable » : « Nous voyons beaucoup d’images choquantes de la destruction de l’environnement. Celles-ci sont les pires. » D’après l’organisation qui milite contre la surpêche et la surexploitation de l’océan, les déchets proviendraient de la rivière Motagua, au Guatemala. Ils auraient été conduits jusqu’à la mer par de fortes pluies.
Les internautes choqués et indignés
Caroline Power souligne que ces « îlots de déchets » sont d’autant « plus catastrophiques » que la « zone est censée être vierge » et devrait uniquement être occupée par des algues. Il s’agit même d’un refuge pour les poissons et les bébés tortues de mer, qui s’y réfugient pour échapper à leurs prédateurs.
Choquée par les photos de Caroline Power, l’organisation Conservationists Oceana Europe a déclaré : « Si nous ne changeons pas notre comportement maintenant, nous aurons plus de plastique que de poisson dans l’océan. » Les clichés ont largement été partagés sur les réseaux sociaux et nombreux sont les internautes s’être montrés choqués et indignés. D’après le site Planetoscope, 20 milliards de tonnes de déchets se retrouvent dans l’océan chaque année.
L’autorisation dans l’Union européenne de l’herbicide controversé expire à la fin de l’année. L’UE se prononcera sur le renouvellement de la licence du glyphosate le 25 octobre
Il faudra attendre le 25 octobre pour savoir si le pesticide le plus vendu au monde sera à nouveau ou non autorisé dans les pays de l’Union européenne, a-t-on appris jeudi 12 octobre d’une source à la Commission. La dangerosité du glyphosate, qui entre notamment dans la composition du Roundup de Monsanto, est au cœur d’une controverse, car le Centre international de recherche sur le cancer (créé en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé) l’a classé « cancérogène probable » en 2015, contrairement aux agences européennes, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA – European Food Safety Authority) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA – European Chemicals Agency). Son autorisation dans l’UnionE expire à la fin de l’année.
L’exécutif européen prévoit de soumettre le dossier à un vote auprès des experts des Etats membres représentés au sein d’un comité technique chargé de ce type de décision, a expliqué cette même source.
En attendant : Tout ce qu’il faut savoir sur le glyphosate et passé cette date fatidique du 25 octobre 2017, savoir de quel côté penchera la balance des gouvernements européens ; du côté des intérêts des multinationales ou de celui de ceux de l’environnement et de la population.
Cet article est publié et diffusé à la veille d’un jour crucial pour notre futur.
G.S / FINALSCAPE
Il s’agit probablement d’un des plus grands scandales sanitaire de l’histoire industrielle, d’une magnitude encore plus grande que celle de l’amiante.
Le glyphosate a été commercialisé en 1964 comme un détergent capable de détartrer les chaudières et les canalisations d’eau.
Nous avons tous des résidus de glyphosate dans notre corps. Le glyphosate est partout, dans les sols, dans l’eau des rivières ou dans celle du robinet, dans les aliments, et y compris dans nos organismes. La Commission européenne a établi une liste de 358 aliments qui sont susceptibles de contenir des résidus de Glyphosate. Il y a des légumes, des fruits, des céréales comme le blé ou le maïs, mais aussi dans la viande issue du porc, de la vache ou du poulet qui sont nourris avec du soja transgénique imbibé de glyphosate.
En 2016, 800’000 tonnes de glyphosate ont été déversées dans le monde, dont 9’000, en France. Partout, les agriculteurs ou les maraîchers l’utilisent pour désherber leurs champs avant de semer leurs prochaines cultures.
La molécule est très toxique y compris à de très faibles doses. Le glyphosate a été commercialisé en 1964 comme un détergent capable de détartrer les chaudières et les canalisations d’eau.
En 2015, le Centre International de recherche sur le cancer (Circ), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le glyphosate Cancérigène probable pour les humains.
Aujourd’hui, plus de 3’500 agriculteurs américains ont porté plainte contre Monsanto parce qu’ils sont atteints d’un lymphome non hodgkinien, un type de leucémie, dont le lien avec l’exposition au glyphosate a été très bien établi.
De nombreuses études, et même des études de Monsanto dont la firme a caché les résultats, montrent que le glyphosate est aussi tératogène. C’est-à-dire qu’il provoque des malformations congénitales lors d’une exposition en tout début de grossesse ; de plus, le glyphosate est très toxique pour les reins. Au Sri Lanka, plus de 30’000 paysans producteurs de riz sont mort parce que le glyphosate s’était accumulé dans les nappes phréatiques.
Neuf ans après « le Monde selon Monsanto », Marie-Monique Robin publie une nouvelle enquête explosive sur le produit phare de la firme, le Roundup. De nombreuses études scientifiques montrent que l’herbicide, à base de glyphosate, est encore plus dangereux qu’on ne le supposait…
“Le Roundup face à ses juges” entretien avec
Marie-Monique Robin (Youtube)
“Le Roundup face à ses juges” entretien avec
Marie-Monique Robin (VK)
Le monde selon Monsanto
Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle avec la production de PCB (pyralène), d’herbicides dévastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Viêt-nam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe). Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie », convertie aux vertus du développement durable.
Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité. Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?
Fruit d’une enquête exceptionnelle de trois ans qui a conduit Marie-Monique Robin sur trois continents (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Asie), ce livre retrace l’histoire fort mal connue de la compagnie de Saint-Louis (Missouri). S’appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d’hommes politiques, le livre reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu le premier semencier du monde. Et il révèle notamment le rôle joué par Monsanto dans le formidable tour de passe-passe qui a permis l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine.
Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est lauréate du Prix Albert-Londres (1995).
Elle a réalisé de nombreux documentaires couronnés par une trentaine de prix internationaux et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard), Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen), Le Sixième Sens, science et paranormal (Le Chêne), 100 photos du XXIe siècle (La Martinière). À La Découverte, elle a déjà publié : Escadrons de la mort, l’école française (2004, 2008), L’École du soupçon (2006) et, en coédition avec Arte-Éditions, le best-seller Le Monde selon Monsanto (2008, 2009), Notre poison quotidien (2011) et Les Moissons du futur (2013) et Sacrée Croissance ! (2015).
De nombreux indices portent fortement à croire que les récents incendies dévastateurs du Nord de la Californie s’inscrivent dans un plan d’aménagement de zones directement issue de l’agenda 21.
Théorie du complot ?
Sans vouloir jouer sur les mots vu le contexte et l’issue tragiques des évènements, certains éléments et témoignages tangibles pourraient laisser croire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et que ces incendies aient été provoqués volontairement en utilisant une technologie high teck.
Le ciel de Genève (Suisse) Quai Gustave-Ador, le 17 octobre 2017 à 07:30 (Photo Stéphane Guibert – Finalscape)
De plus en plus régulièrement et de plus en plus souvent, si vous prenez le temps de regarder le ciel dans votre région, vous pourrez constater qu’il se zèbre de longues trainées blanchâtres qui persistent parfois des heures durant. Ces trainées sont laissée après le passages d’avion à réaction.
Ce qui est étonnant c’est de constater la persistance de ces trainées que certains appellent « Chemtrails » et plus étonnant encore, ces trainées s’étalent dans le ciel et par temps clair, finissent par voiler la clarté du soleil.
La photo ci-dessus a été prise tôt ce matin mais déjà bien avant le lever du soleil, on pouvait distinguer ces étranges nuages laissés par les avions qui quadrillaient le ciel du nord au sud et d’est en ouest..
La vidéo qui suit peut laisser songeur : Un slideshow de Genève date de l’article et de troublantes images de Baltimore dans l’état du Maryland aux États-Unis.
Santa Rosa est en cendres, la ville du comté de Sonoma en Californie a été détruite.
Depuis 5 jours de violents incendies ravagent le nord de la Californie.Le bilan humain ce jeudi matin s’élevait à 23 morts. Le président américain, Donald Trump, a déclaré mardi l’état de catastrophe naturelle. Le vent empêche les 8000 sapeurs-pompiers de stopper l’avancée des feux de forêt.
Dans le même foulée, sur les réseaux sociaux, des commentaires et des images tenteraient de démontrer qu’une arme dite « Arme à énergie directe » soit à l’origine de la catastrophe.
Ce qui suit sont des propos tenus sur un compte Facebook et n’engage en rien Finalscape.
Confirmé :
Santa Rosa a été frappée avec une arme à énergie directe.
Par Rick Duarte * 13 octobre 2017 * 5 PM EST USA
Oui, vous avez bien entendu ! La première fois qu’une rosée a été utilisée était pendant la première guerre en Irak… La rosée de l’armée américaine a fait fondre la chair des corps et n’a laissé que des squelettes carbonisé… les voitures et les véhicules avaient également fondu. La deuxième fois qu’elle a été utilisée c’était le 9/11/2001. Plusieurs rosées ont été utilisés lors de la destruction des tours jumelles.
Ce n’est pas de la science-fiction ! C’est la vérité !
On a des gens sur le terrain à Santa Rosa qui sont en train de faire des analyses et j’attends qu’ils me recontactent avec des détails supplémentaires.
Armes à énergie dirigée
Publié le 17 avril 2015
Une arme à énergie dirigée émet de l’énergie hautement concentrée, transférant cette énergie à une cible pour l’endommager. Les applications potentielles de cette technologie comprennent les systèmes d’armes antipersonnels, le potentiel de défense des missiles et la désactivation de véhicules légers, tels que les voitures, les drones, les jet-skis et les appareils électroniques tels que les téléphones portables.
La vidéo qui suit et qui est constituée de trois parties démontre :
Images officielles de la catastrophe.
Images tournées par un drone et qui démontrerait que les maisons ont été détruites mais que beaucoup d’arbres sont restés intactes.
L’étoile de la mort de Star Wars peut-elle exister ?
Ce samedi 7 octobre 2017, les habitants de la ville de Koforidua au Ghana ont été surpris en voyant leur rivière devenir rouge sang.
Sur les rives, de nombreux habitants se sont rassemblés pour observer le phénomène. Beaucoup ont d’abord cru que la rivière était pleine de sang, à cause d’un mauvais sort ou d’un abattage massif d’animaux. Mais la véritable explication est bien moins intéressante.
Sur les réseaux sociaux ghanéens, de nombreux internautes ont été surpris, voire choqués, face à plusieurs photos et vidéos amateurs montrant la rivière Nsukwao, dans le district New Juaben, devenir rouge pendant plusieurs heures. Chacun y est allé de son explication, parfois mystique, du sang : une punition divine, certains pensaient que c’était en fait du sang animal, d’autres plus pragmatiques ont affirmé que c’était la conséquence de déversement de produits chimiques dans l’eau.
Un pasteur s’est rendu le jour-même, le 7 octobre, aux abords de la rivière et a qualifié l’événement de « miracle » et de « signe de la colère de Dieu », a rapporté la presse locale. Lawrence Tetteh, pasteur et président du « Service international du miracle » (Worldwide Miracle Outreach) a expliqué lors d’une prière en plein air au bord du cours d’eau :
« Nous chassons tous les démons, nous disons que Koforidua doit être en paix. Il n’y aura pas de sang versé, il n’y aura rien de maléfique, les habitants de Koforidua seront bénis. Comme nous voyons cette chose dans la rivière, la rivière ressemble à du sang, quoi que ce soit et d’où que ça vienne, nous le bénissons au nom de Jésus Christ, amen !. »
Pas de « malédiction divine », de la teinture !
Mais la police locale a annoncé que la substance a l’origine du phénomène était de la teinture déversée en amont par un fabricant de ce type de produits. L’inspecteur en chef du district, Ebenezer Sekyi, a précisé au site d’information Ghanaweb que des fouilles étaient en cours dans son usine pour rassembler des preuves. Sans préciser le nom de l’entreprise responsable.
Plusieurs jeunes Ghanéens font la démonstration du versement de teinture dans la rivière, pour prouver qu’il ne s’agissait pas d’un événement paranormal. Vidéo publiée sur Facebook.
Un chef coutumier local de New Juaben, Barfuor Tutu Boateng Nyantakyi, a qualifié les déclarations des pasteurs de mensonges sans fondement. Selon lui, l’événement n’avait rien à voir avec un miracle, mais était en fait un acte criminel pour lequel le conseil traditionnel a demandé à la police d’arrêter les coupables.
La région de Cadenazzo, près de Locarno (TI). [Alessandro Della Bella – Keystone]
De mystérieuses traces de pollution au ruthénium-106 ont été détectées en Suisse et dans plusieurs pays européens ces derniers jours, sans présenter de danger pour la population. Cette substance radioactive proviendrait de Russie.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a confirmé mardi la présence de traces de ruthénium-106 à Cadenazzo, au Tessin, la semaine passée. Identifiée le 25 septembre, la concentration de cette substance a augmenté jusqu’au 3 octobre avant de décroître.
Ces valeurs confirment celles qui ont été relevées par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en France, ainsi qu’en Allemagne, en Italie et en Autriche.
Pas de danger
L’OFSP précise que ces concentrations sont restées inférieures aux limites et n’ont pas contaminé les denrées alimentaires.
D’après l’IRSN, qui se fonde sur des données météorologiques, la source de cette pollution radioactive se trouverait en Russie, au sud de l’Oural. Moscou n’a pour sa part fourni aucune information à ce sujet.
L’IRSN exclut la possibilité d’un accident sur un réacteur nucléaire, car d’autres substances radioactives auraient été détectées. Il pourrait s’agir d’un incident lors du traitement de déchets nucléaires.
Source :
Je profite de ce billet pour rebondir sur un sujet déjà abordé sur ce site :
« Nucléaire, la loi du mensonge »
Un reportage d’investigation sur deux accidents faisant partie des accidents les plus graves de l’histoire qui se sont produits à la centrale nucléaire de St Laurent-des-Eaux. L’un c’est produit en 1969 et l’autre en 1980. Ces faits ont été cachés au grand public et les retombées aujourd’hui affectent toujours l’environnement et la santé.
Résumé de la vidéo:
Nous sommes parti à la chasse aux radiations. Dans notre ligne de mire, des traces de contamination radio actives.
La centrale nucléaire de Saint Laurent des eaux fait partie des sites dangereux en France. Le grand public ne le sait pas mais en réalité, dans cette centrale, deux accidents nucléaires majeurs ont eu lieu.
En 1969 et en 1980
Deux événements qui font partie des dix plus graves accidents nucléaires dans le monde. Des accidents passé sous silence par EDF.
Le nucléaire a fait la promesse qu’il était une énergie propre.
Le nucléaire est une industrie qui a la mauvaise habitude de camoufler ses problèmes derrière des questions de vocabulaire.
Pour les déchets radio actifs, Recyclables et recyclés sont des termes à prendre avec précaution.
Omissions ou mensonges, le grand public n’a jamais été informé pleinement des failles du nucléaire…
Regardez ce reportage que j’ai balancé sur des serveurs que la censure n’affectera pas.
P.s. La bande son défaille à certains endroits et je vous prie de bien vouloir m’en excuser mais ce document malgré les défaillances techniques mérite d’être visionné dans son intégralité.
Pour avoir accès à certaines vidéos, il est nécessaire d’avoir un compte sur le réseau social VK (L’inscription est simple et rapide)
Témoignage poignant de Amori résident à Saint-Martin
Nous avons du quitter notre appartement qui est foutu, maintenant il y a des squatters et c’est le bordel. On a du se réfugier dans un autre appartement car la sécurité est nulle.
Tout ce que l’on nous a dit et promis de la part de l’état et des médias, les 3/4 sont faux.
De notre côté aussi il y a des choses qui ne sont pas vraies, au niveau des corps il y a plein de gens qui disent qu’il y en avait de partout, c’est totalement faux, qu’il y a des gens qui se font violer dans la rue c’est totalement faux, il y a peut être des histoires mais en revanche il y a un gros problème, les pillages, les coups de feu, il y a un tas de gens qui sont armés, il y a des pauvres gendarmes qui ne sont pas du tout préparés à ce genre de situation, ils sont là, ils ne savent pas quoi faire et nous on entend des choses à la radio, que notre gouvernement nous a donné ça et ça… C’est totalement faux !
Il faut arrêter d’écouter n’importe quoi, on se fait censurer…
On a rien, on a pas eu de nourriture, on a pas eu de couvertures et j’ai des enfants avec moi…
J’ai été voir un gendarme le lendemain du cyclone je lui ai dit : Ça part en sucette, donnez-nous une arme ou quelque chose…
Il me répond : Prends tout ce que tu as, si on vient te piller tu te débrouilles.
Je lui réponds : Me débrouiller comment et il rétorque : Sauve ta vie, si tu dois tuer, tues !
Côté Hollandais, ils ont tout eu dans les deux jours qui ont suivi et on pourra le prouver, on a tout, les vidéos datées, on a tout filmé, des milliers de gens ont filmé. C’est fini les bulletins de vote, on va y aller nous !
Alors que Saint-Martin se relève péniblement du passage de l’ouragan Irma, de nombreuses questions sur la manière dont l’État a « géré » la situation demeurent.
Derrière les polémiques, que doit-on retenir ? L’État a-t-il abandonné les insulaires ? Et si les solidarités nées de cet abandon étaient porteuses d’espoir ?
Ces derniers jours, les Antilles ont été balayées par Irma un ouragan de catégorie 5 à la violence et à l’amplitude totalement inédite dans cette zone de l’Océan Atlantique. Les dégâts sont immenses. A Saint-Martin, île dont une partie du territoire est français et qui héberge 35’000 de nos compatriotes, les sources parlent de 95 % des habitations détruites; et alors que les habitants se relèvent péniblement pour évaluer les dégâts, s’occuper des blessés et pour certains de leurs morts, de nombreuses voies s’élèvent pour dénoncer une mauvaise prise en charge de la situation par le gouvernement français accusé d’avoir mal évalué l’impact de l’ouragan en amont et de laisser une population démunie face à ses conséquences.
Mettons tout de suite les choses au clair, il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe ou ce qui c’est passé à Saint-Martin tant les tentatives d’utilisation politicienne de la situation empoisonnent la recherche des faits.
S’il est évident que certains ont intérêt à minimiser l’ampleur des dégâts d’autres n’hésitent pas à l’inverse à les exagérer à l’extrême parfois à des fins tout aussi douteuses. Aussi, nous ne nous risquerons pas à prétendre connaître « la vérité ».
Pour autant, au delà des polémiques, des questions demeurent. On peut s’étonner que tous les moyens matériels n’aient pas été mis en œuvre pour faciliter l’évacuation des citoyens quand le danger devenait indéniable. On peut aussi s’étonner du manque en approvisionnement en eau potable, en médicaments, en groupes électrogènes avant la catastrophe. On peut s’étonner que le business ait continué et continue toujours à se faire sur le dos des sinistrés et que les compagnies aériennes ne soient pas soumises à un devoir de solidarité et plus globalement, on peut s’étonner qu’il faille attendre une catastrophe pour que les pouvoirs publiques s’intéressent à Saint-Martin, une île rongée par les inégalités et parsemée de bidon villes dont il ne reste aujourd’hui plus rien !
Des phénomènes climatiques toujours plus puissants et voilà que les spéculateurs trouvent le moyen de s’enrichir sur la destruction et la mort.
L’humanité qui finira par signer sa propre extinction dans un déni magistral ne récoltera que ce qu’elle aura semé et l’inéluctable ne devrait plus tarder.
La vidéo que je vous propose dans ce billet énumère des catastrophes naturelles qui ne sont que le prémisse de ce qui dans un proche avenir devrait meubler en grande partie notre quotidien.