La France en Marche : Selon Jacques Myard (Député LR), le peuple n’a pas à avoir accès aux informations concernant les dépenses des députés

Dans le cadre de « La France en Marche à reculons », le député LR Jacques Myard déclare à une journaliste que le peuple n’a pas à avoir accès aux dépenses des députés.

>>> Conseillé : Pilleurs d’Etat <<<

Dans la vidéo qui suit, un des passages qui m’a fait bondir :

« A Rambouillet, un élu a été condamné à 20 millions d’Euros parce qu’il avait détourné, mal géré etc … il a été condamné à 20 mille Euros d’amande avec sursis et comme la mairie c’était son petit pote, ils ne se sont pas porté partie civile et les 20 millions d’Euros ont été payés par les habitants et en plus, c’est là que les habitants ont été deux fois cocus, comme il y a la protection fonctionnelle, les habitants ont payé l’avocat et en plus ils ont remboursé les dettes.  »

Loading

SDF : Sébastien, 46 ans, mort à Calais, Fred, 48 ans, à Arcueil, Jean, 66 ans, à Drancy…

La misère française indiffère nos politiques, Macron ne voit que la détresse des migrants.

Ce malheureux fait partie de nos 140 000 SDF et de nos 9 millions de pauvres.

La préférence étrangère est devenue la norme puisqu’un sans papiers a une couverture santé à 100%, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle et diffèrent leurs soins faute de moyens.

L’AME soigne 300 000 sans papiers pour un coût d’1 milliard par an, budget qu’Emmanuel Macron s’est empressé d’augmenter malgré les innombrables abus et fraudes que connaît cette aide médicale, largement dénoncés par certains médecins, mais volontairement ignorés par le pouvoir.

La préférence étrangère est la norme puisqu’un étranger n’a pas besoin d’avoir travaillé ni cotisé pour percevoir à 65 ans 800 euros par mois de retraite mensuelle, ou 1250 euros pour un couple, soit bien davantage que bon nombre de nos paysans qui crèvent de faim avec 350 euros par mois, en travaillant 15 heures par jour, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, sans repos ni vacances.

Pendant que les enfants de nos paysans n’ont jamais vu la mer, sachez qu’un migrant mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable.

Ils sont 25 000 mineurs arrivés en 2017 pour un coût d’ 1,250 milliard.

La préférence étrangère est la norme puisque les migrants sont logés en priorité, alors que de jeunes couples français attendent depuis 8 ans un logement social afin d’avoir leur premier enfant.

Dans notre France de 2017, il faut mieux être clandestin que Français modeste.

En effet, nos 140 000 SDF sont abandonnés au froid et meurent par centaines chaque année dans l’indifférence générale, pendant que les migrants sont logés à l’hôtel et même dans des châteaux réquisitionnés.

Selon le ministère de l’Intérieur, entre 15 000 et 25 000 clandestins sont logés à l’hôtel !!

On se souvient que lors d’un débat entre les candidats de la campagne électorale, Léa Salamé avait évoqué le cas de 3  SDF morts de froid, et avait avancé le chiffre de 454 SDF morts dans la rue en 2016.

Sébastien, 46 ans, mort à Calais. Fred, 48 ans, mort à Arcueil et Jean, 66 ans, mort à Drancy.

En fait, ces exemples tirés des chiffres du Collectif Les morts de la rue, n’étaient que partiels et correspondaient uniquement aux morts signalés.

http://www.liberation.fr/desintox/2017/01/20/non-lea-salame-il-n-y-a-pas-454-sdf-morts-dans-la-rue-par-an-helas-il-y-en-a-beaucoup-plus_1542805

En 2014 ce sont 2908 SDF qui sont morts dans la rue et en 2015, ils étaient 2838 à avoir perdu la vie, abandonnés par la République.

Il faut être un clandestin pour avoir le droit d’être logé à l’hôtel aux frais du contribuable…

Emmanuel Macron, comme il fallait s’y attendre après sa campagne présidentielle tiers-mondiste, a fait le choix de faciliter l’accueil des migrants et d’augmenter de 30% le budget alloué à cette politique.

Dans le même temps il diminue de 8% le budget de la lutte contre les clandestins.

Rappelons que le nombre d’éloignements est tombé de 36822 en 2012 à 28000 en 2017, alors que les chiffres de l’asile ont doublé et que le tsunami migratoire s’amplifie.

Il suffit de voir l’explosion des camps sauvages qui transforment Paris en ville du tiers-monde et détruisent la vie des riverains, pour comprendre que l’Elysée n’a aucune intention de régler le problème.

Certains quartiers de la Ville Lumière, n’ont rien à envier à Soweto ! La presse étrangère en reste consternée et multiplie ses reportages sur cette tiers-mondisation acceptée et assumée par les politiques.

De nombreux riverains, n’en pouvant plus de vivre dans la crasse et l’odeur des bidonvilles, vendent leur appartement à perte et les petits commerçants envisagent de fermer boutique avec un chiffre d’affaires en chute libre.

Mais cette détresse 100% française n’intéresse pas les médias et nos élites, qui n’ont toujours pas compris que le raz de marée migratoire va les atteindre aussi, transformant leur quotidien en enfer. Question de temps.

Alors que l’Inde s’enrichit et devrait devenir la 5e puissance économique du monde en 2018, dépassant la France et l’Angleterre, Paris se transforme peu à peu en Calcutta des années cinquante.

C’est ça la politique de Macron qui refuse de fermer les frontières.

Jacques Guillemain

Note personnelle :

Pour moi qui relaye cet article, les sans papiers ne sont pas à montrer du doigt car ils profitent d’une manne qui leur est octroyée. Qui ne le ferait pas ?

C’est un système complètement décalé qui doit être mis sur la sellette.

Guibert Stéphane

Loading

L’image du jour : Problèmes techniques à répétition

Mise à jour le 28 décembre 2017

Il y a deux passages à niveau successifs. Deux lignes séparées, l’une avec un train l’autre sans.

Texte initial :

On a encore tous en mémoire ce tragique accident à Millas (Pyrénées-Orientales) qui devait coûter la vie à 5 adolescents.

Cette photo a été prise le Samedi 21 décembre à 21h30 à Salses le château. Une barrière baissée, les autres relevées. Cela pourrait très sérieusement remettre en question la sécurité sur le réseau ferroviaire français.

G.S

Loading

Plus aucun SDF en France dans 5 jours ?

Jour J – 5

Si l’on en croit Emmanuel Macron lors d’une allocution le 27 juillet 2017, il ne devrait plus y avoir de sans abris en France d’ici le 1er Janvier 2018.

« La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité, là aussi. »

Qu’en est-il 5 jours avant le Nouvel An et l’engagement va-t-il être tenu ?

G.S

Loading

France : Le Premier ministre français critiqué pour un Tokyo-Paris à 350’000 euros

Le Premier ministre français Edouard Philippe. [Guillaume Souvant – AFP]
Pour rentrer plus vite de Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre français Edouard Philippe a fait affréter un vol Tokyo-Paris par un loueur privé pour une somme de 350’000 euros. Le dirigeant dit assumer cette décision.

Le cabinet d’Edouard Philippe a confirmé que la délégation française de 60 personnes a effectué ce vol pour 6000 euros par personne.

Arrivé en Nouvelle-Calédonie dans un avion de l’armée française, le Premier ministre a repris cet avion pour rejoindre Tokyo. Mais il a ensuite changé d’appareil et embarqué dans un vol privé, gagnant deux heures de trajet avec un vol plus confortable. L’appareil de l’armée est lui rentré à Paris presque vide.

« J’assume cette décision »

Matignon a indiqué que ces deux heures ont permis à Edouard Philippe de rentrer à temps pour une autre réunion. Interrogé sur RTL, le chef du gouvernement dit « assumer pleinement » et précise que ce voyage a certes coûté cher, mais moins que celui de Manuel Valls en 2016.

« J’essaie de faire en sorte de limiter au maximum ces frais », « c’est compliqué et cher de déplacer le Premier ministre. Mais je comprends parfaitement à la fois la surprise et les interrogations des Français », a encore déclaré le dirigeant.

Source : Radio Télévision Suisse

Loading

Accident de Millas : les barrières du passage à niveau étaient levées, selon la conductrice du bus

Les barrières du passage à niveau où une collision entre un train et un autocar scolaire a tué cinq adolescents à Millas (Pyrénées-Orientales) étaient « levées », selon les déclarations de la conductrice du véhicule aux enquêteurs, a annoncé samedi 16 décembre le procureur de la République, Xavier Tarabeux.

Il a cependant précisé à l’Agence France-Presse (AFP) que « le bloc d’articulation [de la barrière] endommagé dans l’accident était en position fermée ». Toutefois, a-t-il dit, l’enquête doit montrer si cette position fermée est « la résultante de l’accident » ou si la barrière avait normalement fonctionné. M. Tarabeux a par ailleurs précisé que les enquêteurs allaient « essayer de redéfinir le champ de vision de la conductrice à sa hauteur par un drone ».

Un cas de passage à niveau dysfonctionnant c’est produit aux Etats-Unis le 6 septembre 2017 heureusement sans accident. La vidéo est éloquente et c’est, si les dires de la conductrice du car Français sont juste, ce qui a du se passer lors de l’accident à Millas.

Sincères condoléances aux familles des victimes.

Stéphane Guibert

Loading

Mobilier anti-SDF : Emmaüs nous invite à riposter

Alors qu’à Genève, Une entreprise carougeoise, société Grellor  fait la publicité d’un produit malodorant destiné à faire fuir dealers et SDF, voici ce qui se passe en France :

G.S

Tandis que le nombre de SDF explose en France (+ 50% entre 2001 et 2012), la seule réaction visible à ce drame indigne consiste à imaginer du mobilier anti-sans-abri…  Dans ce domaine, la créativité est sans limite : après les picots, les poteaux, les barres de fer et autres plans inclinés, voici qu’apparaissent désormais des douches automatiques… Trop c’est trop. Contre ce scandale sans nom, Emmaüs riposte et lance la campagne #SoyonsHumains. Explications.

Tous ces dispositifs anti-sdf n’ont qu’un objectif : chasser les sans-abri des centres-villes, histoire qu’ils souffrent loin du regard des passants et meurent dans l’indifférence plutôt que sous nos yeux. C’est inacceptable ? Oui, ça l’est. Alors, pour en finir avec ce mobilier de la honte, Emmaüs nous invite à les dénoncer un par un sur une carte interactive.

« Nous, nous disons « plutôt que de faire la guerre aux pauvres, faisons la guerre à la pauvreté ». »

 

Loading

Pour rappel : 2005 quand les français disaient Non à l’Europe (Dossier)

Suite à ce vote de 2005 les européistes prétendaient que :

« On aura un dé tricotage de la protection sociale et une augmentation des délocalisations.

Le référendum de 2005 met à jour un décrochage des classes défavorisées. C’est un vote qui suscite l’expression de la peur de cette union européenne en ce qu’elle ne protège pas suffisamment sur le plan social.

Jacques Chirac qui en 1979 dénonçait :

« Une construction Européenne de l’impuissance, une Europe ouverte à toutes les crises du monde, une Europe non Européenne et dominée par des intérêts Germano-américains, une Europe du chômage importé, une Europe mollusque, sans corps et sans dessein véritable, une Europe ou les multinationales dictent leurs lois aux états »

Et qui retourna sa chemise comme une crêpe avant le référendum de 2005.

Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne.

Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux.

Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes».

Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la Constitution et fait voter la loi qui permet de ratifier le Traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne rejetée lors du référendum. Un déni de démocratie qui marque une rupture entre les Français et les élites politiques et médiatiques.

Forfaiture par le biais du mortifère traité de Lisbonne en 2009 !

Le traité de Lisbonne régit actuellement le fonctionnement de l’Union européenne. Adopté en 2009 après le rejet du traité établissant une constitution pour l’Europe (TECE), il adapte en profondeur les règles des anciens traités pour permettre une meilleure coordination à 27 Etats membres (aujourd’hui 27). Ainsi, le traité de Lisbonne rénove l’architecture des institutions, assouplit la prise de décision et renforce la représentation extérieure de l’Union.

2017 : Le plan de Macron pour l’Europe résumé en dix points

Emmanuel Macron a dévoilé dans un discours à la Sorbonne son projet pour «refonder» l’Europe.

Les français demandent un référendum qui leur permettrait de faire comme leur voisin anglais, organiser un Frexit par le biais de l’article 50, mais demander un référendum pour quelque chose qui leur a été volé en 2008 puis 2009 !? Ne serais-ce pas l’hôpital qui se moque de la charité ?

Pour clore ce chapitre, la vidéo d’un politicien Italien qui, suite à un vote des suisses qui n’allait pas dans le sens des intérêts européens :

« L’Europe doit respecter la volonté du peuple Suisse, oui au référendum, oui à la liberté des peuples, Assez de dictature européenne ! Assez ! »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Loading

France : Le gouvernement s’apprête à censurer les émissions Cash investigation, Envoyé spécial et Complément d’enquête

Cet article tombe à point nommé car juste après la publication du billet consacré au journalisme d’investigation, François Ruffin, journaliste et homme politique, nous informe que dans un esprit d’économies, l’assemblée nationale va s’en prendre aux magasines d’investigations Complément d’enquête, Envoyé spécial et cash investigation en supprimant 33 CDD pour complément d’enquête et envoyé spécial dont on va diminuer la fréquence par 3 voir par 6.

Voilà comment la contrainte budgétaire se conjugue avec la censure politique.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

« Complément d’enquête » et « Envoyé spécial » sous le choc des coupes budgétaires
Lors d’une assemblée générale, les journalistes de France Télévisions ont adopté le principe d’un vote sur une motion de défiance contre la présidente du groupe public, Delphine Ernotte.

« D’accord pour participer à l’effort de guerre, mais là, ça va trop loin… » Ce journaliste résume « l’état de sidération » des équipes d’« Envoyé spécial » et « Complément d’enquête », deux émissions sur lesquelles la direction de l’information de France Télévisions veut réaliser des économies.

Une « piste » à l’étude serait de diffuser les « jeudis de l’information » seulement en première partie de soirée, ce qui réduirait le temps d’antenne de ces émissions présentées par Elise Lucet et Thomas Sotto. Au passage, des contrats à durée déterminée, majoritaires dans ces émissions, seraient supprimés. « Rien n’est encore arbitré », a précisé le directeur de l’information, Yannick Letranchant, mercredi 22 novembre sur France Inter.

Sans rassurer : une assemblée générale s’est tenue jeudi 23 novembre à France 2, lors de laquelle les journalistes ont adopté le principe d’un vote sur une motion de défiance contre la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Le vote aura lieu dans les prochains jours.

« Réduire la voilure »

Mardi, les équipes des deux émissions ont adressé une lettre ouverte à la présidente Delphine Ernotte : « Une rédaction des magazines de service public, c’est la possibilité de pouvoir enquêter sur Bygmalion sans être censuré, d’envoyer une équipe en Erythrée sans être accusé de sous-traiter le risque, de dévoiler les dessous de la communication d’Emmanuel Macron sans payer les mécontentements du Château (…), d’être la seule rédaction suffisamment indépendante pour pouvoir enquêter sur Vincent Bolloré et de remporter ainsi le prestigieux prix Albert Londres. »

Mercredi, la société des journalistes (SDJ) de France 2 a renchéri : « Tout en payant la même redevance, le téléspectateur verra moins d’émissions d’enquêtes et d’investigation. »

En face, la direction met en avant les économies imposées par le gouvernement : le budget 2018 a été réduit de 50 millions d’euros, malgré le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux. « Réduire la voilure n’est jamais agréable mais aucun service n’y échappe », a assumé Yannick Letranchant. Une bataille de chiffres est engagée : « Cinquante millions d’euros, sur trois milliards de budget, ça devrait représenter moins de 2 %, argumente un journaliste. Or, “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” emploient 25 reporters, dont seulement 7 en CDI, pointe-t-il. « Si on supprime les CDD, il ne restera que cinq journalistes à “Envoyé spécial” et deux à “Complément d’enquête”. »

Nous conservons les deux marques »Selon la direction, il n’y a pas plus de 55 % de CDD, si l’on inclut les non-reporters. Surtout, les réductions de postes ne seraient pas chiffrables car elles dépendent de la fréquence de la nouvelle programmation et de sa date d’entrée en vigueur, a priori en début d’année. Sur les plus de 200 postes non renouvelés à France Télévisions en 2018, « 40 à 50 » devraient être supprimés à « l’info », reconnaît la direction. La SDJ craint que les « magazines » – « Complément d’enquête » et « Envoyé Spécial », mais aussi « 13 h 15 le samedi » et « 19 heures le dimanche » – soient sabrés, en raison de la suppression de CDD

Le temps d’antenne, selon les journalistes, pourrait être divisé par trois : aujourd’hui, « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête » sont programmés l’un à la suite de l’autre, trois jeudis par mois, environ. Demain, ils pourraient n’être visibles qu’une fois par mois chacun, les deux autres jeudis étant consacrés à « L’Emission politique » et à « L’Angle éco ». Mais pour la direction, ces calculs sont prématurés : « Envoyé spécial » pourrait être plus fréquent que « L’Angle éco ».

« Nous conservons les deux marques, “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” », a insisté M. Letranchant, pour qui l’investigation « ne se mesure pas au kilo. » De plus, « Complément d’enquête » passerait en prime time. Enfin, argue la direction, les réductions de postes dans les services d’information sont d’autant plus importantes que ceux-ci ont été épargnés ces dernières années, en raison de la présidentielle et du lancement de la chaîne France info.

Le sujet est très sensible pour Delphine Ernotte, qui a souvent mis en avant la liberté d’enquête du service public : elle avait diffusé un documentaire sur le Crédit mutuel, déprogrammé par le Canal+ de Vincent Bolloré. Puis, son directeur de l’information Michel Field avait limogé les figures historiques d’« Envoyé spécial », Guilaine Chenu et Françoise Joly, et demandé à Elise Lucet, le visage de « Cash Investigation », de superviser les « jeudis de l’information ».

Une décision « dans les prochains jours »

Depuis, des accrocs ont eu lieu, notamment fin 2016, autour de la date de programmation d’un sujet sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Au printemps 2017, une réflexion a été mise en place pour « diversifier » les enquêtes d’« Envoyé spécial » et intégrer davantage de thèmes de société. Début juillet, son rédacteur en chef, Jean-Pierre Canet, ancien de « Cash Investigation », a été mis à l’écart après la mort de trois journalistes lors d’un tournage à Mossoul, en Irak.

« Il n’y a pas eu d’inflexion de la ligne et nous avons continué à faire des reportages parfois difficiles », relativise un journaliste, tout en pointant une « pression » sur les audiences, en « dents de scie ». « Nos sujets sont parmi ceux qui créent le plus de retours négatifs ou de procès, argumente un autre reporter. Nous ne sommes pas dociles. Si on réduisait “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” ou qu’on faisait appel à des sociétés extérieures, ces sujets existeraient sans doute moins. » La direction promet de prendre une décision « dans les prochains jours ».

Loading

France : Liste non exhaustive des décès dus à la précarité en 2017

>>>décès 2017 mis à jour au 2 novembre 2017 <<<

Précarité en France, c’est chaque année un nombre plus conséquent que le collectif des morts de la rue recense. Et nous ne sommes pas encore en hiver !

  • Nos sources d’informations sont diverses : particuliers, associations, institutions, médias, et peuvent comporter des erreurs. Veuillez nous en excuser et nous transmettre les rectifications.
    N’hésitez pas à nous contacter si vous vous posez une question ou voulez un complément d’information.
  • Ces hommes et ces femmes sont morts. leurs noms sont publiés pour les honorer. Leur mort est un scandale qui doit interpeller chacun à un niveau personnel comme collectif, et quelles que soient nos appartenances politiques ou religieuses.
  • Ces listes ne sont pas exhaustives. Vous pouvez, si vous le voulez, nous communiquer les décès que vous souhaiteriez y voir figurer. (un article scientifique paru en 2014 évalue l’exhaustivité des décès recueillis à 17%, 83% nous resteraient inconnus)
  • Le nombre affiché sur les vignettes correspond au nombre « officiel » de personnes sans chez soi signalés au Collectif Les Morts de la Rue à une date donnée. Il peut différer du nombre des décès de la liste, car nous pouvons enlever un nom à la demande d’une famille, ou noter le nom de quelqu’un qui ne vit plus à la rue au moment du décès, mais qui aurait souhaité y être après son décès, etc. Ces listes ne sont pas un document scientifique, mais un hommage à ces personnes, et un service donné à leurs proches. Pour une approche scientifique, se référer à l’enquête épidémiologique, Dénombrer & Décrire
  • Différents collectifs et associations de différentes villes ne nous transmettent actuellement que des informations agrégées ou anonymisées. Leurs différentes coordonnées sont dans ce lien.

 

Loading