Gilets jaunes : Macron a ouvert la boîte de Pandore

Il faut à présent savoir ce que vous, qui devriez nous servir et non pas nous asservir faites pour nous !

Exaspéré, un Gilet jaune de 61 ans et retraité s’adresse à un membre du gouvernement chargé de relayer les informations plus haut :

« On a jamais vu quelqu’un nous mépriser comme ça. Si on est dehors du matin au soir c’est quand-même grâce (à cause) aux mesures que votre gouvernement à prises et c’est ce qui a fait déborder le vase ; mais le vase était déjà plein (…) »

« (…) Il n’y a personne qui a 1’000 euros pour changer de bagnole. Les gens qui se battent, ils sont à moins 30, à moins 50, à moins 500 euros tous les mois et depuis longtemps. On emmène plus nos femmes au cinéma, on ne va plus au restaurant, on ne fait plus de cadeaux aux gosses, on amène plus de fleurs à la maison, on achète de la bouffe pour chien avec laquelle  on nourrit nos enfants à cause de vous. On est au bout du rouleau (…) »

« (…) Monsieur Macron a ouvert la boîte de pandore mais vous et lui ne savez pas quand vous la refermerez. Méfiez-vous du peuple, vous l’avez mis dans la rue, vous n’arriverez peut-être pas à le faire rentrer à la maison. »

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Le live d’un CRS qui en dit long sur le moral de la police Française

« Je demande à tous mes collègues de la métropole de rejoindre le mouvement des Gilets jaunes »

« J’ai honte de ma profession, j’ai honte d’être policier. Chaque jour on se bat et maintenant que le peuple se réveille pour nous, pour nos avantages et ceux de nos enfants voilà qu’on les castagne. J’ai vraiment honte de tous ces collègues qui se battent contre le peuple alors que c’est eux qui vont changer les choses. »

« Vous voyez les conditions dans lesquelles on travaille, les véhicules qui sont pourris, tous nos collègues qui se mettent en arrêt maladie, tout le monde est en dépression, il y a des burnout, ils veulent tous changer de service, ils en ont marre de la voie publique (…)

G.S / FINALSCAPE

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Patrick SEBASTIEN : « Je soutiens les gilets jaunes face à la caste au pouvoir »

L’animateur qui est l’une des figures des programmes de Tv5monde et France Télévisions depuis des années avec notamment « Le plus grand cabaret du monde » et « Les années bonheur » lance un appel dans son nouveau livre pour plus de bienveillance dans un monde qu’il juge brutal.

Il commente aussi l’actualité marquée par les actions des gilets jaunes en France en disant : « Les gens qui sont aujourd’hui dans la rue, c’est Ma France, c’est les miens, c’est ces gens-là que l’on méprise, que l’on met de côté et c’est pour ça que je les comprends (…) »

« On ne peux pas mépriser et abandonner les gens et dire : voilà, il y a une caste supérieure (qui rappelle des souvenirs dramatiques), la caste qui décide que tout le reste doit dégager (…) »

« Il y a en France trois trucs qui sont merveilleux, c’est la sécurité, l’écologie et la santé ; pour piquer du pognon c’est formidable (…) »

L’interview complète

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François Asselineau soutient le mouvement des Gilets jaunes

François Asselineau, Président-fondateur du seul parti politique à vouloir sortir de l’Europe, de l’euro et de l’OTAN : l‘UPR, soutient le mouvement des Gilets jaunes en appelant à la non violence.

Selon François Asselineau, le Président Emmanuel Macron ne comprend pas ce qui se passe, il est comme Louis XVI, il est comme Nicolas 2, il est comme Mohammad Reza Pahlavi, il ne comprend pas ce qui est en train d’arriver.

Nous sommes en train de vivre une révolte généralisée qui commence à faire tache d’huile en Europe et cette situation ne peut que se terminer très mal.

L’article 2 de la constitution stipule : Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple alors que pour Macron cela se traduirait plutôt par : Gouvernement de l’oligarchie des milliardaires, pour les milliardaires, par les milliardaires.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

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Gilets jaunes : Gros coup de gueule

Aux portes de l’Élysée, ce manifestant lâche toute sa colère et sa frustration.

Il s’adresse tout d’abord aux CRS :

« Nous on est le peuple, on est avec vous ! Vous vous êtes avec personne, vous êtes pour un monsieur, pour une minorité. Soyez avec nous. On est le peuple français et vous nous tirez dessus, vous nous gazez ! »

Puis au micro d’un journaliste du média « Brut » qui lui demande pourquoi il demande aux CRS de les rejoindre :

« Oui parce que s’ils nous rejoignent pas, que va-t-il advenir du pays ? Il va couler, les gens vont mourir de faim, et après, on va nous pucer comme du bétail. Macron il ne sert à rien dans tout ça, il sert juste à protéger ses potes, les lobbies (…) 11 vaccins pour nos enfants, mais ils se prennent pour qui ? (…) »

Il s’adresse à nouveau aux CRS :

« Nous on est là en paix, on est là pour respecter les droits et à partir du moment que la constitution est tombée, le monsieur n’est pas notre président. Il n’y a plus de droits de l’homme, les droits de l’homme de 1956, Tiens ! (…)

Stéphane Guibert / Finalscape

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France : Il était une fois la constitution (Vidéo)

Le 5 décembre 2016, Manuel Valls alors Premier ministre sous François Hollande a décrété placer l’autorité judiciaire (l’un des trois pouvoirs), sous le contrôle direct du pouvoir exécutif.

Il s’agit du décret portant le numéro : 2016-1675 qui a été appliqué à partir du 1 er janvier 2017.

Il faut savoir que l’article 16 de la charte des droits de l’homme stipule :

« Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

Pour qu’une constitution soit légitime, il est indispensable que les trois pouvoirs nécessaires à la démocratie soient séparés : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Ce qui revient à dire que techniquement parlant et on peu le dire aussi, officiellement, depuis le 1 er janvier 2017, la constitution de la Cinquième République n’est plus valable.

Il faut également savoir qu’en l’absence de constitution, sauf à admettre l’état de dictature, l’élection présidentielle est impossible. Techniquement, une élection présidentielle ne pourrait pas avoir lieu ou alors serait invalidée par la loi.

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Gilets jaunes : Le carburant est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase (Vidéo)

Bien qu’au départ de cette mobilisation Nationale des Français, la hausse des taxes sur les carburants ait été le leitmotiv, face caméra, de nombreux manifestants font part de leur ras-le-bol et tout y passe : les retraites, la baisse du pouvoir d’achat, les privilèges accordés par l’État aux plus riches et ce au détriment des petites gens, la manipulation des médias mainstream etc … En fin de reportage, on demande même à l’actuel locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron, de s’en aller.

Il faut noter dans ce reportage, la passivité des forces de l’ordre qui interviennent même en faveur des Gilets jaunes lors d’une altercation et le « Hourra » des manifestants en faveur de ces mêmes forces de l’ordre, ce que l’on ne voit jamais dans les innombrables vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Les Français sont fatigués d’une politique qui ne va que dans le sens des intérêts d’une économie néolibérale dont les seuls bénéficiaires sont : les actionnaires, les banques et une minorité de nantis. Un éveil soudain, une insurrection qui après avoir été mitonnée à petit feu sous cocotte minute durant de longues années semble vouloir aujourd’hui et soudainement exulter en hurlant sa colère face à un système rendu inhumain.

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France : Mouvement « Gilets jaunes » Censure, quand tu nous tiens !

Un flagrant délit de censure

Dimanche 18 novembre, une séquence diffusée dans le journal de nos confrères de France 3 Aquitaine a fait beaucoup réagir les internautes. Alors qu’une journaliste évoquait en direct un point sur le blocage des gilets jaunes à Bordeaux et l’arrivée des CRS face aux manifestants, la présentatrice sur le plateau a brutalement interrompu la séquence, « On est obligé de couper ce direct » (à la 40e seconde de la vidéo ci-dessous).

Le bilan des incidents autour des blocages des gilets jaunes a été revu à la hausse ce dimanche : 409 blessés dont 14 grièvement, 282 interpellations. La nuit a été « agitée sur certains sites » a constaté le ministère de l’Intérieur. Une manifestante avait été mortellement blessée samedi à un barrage filtrant à Pont de Beauvoisin.

Ce dimande 18 novembre sur France 3, la journaliste Loriane de Cazanove commentait en direct la manifestation des gilets jaunes sur rocade de Bordeaux . Elle a été interrompu en plein exercice. Son tort ? Avoir décrit selon elle des violences policières visant des manifestants en gilets jaunes.

Une pratique qui serait de plus en plus courante chez France Télévision : le 15 juillet, un journaliste a été interrompu en plein direct alors qu’il décrivait les violences sur les Champs-Elysées.

Peu après minuit, le 15 juillet, au cours de l’émission Soir 3 sur la chaîne de service public France 3, le reporter qui commentait en direct les débordements sur les Champs-Elysées à Paris après la victoire de l’équipe de France de football a été lui aussi interrompu en plein exercice. Dans un communiqué, le syndicat Force ouvrière avait dénoncé une «censure absurde».

A cet instant, après 46 secondes intenses, l’animatrice en plateau intervient en lui coupant la parole à 4 minutes sur la vidéo : «On reviendra vers vous tout à l’heure, Clément.» Mais le journaliste ne reviendra pas à l’image.

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France : Gilets jaunes, ils étaient près de 244’000 sur les routes de France

Ils étaient près de 244’000 (chiffre recensé par les différentes préfectures et par des sources provenant de l’État français) sur les routes de France samedi pour protester contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat.

Une mobilisation  bien mitigée pour un ras-le-bol généralisé ! (ndlr.)

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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