Mouvement Gilets jaunes : Armes à feu non exclues lors des prochaines manifestations

Depuis 2007, la législation européenne a réintroduit la peine de mort en cas d’émeute ou d’insurrection et au grand dam de certains, qu’ils le veuillent ou non, la France, pays des droits de l’homme est ancrée à l’Europe même si ce fait historique est issu d’une forfaiture.

On parle de flics infiltrés, de casseurs à la solde du gouvernement afin de décrédibiliser un mouvement pacifique etc …

Cette vidéo pourrait titiller l’instinct de conservation de plusieurs d’entre vous.

Une balle perdue et dont l’origine serait (volontairement) mal interprétée pourrait solder le destin d’un peuple qui hurle son ras-le-bol.

Bien que votre mouvement soit pacifique et lié à une multitude de revendications communes, soyez prudents !

Je vous invite à consulter l’article publié concernant l’analyse d’Étienne Chouard >>>

Stéphane Guibert / Finalscape

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Destituer Macron c’est en mettre un autre à sa place et ça sera sûrement pire

On n’a pas besoin de virer Macron.  Si on ne change pas les institutions on aura un autre tyran à la place.

« Notre problème ce n’est pas Macron, notre problème ce sont les institutions qui permettent d’avoir Macron ».

Selon Étienne Chouard, le mouvement des Gilets jaunes se trompe de cible et si la constitution n’est pas changée, le système leur mettra un nouveau Macron. Il met d’ailleurs en garde les Français en leur disant que ce qui se produit en ce moment est voulu par les élites et qu’en essayant de renverser le gouvernement, il risque fortement de se produire un bain de sang qui justifiera justement une dictature.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

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Scène surréaliste en France

Students sit on the ground after being arrested by police in the garden of a pavilion and an associated house close at the Saint-Exupery high school in Mantes-la-Jolie in the Yvelines, following clashes in which 146 people were arrested on December 6, 2018. Elsewhere in France, clashes have also erupted around several institutions in the wake of mobilisation by the « yellow vest » or « Gilets jaunes » who have been protesting against rising oil prices and living costs. / AFP / Céline AGNIEL

Au total, 153 personnes ont été interpellées à Mantes-la-Jolie (Yvelines), jeudi 6 décembre, selon le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous, à cause de nouveaux incidents survenus à proximité du lycée Saint-Exupéry, où deux voitures ont été incendiées et où des affrontements ont éclaté avec la police.

Les interpellés, des étudiants pour la plupart, sont soupçonnés de « participation à un attroupement armé », a détaillé le commissaire de la ville, Arnaud Verhille, assurant avoir voulu ainsi « interrompre un processus incontrôlé ». Dans les Yvelines, au total 189 jeunes, âgés de 12 à 20 ans, ont été placés en garde à vue, selon le procureur de Versailles, et plus de 700 dans toute la France selon le ministère de l’intérieur.

Des images des interpellations, dont l’authenticité a été confirmée à l’Agence France-Presse et au Monde, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Elles montrent des rangées de dizaines d’élèves à genoux, les mains croisées derrière la tête, sous la surveillance de policiers casqués, armés de matraques et de boucliers. Certains sont alignés, le front contre un mur. Sur une des vidéos, une personne commente : « Voilà une classe qui se tient sage. » Les images ont été tournées en face du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie, et ont suscité de vives réactions.

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Les gilets jaunes reprochent aux élites d`être déconnectés de la réalité

Quand une députée reconnait ne pas savoir à combien se monte le smic.

Il y a beaucoup d’exemples tels que celui-là et cela démontre à quel point les représentants du peuple vivent dans un monde qui n’a rien à voir avec la réalité. La France est devenue une province européenne et les politiques n’y entendent plus rien quand il est question du peuple, d’où cette rupture qui se creuse de jour en jour.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

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Gilets jaunes : Macron a ouvert la boîte de Pandore

Il faut à présent savoir ce que vous, qui devriez nous servir et non pas nous asservir faites pour nous !

Exaspéré, un Gilet jaune de 61 ans et retraité s’adresse à un membre du gouvernement chargé de relayer les informations plus haut :

« On a jamais vu quelqu’un nous mépriser comme ça. Si on est dehors du matin au soir c’est quand-même grâce (à cause) aux mesures que votre gouvernement à prises et c’est ce qui a fait déborder le vase ; mais le vase était déjà plein (…) »

« (…) Il n’y a personne qui a 1’000 euros pour changer de bagnole. Les gens qui se battent, ils sont à moins 30, à moins 50, à moins 500 euros tous les mois et depuis longtemps. On emmène plus nos femmes au cinéma, on ne va plus au restaurant, on ne fait plus de cadeaux aux gosses, on amène plus de fleurs à la maison, on achète de la bouffe pour chien avec laquelle  on nourrit nos enfants à cause de vous. On est au bout du rouleau (…) »

« (…) Monsieur Macron a ouvert la boîte de pandore mais vous et lui ne savez pas quand vous la refermerez. Méfiez-vous du peuple, vous l’avez mis dans la rue, vous n’arriverez peut-être pas à le faire rentrer à la maison. »

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Le live d’un CRS qui en dit long sur le moral de la police Française

« Je demande à tous mes collègues de la métropole de rejoindre le mouvement des Gilets jaunes »

« J’ai honte de ma profession, j’ai honte d’être policier. Chaque jour on se bat et maintenant que le peuple se réveille pour nous, pour nos avantages et ceux de nos enfants voilà qu’on les castagne. J’ai vraiment honte de tous ces collègues qui se battent contre le peuple alors que c’est eux qui vont changer les choses. »

« Vous voyez les conditions dans lesquelles on travaille, les véhicules qui sont pourris, tous nos collègues qui se mettent en arrêt maladie, tout le monde est en dépression, il y a des burnout, ils veulent tous changer de service, ils en ont marre de la voie publique (…)

G.S / FINALSCAPE

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Patrick SEBASTIEN : « Je soutiens les gilets jaunes face à la caste au pouvoir »

L’animateur qui est l’une des figures des programmes de Tv5monde et France Télévisions depuis des années avec notamment « Le plus grand cabaret du monde » et « Les années bonheur » lance un appel dans son nouveau livre pour plus de bienveillance dans un monde qu’il juge brutal.

Il commente aussi l’actualité marquée par les actions des gilets jaunes en France en disant : « Les gens qui sont aujourd’hui dans la rue, c’est Ma France, c’est les miens, c’est ces gens-là que l’on méprise, que l’on met de côté et c’est pour ça que je les comprends (…) »

« On ne peux pas mépriser et abandonner les gens et dire : voilà, il y a une caste supérieure (qui rappelle des souvenirs dramatiques), la caste qui décide que tout le reste doit dégager (…) »

« Il y a en France trois trucs qui sont merveilleux, c’est la sécurité, l’écologie et la santé ; pour piquer du pognon c’est formidable (…) »

L’interview complète

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François Asselineau soutient le mouvement des Gilets jaunes

François Asselineau, Président-fondateur du seul parti politique à vouloir sortir de l’Europe, de l’euro et de l’OTAN : l‘UPR, soutient le mouvement des Gilets jaunes en appelant à la non violence.

Selon François Asselineau, le Président Emmanuel Macron ne comprend pas ce qui se passe, il est comme Louis XVI, il est comme Nicolas 2, il est comme Mohammad Reza Pahlavi, il ne comprend pas ce qui est en train d’arriver.

Nous sommes en train de vivre une révolte généralisée qui commence à faire tache d’huile en Europe et cette situation ne peut que se terminer très mal.

L’article 2 de la constitution stipule : Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple alors que pour Macron cela se traduirait plutôt par : Gouvernement de l’oligarchie des milliardaires, pour les milliardaires, par les milliardaires.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

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Gilets jaunes : Gros coup de gueule

Aux portes de l’Élysée, ce manifestant lâche toute sa colère et sa frustration.

Il s’adresse tout d’abord aux CRS :

« Nous on est le peuple, on est avec vous ! Vous vous êtes avec personne, vous êtes pour un monsieur, pour une minorité. Soyez avec nous. On est le peuple français et vous nous tirez dessus, vous nous gazez ! »

Puis au micro d’un journaliste du média « Brut » qui lui demande pourquoi il demande aux CRS de les rejoindre :

« Oui parce que s’ils nous rejoignent pas, que va-t-il advenir du pays ? Il va couler, les gens vont mourir de faim, et après, on va nous pucer comme du bétail. Macron il ne sert à rien dans tout ça, il sert juste à protéger ses potes, les lobbies (…) 11 vaccins pour nos enfants, mais ils se prennent pour qui ? (…) »

Il s’adresse à nouveau aux CRS :

« Nous on est là en paix, on est là pour respecter les droits et à partir du moment que la constitution est tombée, le monsieur n’est pas notre président. Il n’y a plus de droits de l’homme, les droits de l’homme de 1956, Tiens ! (…)

Stéphane Guibert / Finalscape

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France : Il était une fois la constitution (Vidéo)

Le 5 décembre 2016, Manuel Valls alors Premier ministre sous François Hollande a décrété placer l’autorité judiciaire (l’un des trois pouvoirs), sous le contrôle direct du pouvoir exécutif.

Il s’agit du décret portant le numéro : 2016-1675 qui a été appliqué à partir du 1 er janvier 2017.

Il faut savoir que l’article 16 de la charte des droits de l’homme stipule :

« Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

Pour qu’une constitution soit légitime, il est indispensable que les trois pouvoirs nécessaires à la démocratie soient séparés : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Ce qui revient à dire que techniquement parlant et on peu le dire aussi, officiellement, depuis le 1 er janvier 2017, la constitution de la Cinquième République n’est plus valable.

Il faut également savoir qu’en l’absence de constitution, sauf à admettre l’état de dictature, l’élection présidentielle est impossible. Techniquement, une élection présidentielle ne pourrait pas avoir lieu ou alors serait invalidée par la loi.

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