Entre celles et ceux qui aspirent à plus de démocratie en France, si les choses n’évoluent pas c’est parce que beaucoup d’avis divergent et au lieu de créer un réel dialogue entre les politiques et les citoyens, les efforts se noient dans un océan d’informations qui se soldent par un déchirement et à terme, un éclatement des bulles résistantes.
Voici un entretien de Thierry Borne leader du mouvement « Parti de Rien » au micro du média ERTV, qui à mon sens, a toute son importance pour la cohésion d’un mouvement citoyens.
Malgré les crises, malgré les inégalités, malgré le règne de la finance, les peuples d’occident restent passifs, comme anesthésiés par le système médiatique, politique et consumériste.
« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader.
Un système d’esclavage ou, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude » – Le meilleur des mondes
La croissance, essentielle à la domination de la finance nécessite des travailleurs consommateurs dociles et manipulables. La télévision les divertis par les jeux, les séries, le voyeurisme de la téléréalité et un flot d’informations brutes sans aucune analyse ne jouant que sur la force des images, l’émotionnel et les peurs primaires. On y fait l’apologie de l’oligarchie, des idoles, du consumérisme, de la légèreté, du sexe et de la bêtise.
Consommer c’est être libre et heureux, réfléchir est futile et ennuyeux.
Le vocabulaire est réduit, le sens des mots dévoyé de sorte qu’il n’est plus possible de penser la réalité. L’éducation est réduite à une forme de conditionnement à la servitude et d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensées limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations futiles, moins il peut se révolter.
La destruction des états nations, de la cellule familiale, l’abnégation des identités culturelles, religieuses et sexuelles sont les moyens de supprimer tous leurs repaires aux individus. Ils n’ont alors ni l’environnement social et institutionnel ni les ressources mentales pour s’opposer à la domination mondiale des multinationales et de l’oligarchie financière, politique et capitalistique.
Il faut comprendre que la télévision, la radio et la presse sont des médias unidirectionnels alors que l’Internet est multidirectionnel. Les médias unidirectionnels sont maîtrisés par un petit nombre de personnes soigneusement sélectionnées par les oligarchies politiques et financières afin de délivrer des programmes servant leurs intérêts. L’opinion du citoyen est ainsi formaté, maîtrisé, contrôlé; à l’inverse, sur l’Internet, tous les intellectuels, philosophes et journalistes peuvent s’exprimer, partager leurs analyses et le citoyen peut librement choisir ses sources d’informations, partager ses opinions et en débattre.
Pour maîtriser la liberté de l’Internet, l’oligarchie crée une fausse dissidence sous la forme de médias qui sembles subversifs, comme Mediapart, Rue 89, Le canard enchaîné, le magazine Marianne ou encore des organisations comme Wiki leaks dont la fonction est de canaliser les citoyens les plus critiques sur des sujets sans importance, d’organiser leur indignation, de monter les uns contre les autres et de décrédibiliser les analyses réellement subversives. Et quand le prêt à penser perd trop de terrain, la liberté d’opinion et d’expression n’existent plus. L’Internet tout entier est diabolisé au nom de la démocratie, de la république ou encore de la lute contre un terrorisme fictif ou fabriqué.
Les grands médias qualifient de Raciste, de Terroriste, de Fasciste, de Xénophobe, d’Antisémite, de Négationniste, de Conspirationniste ceux qui analysent les faits, critiquent le système et tentent d’en exposer les fondements. Ces grossiers amalgames visent à empêcher le public d’écouter leurs discours, d’étudier leurs arguments et de débattre de leurs idées. Tout comme ce sont les banques qui dissident de ce qui doit être financé en fonction de leurs intérêts, dans les médias dominants, c’est l’oligarchie qui décide l’information qui doit être diffusée en fonction là aussi de ses propres intérêts…
Quand les profits immédiats passent avant tout le reste et que rien n’est entrepris pour luter contre, alors l’avenir ne peut que s’annoncer sombre et douloureux.
Heureusement, il existe des résistants à tout cela, des résistants que nous nous devons de connaître, soutenir et protéger.
Voici un film utile. Un film qui donne les clés pour comprendre comment des multinationales veulent confisquer le vivant. Un film qui donne envie de se battre pour sauver notre indépendance alimentaire.
Les graines sont-elles une marchandise ou un bien commun de l’humanité au même titre que l’eau ou l’air ? Dans un avenir très proche, les agriculteurs n’auront peut être plus le droit de replanter leurs propres graines. En Europe, une loi émerge pour contrôler l’utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation.
L’histoire que nous révélons dans ce documentaire, c’est celle d’une guerre silencieuse, méconnue et dont l’enjeu est pourtant crucial : notre indépendance alimentaire.
« La Guerre des Graines »
Un film de Stenka Quillet et Clément Montfort
Une production ON Y VA ! media
avec la participation de France Télévisions
du CNC et de TV5 MONDE
avec l’aide de Nova Spot
« La Guerre des Graines » Sur Youtube
« La Guerre des Graines » Sur VK
Découvrez « la Gandhi des graines » : Vandana Shiva
De l’Inde à Bruxelles, en passant par les campagnes françaises et l’Ile du Spitzberg à 1000 kms du Pôle Nord, Stenka Quillet et Clément Montfort enquêtent sur cette Guerre des Graines qui menace plus d’un milliard d’agriculteurs sur la planète.
Les réalisateurs rencontrent des paysans qui doutent, des militants qui tentent d’alerter les opinions publiques et des politiques qui discutent les futures lois. Monsanto, leader sur le marché des semences leur ouvre exceptionnellement la porte de la plus grande usine en Europe.
Sur la scène internationale, Vandana Shiva incarne le combat pour la liberté des graines. Cette scientifique et militante éco-féministe indienne a été classée parmi les cent femmes les plus influentes de la planète par The Guardian en mars 2011. En 1993, elle a reçu le prix Nobel alternatif, un prix décerné chaque année par une Fondation Suédoise à 4 lauréats, “qui offrent des réponses pratiques et exemplaires aux défis les plus urgents auxquels nous devons faire face aujourd’hui”. Vandana Shiva sillonne la planète pour expliquer pourquoi il est important de protéger la liberté d’accès aux graines.
Elle a lancé en 2012 une Déclaration pour la liberté des semences et participé partout dans le monde à des événements pour rassembler les gardiens de semences. Son credo: la liberté des graines garantit l’indépendance des agriculteurs et la souveraineté alimentaire des humains.
Le 10 octobre prochain , les 9 organisations syndicales de la fonction publique ont décidé d’une journée de grève et de manifestation pour dénoncer les attaques du gouvernement Macron faites aux agent-es de la fonction publique. Attaques sur leur pouvoir d’achat, attaques contre les emplois, attaques contre les missions de services publics.
Solidaires, résolument engagé dans le combat contre les mesures de régression sociale, qu’elles soient à l’intention du secteur privé au travers de la loi travail XXL ou à l’intention du secteur public au travers des mesures inscrites dans le Projet de Loi Finance (PLF) 2018, appelle à faire de la journée de grève du 10 octobre un nouveau temps fort de luttes. C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des organisations de notre union à se mobiliser comme nous l’avons fait les 12 et 21 septembre dernier.
Contre les politiques de régressions sociales, dans le privé comme le public, construisons la convergence
A noter que la manifestation sur Paris (départ à 14H00) devrait relier la Place de la République à Nation (en passant par Bastille)
Les préavis de Solidaires Fonction publique et celui commun aux 9 OS de la Fp
A noter que le préavis commun des 9 organisations de la Fonction publique n’abordant pas la notion des convergences Public/Privé, nous avons préféré également faire le notre de façon indépendante en amont.
L’Appel de l’ensemble des organisations syndicales de la Fonction publique.
Nous sommes en 1830. A cette époque, la journée de travail était de 12 à 18 heures et aucune limite n’était fixée par la loi. A cette époque, les salaires variaient entre 50 centimes et 1 franc 50 soit : Entre 70 centimes d’euros et 2,20 Euros sans qu’aucune limite ne soit fixée par la loi.
Insécurité de l’emploi, insécurité du logement, précarité, difficulté de survivre en cas de maladie, vieilles et vieux abandonnés; aucun instrument de solidarité n’était prévu par la loi. Le capitalisme était triomphant rien en effet dans la loi ne l’empêchait d’exploiter à sa convenance la classe ouvrière qui ne disposait d’aucun droit.
Le suffrage était censitaire; seuls les citoyens dont la contribution directe était supérieure à 200 francs avaient le droit de vote, soit 5 électeurs pour 1’000 habitants.
Il n’y avait ni liberté de réunion, ni liberté d’expression et une liberté d’association très encadrée. La loi Le Chapellier de 1791 interdisait « les coalitions de métiers » et les grèves.
En 1803, création d’un livret ouvrier qui permettait à la police et à l’employeur de connaitre la situation de chaque ouvrier.
En 1804, l’article 1781 du code civil stipulait que devant les tribunaux, en cas de litige entre un maître et son ouvrier, « le maître est cru sur son affirmation » autrement dit la parole du maître avait juridiquement plus de poids que la parole de l’ouvrier.
En 1830, la France connaissait une monarchie constitutionnelle. Grâce au suffrage censitaire, la bourgeoisie monopolisait la représentation nationale. Elle était triomphante et l’idéologie libérale devint le dogme unique théorisé notamment par Jean-Baptiste Say et Fréderic Bastiat. C’est cet âge d’or que la grande bourgeoisie contemporaine tente de retrouver et d’instaurer. A cet effet, elle s’attaque aux droits des travailleurs donc du travail, elle démantèle l’ensemble des instruments de solidarité nationale et, d’une manière générale, elle livre au capital une main-d’œuvre sans droit donc totalement exploitable.
La république est bien en marche mais vers le 19ème siècle, vers la monarchie de juillet ; retour vers le passé.
Cette monarchie a duré 18 ans ; du 9 août 1830 au 24 février 1848. Il aura fallu 18 ans au peuple pour la combattre et la renverser. Il aura fallu 6 insurrections :
« L’ETRE HUMAIN FINIRA PAR MONETISER SA PROPRE EXTINCTION »
Ca y est, on y est et on est en plein dedans !
Quand la finance spécule sur les catastrophes naturelles.
Les cat bonds, ce sont de nouveaux produits financiers qui spéculent sur les risques d’ouragan ou de tsunami.
C’est à peine croyable, mais il est aujourd’hui possible de spéculer sur les catastrophes naturelles, de gagner de l’argent sur les marchés selon qu’un tremblement de terre, un tsunami, un ouragan ou un typhon frappe ou non. On appelle ces nouveaux produits financiers, les cat bonds. Rien à voir avec des chats. « Cat », c’est pour catastrophes, « bonds » signifie obligation.
Des produits financiers risqués
Pourquoi ces cat bonds ? Les catastrophes naturelles au cours du XXè et du XXIè siècle n’ont cessé d’augmenter et leur coût a explosé. Par exemple, le tsunami au Japon, le 11 mars 2011, aurait coûté 150 milliards d’euros, l’ouragan Sandy dans l’Atlantique Nord, le 22 octobre 2012, 50 milliards d’euros. Comment ça marche ? Par exemple, un assureur émet des cat bonds pour couvrir les risques d’un ouragan et des investisseurs les achètent. Ces cat bonds sont des produits financiers risqués pourtant ils sont très populaires, car les rendements sont élevés, plus de 10% par an.
Il y a spéculation sur les denrées alimentaires, ce qui engendre des famines dans les pays les plus défavorisés.
(La spéculation alimentaire c‘est un enfant qui meurt de faim toutes les six secondes. L’agriculture mondiale dans l’étape actuelle de son devenir pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains et un enfant qui meurt de faim aujourd’hui est un enfant assassiné !).
Il y a la spéculation sur la faillite d’un pays comme cela a été le cas pour la Grèce, ce qui engendre chaos et misère sociale.
(C’est pendant les crises financières les plus profondes que les grandes banques d’affaires, comme cela est le cas par exemple pour Goldman Sachs, font le plus de profits.)
Il y a maintenant la spéculation sur les catastrophes naturelles.
Mais jusqu’ou iront la cupidité et l’indécence humaine ? On dit que l’homme est un loup pour l’homme mais ce n’est pas vrai, les loups ne se dévorent pas entre eux, en ce qui nous concerne cela va bien au delà !
Le document vidéo qui suit résume ces trois aspects de la spéculation :
Spéculation sur les catastrophes naturelles (Source France Infos TV).
Spéculation sur la faillite d’un pays, la Grèce (Source France 5).
Spéculation alimentaire. (Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde).
Et qui va inexorablement mener notre civilisation à sa perte sauf si les consciences se réveillent et se lèvent comme un seul homme pour une insurrection globale.
Suivie par le média Indépendant Lies Breaker, Dounia participe chaque vendredi aux manifestations pacifistes qui sont organisées contre l’occupation illégale de la Palestine.
Cette semaine, dans le village de Kafr Qaddoum, jour de l’Eid.
« Ma vidéo de la manifestation hebdomadaire dans le village de Kafr Qaddoum, ce Vendredi 01/09/17 (jour de l’Eid) où les soldats ont réprimé en descendant jusqu’en bas du village, en s’en prenant aux civils qui ne manifestaient pas, les gardant en otage le temps de reculer et en tirant dans le jardin d’une maison où un enfant de 14ans à été blessé au ventre par rubber bullet.«
Le système se sentant menacé n’hésite pas a sacrifier les plus lucides, les plus intelligents, les plus audacieux de ses sujets, ceux pour qui l’allégeance ne mène qu’à la servitude. Ils sont nombreux : Coluche, Balavoine, Dieudonné, Bigard, Martin Luther king, John Lennon pour ne citer qu’eux et c’est sans compter les lanceurs d’alertes.
Combien d’entre eux devront encore passer à la trappe avant que le monde dans sa majorité prenne enfin conscience du mensonge dans lequel nous vivons ?
Je vous propose un article qui revient sur la mort de Coluche et en fin d’article un montage vidéo relatant cette affaire en y incluant quelques apparitions dantesques du chanteur Daniel Balavoine.
Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l’expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).
ans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.
L’humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l’avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.
C’est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l’avis de Dieudonné.
Quid de la mort de Coluche ?
Les médias ont menti depuis le début, car ils n’ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d’une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c’est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n’aurait pas eu le temps de le voir.
Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.
France-Soir le 20juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n’ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>
Didier : <<Ah mais, c’est complètement faux ! J’ai tout vu. C’est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l’endroit précis où la tête a heurté. J’ai vu la tête, boum, elle a heurté l’angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d’un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.
Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>
Didier : <<Mais c’est ça qui est faux ! Moi je l’ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>
Coluche était un motard chevronné, et n’était ni bourré ni drogué ce jour-là d’après les analyses scientifiques officielles.
Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s’arrêter et ne pas rentrer dans le camion.
Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C’était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber…devant la cabine du camion. Michel, lui, n’a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d’autre réaction que celle qu’il a eue, parce que c’est un réflexe de motard. Un réflexe, c’est quand t’as pas le temps de réfléchir.>>
Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C’était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n’allait pas vite, encore une fois, ON N’ALLAIT PAS VITE>>.
Didier : <<il roulait vers nous, ça j’en suis sûr. Parce que ça aussi…il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là,c’était comme s’il avait fait exprès, pour nous foutre en l’air, tu vois.>>
Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.
Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d’office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d’éliminer 2 des 3 témoins, qui n’ont pas été entendus lors du procès !
Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.
Et la Gendarmerie de Grasse
C’est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche.
Un barrage, alors que les secours n’étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?
Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu’aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l’accident et l’arrivée des secours.
Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent, alors qu’au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.
Très étrange, non ?
Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d’une livraison anodine dans un camping … totalement inexistant en fait à cet endroit là.
Encore des mensonges.
Après « l’accident », ce chauffeur ne s’est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !
Abracadabrantesque.
Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l’époque, dans les jours qui ont suivi l’accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !
Encore des mensonges.
Didier: <<Attends ! Mais le chauffeur, c’était incroyable ! Ça aussi, ça m’a choqué… Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c’est insensé !
Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c’est un truc de fou. Il ne s’est jamais approché de l’homme qui pouvait n’être que blessé par terre, c’est ce qui m’a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>
Didier s’est adressé au chauffeur : <<T’as vu qui t’a mis par terre ? C’est Coluche ! » Et il n’a pas fait de commentaire. Il ne s’est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain… C’était très bizarre.>>
Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?
Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s’apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.
Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,…) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n’ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>
Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j’avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>
Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>
Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : <<Coluche avait envie d’en découdre avec les socialistes.>>
Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l’idée que l’homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.
Et Mitterrand (à l’époque) faisait tout pour empêcher qu’on parle de sa fille (des centaines d’écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano…mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).
Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c’’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes….>>
Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : « La prochaine sera pour toi ». C’était clair. C’est-à-dire qu’on lui avait annoncé que s’il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,… Il faisait aussi chanter l’Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l’agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.
Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s’attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.
Coluche pensait qu’ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.
Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?
Les dépêches venaient de l’AFP, agence de presse dépendant de l’état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c’est là que l’on retrouve la gendarmerie de Grasse : c’est d’elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l’AFP.
Information ? Non, désinformation plutôt !
Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l’expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.
Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus…par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.
Fondamentalement, les médias n’ont pas enquêté.
Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l’AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l’exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l’exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s’il n’y avait qu’une seule version et aucune contradiction.
Mentir par omission, désinformer par inaction, c’est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.
Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.
Mais je ne suis probablement qu’un cornichon de conspirationniste pour décoder ainsi la mort de Coluche, du moins, beaucoup le penseront peut-être et je n’en ai rien à cirer, car ce n’est qu’un assassinat politique parmi tant d’autres que l’on vous a caché !
Nuit debout, Association du 14 juillet, La Résistance … Où êtes-vous ?
En 68, pas d’Internet, pas de réseaux sociaux, pas de portables, pourtant ça a bougé et pas rien qu’un peut ! Les gens étaient-ils plus éveillés, plus intelligents, plus guerriers ?
50 ans après, c’est près d’un siècle d’acquis sociaux pour lesquels parents et grands-parents se sont battus parfois au prix de leur propre vie et qui en l’espace d’un quinquennat ont fondu comme neige au soleil.
Que c’est-il passé ?
Pourquoi le peuple c’est-il donc laissé tondre aussi facilement, pourquoi c’est-il donc laissé « Sodominer » sans réagir ou presque ?
Je vous propose dans la rubrique « Histoire et Instruction » un petit retour en arrière sur ce qu’a été cette page historique de la France.
Mai 68, l’équipe de Continents sans visa, emmenée par Alain Tanner et Jean-Pierre Goretta est à Paris pour rencontrer cette jeunesse estudiantine, à l’origine du mouvement de protestation contre le pouvoir gaullien et la bourgeoisie.
Le mal-être d’une France pourtant prospère éclate aussi dans les usines occupées par les ouvriers. Mais l’union des travailleurs et des étudiants ne se fait pas, notamment en raison des accords de Grenelle, négociés les 25 et 26 mai, qui améliorent la condition des ouvriers.
Une grande manifestation sur les Champs-Élysées à l’appel de la droite, la dissolution de l’Assemblée nationale et le triomphe des gaullistes aux élections anticipées le 30 juin mettront un terme à la crise politique.