Accords-cadres entre la Suisse et l’Europe, les syndicats tirent la sonnette d’alarme

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«On n’est pas contre un accord-cadre, on est contre qu’on sacrifie les conditions de travail des Suisses ou des résidents en Suisse pour faire plaisir à l’Europe».

Le renforcement des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes reste la meilleure voie!

« Même si l’Europe a fait des petits pas, mais des touts petits pas, par rapport à la protection des travailleurs, notamment avec cette directive des détachés, on est très très loin de ce que l’on connait en Suisse et ce que propose l’Europe comme alternative, ce n’est pas quelque chose qui va pouvoir nous permettre de protéger les salaires en Suisse.

Et c’est la raison pour laquelle nous les syndicats, avons fixé des lignes rouges depuis 2013. Ces lignes rouges étaient une condition pour notre soutien, ainsi que le soutien de la population à cette voie bilatérale. On a donc dit qu’il ne fallait pas la remettre en question.

Notre problème n’est pas que nous soyons contre un accord-cadre par principe, nous sommes contre que l’Europe négocie et que les conditions de travail des Suisses ou des résidents suisses pour faire plaisir à l’Europe et puis finalement abandonner nos conditions de travail et notre qualité de vie. »

Alors que l’économie suisse se porte bien avec des prévisions de croissance de 2,9% du PIB pour 2018, un taux de chômage au plus bas depuis 10 ans, moins de 2,4% c’est par des moyens peu scrupuleux tels que le chantage avec notamment l’équivalence boursière que l’UE tente un rapprochement avec la Suisse.

Stéphane Guibert

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Suisse : Le Conseil fédéral cède au chantage de l’UE et paie sans contrepartie

Le Conseil fédéral a informé une fois de plus aujourd’hui sur l’état des négociations concernant le projet d’accord-cadre avec l’UE. Il est de plus en plus évident qu’il se laisse instrumentaliser par l’UE dans les négociations de celle-ci avec la Grande-Bretagne.

Au lieu de s’incliner devant Bruxelles, le Conseil fédéral devrait enfin avoir le courage d’interrompre les négociations. L’UE exige de la Suisse la reprise automatique de son droit, si bien que les Suissesses et les Suisses devraient déposer leur droit de vote à Bruxelles. Le Conseil fédéral a en outre décidé aujourd’hui de verser une dite contribution à la cohésion de l’UE de 1,3 milliard de francs sans obtenir aucune contrepartie, un cadeau qui sera payé par les contribuables suisses.

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de verser une nouvelle contribution de plus d’un milliard de francs au fonds de cohésion de l’UE. Outre le montant de 1,1 milliard de francs basé sur la loi sur l’aide aux pays de l’est, le Conseil fédéral projette d’offrir 200 millions de francs à Bruxelles au titre de la migration. Il se fonde en cela sur la loi sur l’asile. Le gouvernement mêle ainsi des thèmes qui n’ont aucun rapport entre eux, ce qui est une violation évidente du principe de l’unité de la matière. L’UDC invite donc le Conseil fédéral et les autres partis à adopter un arrêté soumis au référendum afin que les Suissesses et les Suisses puissent se prononcer sur ce cadeau insensé de 1,3 milliard de francs offert à l’UE.

Face à une UE qui défend sans concession ses propres intérêts, la tactique maladroite du Conseil fédéral dans ces négociations donne envie de rire ou de pleurer. Aussi, l’UDC invite-t-elle le gouvernement à mettre fin à cette tragicomédie. L’accord-cadre visé impose à la Suisse de reprendre automatiquement du droit de l’UE ou, comme le dit le président de la Commission européenne, de partager la souveraineté avec l’UE. En cas de litige, il appartiendrait à la Cour de justice de l’UE, donc à des juges étrangers, de trancher. Et au cas où les citoyennes et citoyens suisses refuseraient d’appliquer les décisions de Bruxelles, l’UE pourrait décréter des sanctions. La Suisse doit enfin parler clair et faire comprendre à l’UE que nous voulons des bonnes relations avec elle, mais comme État souverain, donc sans la reprise automatique de droit étranger.

En fait, tout le monde devrait avoir compris depuis quelques mois les enjeux de cette affaire. Il s’agit finalement de la sauvegarde de la démocratie directe: aujourd’hui la gauche se rend enfin compte que la Suisse serait contrainte de reprendre le droit de l’UE pour la protection de ses salariés, demain les Suissesses et les Suisses seraient concernés dans tous les domaines: exportation des prestations complémentaires AVS dans les pays de l’UE, hausse des impôts, citoyenneté européenne, institutions étatiques (interdiction des banques cantonales, des assurances cantonales des bâtiments, etc.), accord de libre-échange de 1972, règlementation des transports, renvoi des étrangers criminels, répartition des réfugiés économiques selon les règles de l’UE, paiement de la totalité des indemnités de chômage des frontaliers, etc.

Il est hors de question de brader le droit de vote des Suissesses et des Suisses. La souveraineté législative des citoyens suisses dans leur propre pays doit être sauvegardée dans tous les cas.

Source : UDC Suisse

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Suisse : Esther Mamarbachi, star du petit écran quitte le débat

Esther Mamarbachi, journaliste et  ex-productrice de l’émission de débat Infrarouge.

J’ai tout essayé, je vous le promets. Les larmes, le chantage, la flagornerie, la corruption et même la contrainte physique. Mais je n’ai rien pu faire. Sa décision était mûre, irrévocable. C’était son dernier mot. Après dix ans aux commandes de l’émission, Esther Mamarbachi quitte Infrarouge. Comme ça, pouf. Plus d’Esther à la rentrée, dans le soir de nos mercredis d’automne. Il faudra s’y faire. Esther Mamarbachi a décidé de se couper la parole. Qui l’eût cru?

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

Bien dommage pour ma part.

Dans l’émission de débat d’actualité « Infrarouge » de la RTS qui est toujours très animé et dont je ne manque pour ainsi dire aucun numéro, Esther Mamarbachi que j’ai la chance de connaitre personnellement et avec laquelle j’ai été voisin durant 6 ans apportait à ces soirées quelque chose de plus.

Sans Cette présentatrice au charisme et au professionnalisme hors du commun, Infrarouge perd une grande partie de son âme.

Stéphane Guibert

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Climat : Conséquences du manque de pluie et des fortes chaleurs, un lac complètement asséché en Suisse

La sécheresse et le manque de précipitations touche le lac des Brenets dans le canton de Neuchâtel (Suisse). Il est presque totalement asséché et se situe à 7 mètres en dessous de son niveau habituel. Pour remédier à ce problème il faudrait 3 jours de précipitations ininterrompues afin de pouvoir remettre les bateaux à flot. Ce que ne prévoit pas la météo dans l’immédiat.

Explications en vidéo

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

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Suisse : Jean-Claude Juncker balaie l’accord « light » avec la Suisse

« Je veux un accord d’ensemble »: interrogé jeudi par la RTS, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a balayé l’idée d’un accord « light » avec la Suisse tel que l’envisage le Conseil fédéral.

Concernant l’accord institutionnel négocié avec la Suisse, Jean-Claude Juncker douche les espoirs helvétiques d’une négociation par étapes ou d’un accord « light ». « Je suis contre le saucissonnage », déclare le Luxembourgeois, ajoutant que « les États membres ont des idées arrêtées sur le sujet ».

Pour le président de la Commission européenne, le temps presse pour la Suisse, car après lui, « ça pourrait être franchement mauvais ». « Négociez avec moi, concluez avec moi, parce que d’ici une année je ne serai plus là et vous allez voir », assure Jean-Claude Juncker.

« Faites-le maintenant »

Le dirigeant européen estime aussi qu’il faut « régler une fois pour toutes les relations entre la Confédération et l’Union européenne et je vous le redis: ‘Faites-le maintenant' ».

Jean-Claude Juncker explique en outre que la Suisse doit régler son cas avant le Brexit: « Le temps presse parce que nous sommes en train de négocier avec le Royaume-Uni. Je ne veux pas qu’une négociation 1 empiète sur une négociation 2, ça va compliquer notre démarche des deux côtés. »

Pas d’illusions sur une adhésion de la Suisse à l’UE

Quant à une possible adhésion, un jour, de la Suisse à l’Union européenne, le président de la Commission avoue avoir changé d’avis: « J’avais des illusions. Les Suisses ne renonceront jamais à leur souveraineté. »

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Il ne fait pas bon devenir senior en Suisse !

« Ce curateur est venu me voir, il n’a pas parlé, il n’a pas essayé de faire connaissance avec moi. Il a fait des notes sur mes meubles et puis il m’a dit : « Ramassez ce que vous voulez prendre avec vous parce que j’ai trouvé une place pour vous dans cet EMS, il faut y aller tout de suite ».

Quelques jours après, j’ai voulu retourner chez-moi pour chercher des affaires, mon appartement avait été vidé. Les albums photos de ma famille, de mon enfance, de mes voyages, de mes études … Tout a été brûlé ! »

Le seul crime que Rita cette nonagénaire ait commis , c’est d’être une senior. C’est malheureusement le sort qu’attendent une grande partie de nos petits vieux qui sont envoyés, une fois usés, dans ce qu’eux-mêmes qualifient de mouroirs.

Dans cette société hyper consumériste, à partir du moment où l’on ne produit plus, on est parqué. En suisse les rentes vieillesse ont d’ailleurs comme abréviation ces trois lettres :  A.V.S, Assurance-vieillesse et survivants. Nous ne sommes plus très loin du film : Soleil vert.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

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Environnement & Suisse : Une autoroute couverte de panneaux solaires pourrait voir le jour en Valais

Couvrir les autoroutes suisses de panneaux solaires et remplacer à terme le parc nucléaire, c’est l’ambition de la société zougoise Servipier. Un projet pilote pourrait voir le jour d’ici 2020 en Valais, a appris la RTS.

Servipier a signé le 22 août une convention avec l’Office fédéral des routes (OFROU). Cette étape était cruciale en vue de la mise à l’enquête, espérée ces prochains mois, de ce premier projet. Dans l’idéal, les travaux pourraient débuter à l’automne 2019 et durer huit mois. Leur coût est estimé à 50 millions de francs, entièrement financés par le secteur privé.

Concrètement, il s’agit d’ériger une structure métallique au-dessus de l’autoroute A9 à Fully, en Valais, sur pas moins de 1,6 kilomètre. Celle-ci serait ensuite recouverte de près de 37’000 panneaux solaires, qui permettrait de produire 19 GWh par an, soit la consommation d’environ 20’000 personnes.

L’ensoleillement généreux du Valais semble avoir été un critère important dans le choix de Servipier, tout comme la présence d’un long bout droit d’autoroute à Fully. Par ailleurs, la vallée du Rhône étant propice à la production d’énergie éolienne, les infrastructures pourraient également récupérer cette énergie. Enfin, la proximité d’installations hydroélectriques permettrait de créer des synergies.

Sécurité des usagers assurée

Avec ce concept, Servipier a des ambitions mondiales. Rien qu’en Suisse, selon la société zougoise, il serait possible d’exploiter de la sorte quelque 750 kilomètres d’autoroutes. Deux autres projets sont au stade du développement en Suisse alémanique et n’ont pas encore été présentés à l’Office fédéral des routes, note l’entreprise.

Interrogé par la RTS, Jean-Bernard Duchoud, vice-directeur de l’OFROU, confirme l’intérêt de la Confédération. Selon lui, il s’agit d’un projet novateur qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie énergétique 2050. Le tronçon sera mis à disposition par Berne, mais aucune subvention n’est prévue. La procédure de mise à l’enquête sera de l’ordre du canton.

Selon l’OFROU, les garanties nécessaires en termes de sécurité des usagers de la route ont été fournies. Le directeur de Servipier Laurent Jospin, ingénieur établi à La Chaux-de-Fonds, précise d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle les coûts du projet sont aussi élevés.

Source et crédit audio : Radio Télévision Suisse

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François Asselineau : SALLE ARCHI-COMBLE AVEC 126 PERSONNES POUR MA CONFÉRENCE À L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE LE 7 SEPTEMBRE 2018!

Nous postons ici une petite vidéo de 2 minutes montrant les spectateurs et les applaudissements qui ont conclu la fin de la conférence de François Asselineau (avant la séance de questions du public), tenue à Genève le vendredi 7 septembre. (La vidéo tournée par un amateur n’est pas de bonne qualité mais elle permet de bien mesurer le nombre et la ferveur du public).

Cette conférence, qui portait sur le thème « Les origines cachées de la construction européenne », a fait salle plus que comble puisqu’elle a attiré 126 personnes dans une salle dont la contenance était de 100 personnes (des spectateurs ont dû rester debout ou s’asseoir sur les marches de l’amphi).

Cela représente une affluence tout-à-fait inattendue pour un vendredi après ensoleillé du début septembre, alors que nous sommes en période de « jeûne genevois » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Je%C3%BBne_genevois) dont profite les habitants de la ville pour partir en week-end.

La conférence, suivie d’une série de questions-réponses avec le public, a passionné l’auditoire et une quarantaine de spectateurs ont passé la soirée dans un restaurant de Genève en compagnie du président de l’UPR jusqu’à une heure avancée de la nuit.

François Asselineau en est persuadé: la montée des populismes européens, la décision des Britanniques d’aller de l’avant avec le Brexit et la chute brutale de popularité d’Emmanuel Macron prouvent que «les événements [lui] donnent raison». Une conjoncture parfaite, donc, pour venir présenter en Suisse, à partir de vendredi, son projet de «Frexit»: un divorce le plus rapide possible entre la France et l’Union européenne. Cela à une semaine de la visite officielle à Paris du président Alain Berset, où celui-ci viendra défendre l’idée d’une sortie par le haut aux pourparlers entre Berne et Bruxelles: «La Confédération est l’exemple qui démontre l’urgence de ce Frexit, explique François Asselineau au Temps. Votre pays est prospère, indépendant, respecté. Il est temps d’en finir avec cette construction communautaire dont les peuples ne veulent plus, et que la majorité des médias défendent envers et contre tout.»

A 61 ans, l’ancien candidat à l’Elysée sait pourtant que son très maigre score du premier tour – 0,92%, en neuvième position – de la présidentielle française l’a rangé, pour beaucoup, dans les rangs des «très petits candidats» condamnés aux marges de la politique hexagonale. Lui s’en défend, attribuant l’apparente réticence des Français à voter pour lui… à «l’omerta médiatique» qui verrouille l’Hexagone. «Macron a eu près de 30% du temps de parole dans les médias. Il obtient 24% des voix au premier tour. Donnez-moi autant de place dans les médias pour expliquer le Frexit et vous verrez que mes résultats prendront l’ascenseur», justifie-t-il. Cette discrimination de la part de la presse et de la radio-télévision sera au cœur de ses interventions à Genève vendredi à 15h30 (Uni Mail), à Morges samedi (Romantik Hotel, 14h30) et à Neuchâtel dimanche (salle de la paroisse Notre-Dame, 14h). «La presse helvétique, au moins, me donne la parole. En France, le débat sur l’Union européenne est interdit!»

« Les Français ne pensent pas au Frexit parce qu’ils le croient impossible. […] Mais quand je leur explique que c’est tout à fait faisable, leur attention devient maximale »

Le Frexit fait-il des progrès dans l’opinion française? On peut en douter, même si le président français lui-même a reconnu en janvier 2018, lors d’un entretien avec la BBC britannique, que le oui à un référendum sur la sortie de l’UE pourrait l’emporter en France. Les pétitions en ligne pour sortir de l’Union n’ont recueilli jusque-là que quelques centaines de signatures. Un sondage de 2016, en pleine campagne pour le Brexit au Royaume-Uni, donnait toutefois 45% des Français en faveur d’une consultation populaire sur la sortie de l’UE. Alors? «Je ne peux pas tenir une réunion publique sans que la question suscite aussitôt un attroupement, affirme ce haut fonctionnaire, inspecteur général des finances, longtemps conseiller dans différents cabinets ministériels. Les Français ne pensent pas au Frexit parce qu’ils le croient impossible. On est dans le domaine du dogme. Mais quand je leur explique que c’est tout à fait faisable, leur attention devient maximale.»

«On cache la vérité aux Français»

En Suisse, les conférences de François Asselineau porteront, entre autres, sur «l’histoire secrète de la construction européenne». Attention, bulldozer! Le très sérieux spécialiste des finances publiques, énarque promotion Léonard de Vinci, fait un lien direct entre les projets de Hitler pour le continent européen et l’actuelle UE! De quoi, sans doute, expliquer le peu d’empressement des médias français à venir recueillir ses confidences et son expertise. La chaîne russe RT, le site Spoutnik ou la télévision française de gauche radicale lui ont ouvert en revanche leurs portes et leurs micros. Convergence souverainiste et ingérence russe? «Je dis à RT ce que je dis au Temps. Le Frexit est la seule solution qui permettra à la France de retrouver son indépendance. Point. On cache la vérité aux Français. Ou, en tout cas, on tue dans l’œuf le débat qui devrait avoir lieu, à moins d’un an des élections européennes. C’est une question de démocratie, vu l’importance des enjeux.» L’argument, en tout cas, n’a pas porté lors des dernières élections législatives: aucun candidat de l’Union populaire républicaine (UPR), le parti présidé par François Asselineau, n’est parvenu au second tour. Et au niveau national, la formation a enregistré dans la France entière 148 734 suffrages, soit 0,67% des votes exprimés…

Source : Le temps/CH

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Suisse : L’économie suisse à le vent en poupe

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a crû de 0,7% au 2e trimestre par rapport au trimestre précédent, a annoncé jeudi le Secrétariat d’État à l’économie (Seco).

Le Seco a également revu en hausse le PIB au premier trimestre à +1,0%, contre +0,6% précédemment.

Sur un an, la croissance conjoncturelle se révèle tout aussi solide, le PIB progressant de 3,4% entre avril et juin, après une expansion de 2,9% de janvier à fin mars (chiffre révisé en hausse).

Le PIB helvétique s’est placé dans le haut de fourchette des prévisions des économistes, qui anticipaient une croissance de 0,5% à 0,7% sur un trimestre. Sur un an, l’accélération a même dépassé les attentes qui visaient une hausse entre de 2,4% à 2,6%.

Embellie pour l’industrie

Les statisticiens fédéraux ont estimé que « l’industrie suisse (est) en pleine croissance », le PIB ayant affiché « pour le cinquième trimestre consécutif une expansion supérieure à la moyenne », a indiqué le Seco.

Selon ce dernier, « l’industrie manufacturière, qui connaît une embellie remarquable depuis le printemps 2017, est le principal moteur de la croissance ». Ce secteur a ainsi affiché une hausse de 1,5%.

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Science & vie : Le miel et les abeilles, plus qu’un métier, une passion

Travailleuse, écologiste, pacifiste: emblème de démocratie et de justice, figure de dévouement et de clémence, l’abeille fascine l’homme depuis la nuit des temps. Son nectar divin, ambré, doré, translucide se décline en d’infinies nuances de parfums et de goûts, soigne les rhumes et recouvre nos tartines du matin. Mais qu’est-ce qui se cache derrière le pot? Qu’est ce qu’un miel bio et en quoi diffère-t-il d’un miel traditionnel ?

Quand un essaim tombe dans son jardin genevois en 2013, Stéphanie Vuadens n’imagine pas que cela va changer le cours de sa vie. «Pourquoi ne pas faire du miel?» Ses enfants et son mari lui lancent le défi. Avec une ruche installée sur le toit de sa maison, elle commence à étudier leur comportement et tombe raide dingue de leur mode de vie. «Au début, c’était comme un jeu. Puis j’ai croché.» La première récolte de miel est un succès. Ses enfants, Maxence et Alexandre, l’appellent le «Bonbon», «parce qu’il est doux et très sucré». Ou surnomment un autre «Princesse», parce qu’il est blond comme la chevelure des héroïnes de leurs contes; un autre encore «Superman», qui est plus corsé et brun cuivré.

Encouragée par les éloges, Stéphanie quitte son travail dans l’industrie pharmaceutique, dévore des bouquins d’apiculture biologique et achète 20 ruches. Ce n’est pas le côté commercial qui l’intéresse, même si aujourd’hui, avec ses 200 ruches, elle est la seule apicultrice professionnelle du canton de Genève. Comme investie d’une mission, elle materne ses abeilles, respecte leur rythme et nourrit la colonie avec le miel qui est le sien. «Pour qu’elles soient en pleine forme, il faut leur donner du temps. C’est un travail minutieux, qui demande beaucoup de patience au fil des saisons et des années.»

La seule intervention qu’elle se permet est la mise en pot. Ni chauffé, ni rallongé au sucre ou au sirop, ni coupé avec d’autres miels, son miel est 100% naturel. Et genevois, puisqu’il vient d’emplacements fleuris de la campagne de la République. Et ses jolis pots aux 1000 nuances dorées, eux aussi faits maison, on les trouve chez Manor, et maintenant chez Globus Genève et Lausanne.

Venez goûtez la nouvelle récolte 2018, chez Manor Cornavin.
Du mardi au vendredi de 16h à la fermeture et samedi toute la journée.
Je me réjouis de vous rencontrer
A bientôt Stéphanie

Crédit vidéo : Léman bleu

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