Bien qu’au départ de cette mobilisation Nationale des Français, la hausse des taxes sur les carburants ait été le leitmotiv, face caméra, de nombreux manifestants font part de leur ras-le-bol et tout y passe : les retraites, la baisse du pouvoir d’achat, les privilèges accordés par l’État aux plus riches et ce au détriment des petites gens, la manipulation des médias mainstream etc … En fin de reportage, on demande même à l’actuel locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron, de s’en aller.
Il faut noter dans ce reportage, la passivité des forces de l’ordre qui interviennent même en faveur des Gilets jaunes lors d’une altercation et le « Hourra » des manifestants en faveur de ces mêmes forces de l’ordre, ce que l’on ne voit jamais dans les innombrables vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Les Français sont fatigués d’une politique qui ne va que dans le sens des intérêts d’une économie néolibérale dont les seuls bénéficiaires sont : les actionnaires, les banques et une minorité de nantis. Un éveil soudain, une insurrection qui après avoir été mitonnée à petit feu sous cocotte minute durant de longues années semble vouloir aujourd’hui et soudainement exulter en hurlant sa colère face à un système rendu inhumain.
Dimanche 18 novembre, une séquence diffusée dans le journal de nos confrères de France 3 Aquitaine a fait beaucoup réagir les internautes. Alors qu’une journaliste évoquait en direct un point sur le blocage des gilets jaunes à Bordeaux et l’arrivée des CRS face aux manifestants, la présentatrice sur le plateau a brutalement interrompu la séquence, « On est obligé de couper ce direct » (à la 40e seconde de la vidéo ci-dessous).
Le bilan des incidents autour des blocages des gilets jaunes a été revu à la hausse ce dimanche : 409 blessés dont 14 grièvement, 282 interpellations. La nuit a été « agitée sur certains sites » a constaté le ministère de l’Intérieur. Une manifestante avait été mortellement blessée samedi à un barrage filtrant à Pont de Beauvoisin.
Ce dimande 18 novembre sur France 3, la journaliste Loriane de Cazanove commentait en direct la manifestation des gilets jaunes sur rocade de Bordeaux . Elle a été interrompu en plein exercice. Son tort ? Avoir décrit selon elle des violences policières visant des manifestants en gilets jaunes.
Une pratique qui serait de plus en plus courante chez France Télévision : le 15 juillet, un journaliste a été interrompu en plein direct alors qu’il décrivait les violences sur les Champs-Elysées.
Peu après minuit, le 15 juillet, au cours de l’émission Soir 3 sur la chaîne de service public France 3, le reporter qui commentait en direct les débordements sur les Champs-Elysées à Paris après la victoire de l’équipe de France de football a été lui aussi interrompu en plein exercice. Dans un communiqué, le syndicat Force ouvrière avait dénoncé une «censure absurde».
A cet instant, après 46 secondes intenses, l’animatrice en plateau intervient en lui coupant la parole à 4 minutes sur la vidéo : «On reviendra vers vous tout à l’heure, Clément.» Mais le journaliste ne reviendra pas à l’image.
Le JT de France 3 Aquitaine aux ordres censure en direct une journaliste qui évoque des menaces policières !!!
Ils étaient près de 244’000 (chiffre recensé par les différentes préfectures et par des sources provenant de l’État français) sur les routes de France samedi pour protester contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat.
Une mobilisation bien mitigée pour un ras-le-bol généralisé ! (ndlr.)
Selon le président Emmanuel Macron, les Français sont réfractaires au changement et selon l’économiste et entrepreneur Charles Gave, Macron réforme la France à tour de bras alors qu’il se garde bien de toucher à toutes les chasses gardées de l’État. Il devrait en priorité détruire tous les privilèges indus qui existent dans l’État. Il devrait détruire les privilèges que les politiques ont de toucher cinq ou six retraites…
C’est lors d’une visite du président Emmanuel Macron dans la petite ville d’Albert, dans la Somme et dans le cadre de son itinérance mémorielle qu’une trentaine de manifestants se font écarter par la Police. Face caméras, Corinne Delattre, retraitée et organisatrice de la manifestation fait une déclaration qui ne peut qu’émouvoir.
Elle s’adresse les larmes au yeux au CRS qui l’empêche d’avancer :
« Quand c’est votre fils ou votre fille qui sera à ma place, est-ce que vous agirez de la même manière ? Regardez ce qui se passe ! On est juste une trentaine avec des gilets jaunes et une chanson, on fait juste ça et vous voyez comment on nous traite ? Et voilà … J’ai travaillé toute ma vie pour l’État pour en arriver là !
A la sortie du Ministère de la Santé, interview de Rachid Soukhmani (Président de l’ADTS – Association pour la Défense des Transporteurs Sanitaires) Les ambulanciers demandent un « gel de l’article 80 » qui régit les dépenses relatives aux transports inter hospitaliers.
Tant que les requêtes des ambulanciers ne seront pas prises en compte, ils continueront à bloquer le périphérique.
Eléonore Perise (collectif handi-Cap’) nous donne un exemple ; dès maintenant ce seront les parents qui devront payer les ambulances, pour qu’elles transportent leurs enfants (lourdement) handicapé, jusque chez eux.
Cette scène c’est déroulée ce matin sur le périphérique en début de cortège, on assiste à une intimidation de la part d’un agent des forces de l’ordre à l’encontre du journaliste Laurent Bortolussi qui travaille pour l’agence Line Press et qui était sur place afin de couvrir l’évènement.
François Asselineau, Président-Fondateur du parti politique UPR face à ses irréductibles empêcheurs de tourner en rond, les grands médias mainstream.
Je ne fais pas de politique mais les idées et les analyses de François Asseineau que je suis sur les réseaux sociaux depuis bientôt 10 ans m’ont toujours captivé pour ne pas dire fasciné. C’est en tombant par hasard sur l’une de ses conférences il y a bien longtemps, (les huiles de vidange dans la mayonnaise), alors que je ne connaissais ni l’homme et encore moins son parti, que j’ai commencé à lui tendre une oreille particulièrement attentive.
Taxé de conspirationnisme par les médias qui lors des élections de 2017 ont confirmé leur mépris vis à vis de cet homme et de ses idées en ne lui accordant que très peu de temps d’antenne, François Asselineau à qui j’ai eu la chance de serrer la main en me présentant lors de son passage à Genève dans le cadre d’une conférence sur les origines de l’Europe, est un homme, qui bien que pour moi, la politique, aujourd’hui, ne soit plus représentative de l’attente des peuples, mérite une attention toute particulière ne serais-ce que par son bagage impressionnant quand à ses connaissances de l’histoire, la qualité de ses analyses et l’authenticité de ses sources.
Je ne suis pas affilié à l’UPR comme je ne suis affilié à aucun parti politique. Le but de ce billet est de saluer un homme qui a su, en allant à contre courant, dévoiler une partie de ce qui se cache en dessous de l’aspect visible de l’iceberg tout en tentant de réveiller une population qui ne cesse de se perdre dans les méandres d’une actualité pré-programmée.
Un sketch de Dany Boon sur la jeunesse actuelle et sa maîtrise du français et de l’orthographe
Réalité exagérée et caricaturée comme cela se doit dans tous les sketchs humoristiques mais qui reflète Ô combien une triste réalité en ce qui concerne le niveau de connaissances en français chez une grande partie des jeunes d’aujourd’hui.
Après la réforme de l’orthographe, peut-être va-t-il falloir créer un nouveau dictionnaire : Le Larousse du SMS et pendant que l’on y est, pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas réformer aussi les mathématiques en supprimant purement et simplement les fractions ?
L’éducation se raréfie drastiquement chez le citoyen lambda alors que les privilégiés eux fréquentent les plus hautes écoles. Curieux de voir ce qu’il en sera d’ici une décennie ou deux.