Maltraitance : Ces mots qui peuvent détruire une vie

Certaines phrases entendues dans son enfance peuvent blesser toute une vie. Ne prononçons pas les mots qui font mal.

Deux associations de lutte contre la maltraitance alertent sur les petites phrases adressées par les parents aux enfants. Des mots qui peuvent laisser des séquelles à l’âge adulte.

  • « Tu ne devrais pas mettre ce tee-shirt, il te fait des gros bras. »
  •  « Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi. »
  •  « T’es une moins que rien. »
  • « Si j’avais su, j’aurais pas fait d’enfant. »

Telles sont les paroles blessantes mises en scène dans un clip des associations Observatoire de la violence éducative ordinaire (Oveo) et Stop VEO Enfance sans violences. Des paroles prononcées par des adultes que ces derniers ont entendues lorsqu’ils étaient enfants.

Les violences éducatives « minimisées »

Ces deux associations lancent la première campagne de sensibilisation sur l’impact des violences verbales prononcées par les parents dans le cadre de l’éducation de leur enfant. Parce que « certaines phrases entendues dans son enfance peuvent blesser toute une vie », préviennent-elles à la fin de la vidéo, « ne prononçons pas les mots qui font mal ».

« On minimise systématiquement la problématique des violences éducatives ordinaires, dénonce pour BFMTV.com Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne et maître de conférences à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Jamais on ne se permettrait de parler à un adulte comme on se permet de le faire à un enfant. »

« Des petites phrases répétées tout au long de l’enfance »

Cette campagne, qui vise à « faire réfléchir sur nos pratiques éducatives », sera diffusée sur plusieurs chaînes de télévision à partir de ce vendredi. « On a tous une petite phrase qui a marqué notre enfance », pointe les deux associations qui veulent ainsi susciter une « prise de conscience ».

« Ce sont des petites phrases répétées tout au long de l’enfance, comme des comparaisons avec les frères et sœurs, des menaces ou des petites humiliations, explique pour BFMTV.com Céline Quelen, présidente de Stop VEO Enfance sans violences. Moi, mon père me disait que j’étais trop maigre et que je ne trouverais pas de mari. Les violences éducatives ordinaires envers l’enfant, qu’elles soient d’ordre psychologiques ou physiques et pratiquées par de nombreux parents, sont tolérées par la société, estimant que cela fait partie intégrante de l’éducation, que c’est un droit de correction. Il y a urgence. »

Des violences verbales, invisibles et a priori anodines, qui ne sont pourtant pas sans séquelles et peuvent avoir des répercussions des années plus tard. « Cette dévalorisation répétée peut avoir un impact sur la santé de l’enfant, son développement, ses acquisitions et sur l’adulte en devenir qu’il va être », pointe Gilles Lazimi, également membre du Haut Conseil à l’égalité.

« Réparer » les mots malencontreux

Oveo et Stop VEO appellent ainsi à la création d’un nouveau texte législatif afin d’interdire toute violence à l’égard des enfants. Début 2017, l’article qui complétait la définition de l’autorité parentale du code civil en précisant qu’elle excluait « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles  » -interdisant ainsi la fessée- a été censuré par le Conseil constitutionnel.

« On veut une loi symbolique, ajoute Gilles Lazimi. Le but n’est pas de culpabiliser, de pénaliser mais de sensibiliser afin que ces pratiques disparaissent. Le droit de correction existe toujours dans les tribunaux, certains avocats ou juges y faisant référence. On aimerait aussi entendre la ministre de la Santé sur ces violences. »

D’autres pratiques doivent ainsi être préférées, estime Céline Quelen. « Si une parole malencontreuse échappe à un parent en colère, il faut s’en rendre compte et la réparer. Il faut aussi faire prendre conscience à l’enfant qu’il a le droit de s’exprimer afin de faire comprendre aux parents que les limites ont été franchies. Tout cela passe par une relation de confiance et de bienveillance. »

Et pour rappel :

L’erreur que font beaucoup de parents, c’est de voir leurs enfants au travers de leur propres yeux sans tenir compte du fait que l’enfant est un être à part entière, il construit son avenir avec ses rêves, ses illusions, ses espoirs, ses motivations. Les parents doivent être un levier leur permettant l’accomplissement de leur être et non un tuteur rigide et égoïste.

Stéphane Guibert

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O.N.U et casques bleus, L’envers du décor

Les Casques bleu de l’ONU, notamment des soldats Français, violent femmes et enfants en les obligeant à avoir des rapports sexuels avec des animaux dans des pays déjà ébranlés par la guerre.

Une affaire en cachant une autre, l’émotion tarie, on entend plus parler de ces scandales qui ont éclaboussés l’honorable institution internationale.

Cette vidéo remonte à 2016 et mettait en évidence les dysfonctionnements de ces institutions censées pourtant apporter aide et réconfort à des populations meurtries par la guerre.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Il n’y a pas un jour où une affaire touchant des enfants ne soit révélée, discrètement dans les médias mainstream mais plus largement dans les médias de réinformation ou par des lanceurs d’alerte. Mais de ne plus, ou moins en parler suffit-il pour penser que tout est rentré dans l’ordre ? Rien n’est moins sûr.

Celhia de Lavarène, journaliste en poste à New-York pour plusieurs médias français et auteur du livre « Les étoiles avaient déserté le ciel » revient sur ce triste épisode lors d’une interview.

Les articles pullulent sur le web

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

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La vidéo du jour : Une journaliste américaine fond en larmes en présentant un sujet sur les enfants des migrants mexicains

Rachel Maddow cries on air  /Credit: MSNBC

En direct, la journaliste américaine Rachel Maddow reçoit l’information que les bébés de migrants sont envoyés dans des centres de détention par l’administration Trump.

La présentatrice TV Rachel Maddow s’effondre en larmes lorsqu’elle apprend le sort des enfants migrants dans son pays qui sont enfermés dans des cages, séparés de leurs parents, près de la frontière mexicaine :

« C’est incroyable ! L’administration Trump a envoyé des bébés et des jeunes enfants dans au moins trois refuges pour âge tendre au sud du Texas. les avocats et fournisseurs médicaux … On va arrêter là …  Désolé, c’est tout pour ce soir, on se retrouve demain. »

Et pour rappel :

Des enfants de migrants clandestins séparés de leur parents, cette politique “tolérance 0” menée par l’administration Trump scandalise les États-Unis.

Dès l’âge de 5 ans, les enfants de migrants illégaux sont séparés de leurs parents, ils sont placés dans des cages et entassés dans des camps. Une cage “accueille” jusqu’à 20 enfants qui dorment avec des couvertures de survie sur des matelas de fortune.  Au total, 2’000 enfants et adolescents ont ainsi été séparés de leurs parents en l’espace de deux mois.

Il s’agit d’un durcissement de la politique aux frontières instaurée par le procureur général Jeff Sessions, du jamais vu aux États-Unis.

Jusqu’à présent, les migrants traversant la frontière pour la première fois étaient jugés pour délit mineur puis relâchés mais désormais, ils seront considérés comme criminels même si ils sont demandeurs d’asile ce qui donne aux autorités le pouvoir de retirer la garde de ces enfants à leurs parents.

G.S

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États-Unis « Make America great again » : Politique migratoire, « tolérance 0 » pour les mexicains

Des enfants de migrants clandestins séparés de leur parents, cette politique « tolérance 0 » menée par l’administration Trump scandalise les États-Unis.

Dès l’âge de 5 ans, les enfants de migrants illégaux sont séparés de leurs parents, ils sont placés dans des cages et entassés dans des camps. Une cage « accueille » jusqu’à 20 enfants qui dorment avec des couvertures de survie sur des matelas de fortune.  Au total, 2’000 enfants et adolescents ont ainsi été séparés de leurs parents en l’espace de deux mois.

Il s’agit d’un durcissement de la politique aux frontières instaurée par le procureur général Jeff Sessions, du jamais vu aux États-Unis.

Jusqu’à présent, les migrants traversant la frontière pour la première fois étaient jugés pour délit mineur puis relâchés mais désormais, ils seront considérés comme criminels même si ils sont demandeurs d’asile ce qui donne aux autorités le pouvoir de retirer la garde de ces enfants à leurs parents.

G.S

 

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Telford : un scandale de viols collectifs par des gangs indo-pakistanais refait surface

Une enquête devra déterminer si les institutions ont suffisamment protégé les enfants de Telford, après qu’une investigation du Sunday Mirror a accusé les policiers, la municipalité et les services sociaux d’avoir échoué à démanteler un réseau pédophile d’origine indo-pakistanaise par crainte d’être accusés de «racisme».

Comment les services sociaux, la municipalité de Telford et même les forces de police ont-ils pu fermer les yeux sur les agissements d’un réseau d’agresseurs pédophiles d’origine indo-pakistanaise pendant près de 40 ans? Dans une longue enquête parue la semaine dernière, Le Mirror estime qu’ils ont pu faire jusqu’à 1000 victimes, principalement des jeunes filles de la classe ouvrière blanche de cette ville du nord de l’Angleterre. Aujoud’hui, les institutions de cette petite ville du nord de la Grande-Bretagne sont accusées d’avoir tenté de minorer, voire d’étouffer les agissements de ces gangs criminels par peur d’être accusés de racisme.

C’est l’accusation qu’a essuyé Lucy Allan, la députée Tory (conservateurs) de la circonscription de Telford, lorsqu’elle réclamait à cor et à cri la réouverture de l’enquête sur cette affaire sordide qui avait déjà abouti à plusieurs condamnations. On lui a reproché d’attiser les tensions interraciales en pointant la responsabilité d’hommes indo-pakistanais, alors que les abus d’enfants étaient commis par des personnes de tout milieux.

Un combat de 18 mois

«À ce moment-là, je n’avais même pas mentionné la question de race, je n’étais pas assez courageuse», confessait-elle dimanche dans une interview au Telegraph . «Même moi, j’étais trop facilement prête à accepter le discours du ‘Oui, les statistiques disent que les hommes blancs commettent aussi des abus sexuels…’ Certes, les hommes blancs commettent des abus, mais cette notion de gang est associée à la culture pakistanaise. Reconnaître le problème est la première étape pour le résoudre», estime-t-elle. En effet, une enquête publiée l’année dernière par le think-tank Quilliam a relevé que 85% des hommes condamnés pour leur appartenance à des gangs de violeurs depuis 2005 étaient d’origine indo-pakistanaise.

Sur demande de Theresa May, l’enquête indépendante demandée par Lucy Allan a finalement été ouverte vendredi. Elle aura pour but d’«obtenir la vérité, montrer ce qui n’a pas fonctionné», et «tirer les leçons pour l’avenir», a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur. «C’est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié». Mercredi, Theresa May avait appelé de ses voeux la mise en place de cette commission le plus rapidement possible. «Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible», avait déclaré le premier ministre britannique devant les députés, soulignant la qualité de l’enquête du Sunday Mirror .

Silence des services sociaux

C’est l’aboutissement d’un combat de dix-huit mois mené par Lucy Allan. Elue en 2015, elle reçoit une première jeune femme de 24 ans qui lui dit avoir été victime d’un gang à Telford. Elle demande alors l’ouverture d’une enquête sur le modèle de celles menées à Rotherham et Rochdale, deux ville pauvres du nord de l’Angleterre où des gangs indo-pakistanais se sont rendus coupables de plusieurs centaines de viols et abus sexuels sur mineurs entre 1997 et 2013. Si le premier ministre Theresa May approuve la démarche en privé, la députée se heurte au refus du conseil local de la ville qui estime toute nouvelle enquête inutile.

Car l’affaire n’est pas nouvelle à Telford. Une opération de police menée entre 2010 et 2012, baptisée «Opération Chalice», avait déjà identifié plus de cent victimes potentielles entre 2007 et 2009, et jusqu’à 200 auteurs. Seuls neuf agresseurs ont fini derrière les barreaux. Le chef de gang, Mubarek Ali, a été condamné à 22 ans de prison. Mais ce qu’a révélé l’enquête du Sunday Mirror, c’est que les autorités avaient connaissance de ces abus de masse depuis au moins dix ans lorsque l’opération Chalice a été déclenchée. Le journal a précisé qu’il transmettrait des documents au Home Office (l’exécutif du gouvernement britannique) prouvant ces accusations. Tout aussi grave, les agissements des réseaux pédophiles auraient perduré à Telford après la clôture de cette enquête, sans que les institutions ne réagissent.

«Je suis tombée deux fois enceinte et j’ai subi deux avortements. Quelques heures après mon second avortement, j’ai été raccompagnée par l’un de mes agresseurs pour être violée par plus d’hommes.»

Une victime de 14 ans

Dans le détail, le Sunday Mirror accuse les travailleurs sociaux d’avoir été informés de ces abus sexuels dès les années 1990, et la police d’avoir mis dix ans à lancer des poursuites. Les membres du Conseil ont traité les victimes comme des prostituées, et non comme des victimes. Les autorités ont préféré taire les détails sur l’identité des auteurs issus de communautés indo-pakistanaises, par peur d’être accusées de «racisme». La police a refusé à cinq reprise d’ouvrir une enquête, jusqu’à l’intervention de Lucy Allan. Enfin, l’une des victimes a déclaré que les policiers avait tenté de la dissuader de rechercher pourquoi ses agresseurs n’avaient pas été poursuivis, car ils craignaient qu’elle ne parle au Mirror.

La vérité sur les viols de Telford et Rotherham: Les Grooming Gang.

L’affaire des viols collectifs de Telford concerne le plus grand scandale d’abus sexuels sur mineurs de Grande-Bretagne. 1 000 enfants, la plupart des jeunes filles blanches auraient été drogués, maltraités, violés et parfois tués par des auteurs très majoritairement d’origine ethnique pakistanaise et bangladaise et de religion musulmane. Il y aurait plus de 200 criminels impliqués et les abus se poursuivent d’après les victimes encore en 2018. Les médias, notamment en France, ont été accusés de ne pas couvrir l’affaire à la hauteur du scandale révélé.

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Palestine : La famille d’Ahed Tamimi a dévoilé les images de l’adolescente menacée par des agents israéliens

La famille d’Ahed Tamimi a dévoilé les images de l’adolescente menacée par des agents israéliens pendant un interrogatoire

Les agents ont commenté la blancheur de sa peau et l’ont menacé d’arrêter ses amis et sa famille. Ahed a été arrêtée en décembre 2017 après la diffusion d’une vidéo où on la voit chasser des soldats israéliens de sa maison.

Peu avant l’altercation, le cousin d’Ahed a reçu une balle réelle enrobée de caoutchouc à bout portant dans la tête suite à quoi il avait été plongé dans un commas artificiel. Ahed a été condamnée à 8 mois d’emprisonnement et à fêté son 17ème. printemps durant sa détention.

L’ interrogatoire sur la vidéo a duré plus de 2 heurs mais le père de l’adolescente affirme que d’autres ont duré jusqu’à 12 heures. A un moment, elle aurait été interrogée après avoir été privée de sommeil pendant 40 heures.

Les techniques d’interrogatoire utilisées contre les enfants palestiniens incluent les menaces et la privation de sommeil et en avril 2017, plus de 300 mineurs palestiniens étaient détenus dans des prisons israéliennes.

G.S

Depuis 2000, au moins 8 000 enfants palestiniens ont été détenus, interrogés et inculpés par la justice mili-taire israélienne, soit 500 à 700 par an.

356 enfants (moins de 18 ans) sont, au mois de mars 2018, dans les prisons militaires israéliennes. Ces chiffres ne reflètent cependant pas la situation globale des mineurs palestiniens et les persécutions récurrentes à leur encontre. Ils peuvent en effet être détenus et interrogés pendant quelques heures ou quelques jours, puis relâchés. De ce fait, de nombreuses arrestations ne sont pas documentées.

Les dernières statistiques sur la détention administrative de mineurs recensaient, en avril 2016, 13 mineurs détenus administratifs.

La plupart sont inculpés pour avoir lancé des pierres et 3 enfants sur 4 subissent des violences physiques lors de leur arrestation, transfert ou interrogatoire. 97% n’ont pas accès à un avocat pendant leur interro-gatoire. 99% des enfants sont condamnés suite à un plaider-coupable contraint.

Une fois leur sentence prononcée, 60% des enfants détenus sont transférés des territoires occupés vers les prisons israéliennes, en violation avec la Quatrième Convention de Genève.

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L’histoire les yeux dans les yeux : Abus sexuels sur des enfants, quand l’histoire nous rattrape

Comme beaucoup d’autres enfants, Valérie Andanson, porte parole de la Fédération des enfants déracinés d’outre-mer a été arrachée à son île natale, la Réunion.

« Les services sociaux allaient dans les familles et faisaient signer des papiers aux parents. La plupart de ces parents étaient illettrés et ne savaient pas du tout ce qu’ils signaient. Les assistantes sociales se déplaçaient sur toute l’île, surtout vers des familles pauvres et allaient vers les parents pour dire :

« Nous allons prendre vos enfants, les emmener en métropole, on va leur apporter une éducation, ils vont être médecins, avocats et ils vont revenir tous les ans pour vous voir. »

Ces promesses n’ont jamais été tenues de la part de la France puisque ces enfants sont partis pour un aller-simple.

La Suisse n’a pas été exempte de ce genre de pratiques et ce sont des années de terreur qui sont décrites dans certains témoignages :

« La nuit il y avait une religieuse qui faisait la garde dans les dortoirs et souvent, le soir elle venait passer sa main sous le drap des garçons et selon son humeur elle en emmenait un avec elle dans sa loge. »

Des abus qui ont perduré pendant près de 50 ans jusqu’à dans les années 70. Depuis, beaucoup de victimes sont mortes, la plupart des responsables aussi toutefois, les victimes ayant pu être auditionnées ont décrit un système basé sur l’humiliation et la répression. Le rapport final est accablant.

L’histoire nous rattrape et le présent n’est pas glorieux si l’on sait ce qui se passe dans des pays comme la Syrie ou des jeunes filles âgées d’à peine 12 ans sont vendues comme esclaves sexuelles.

Stéphane Guibert

Source de la vidéo : Radio Télévision Suisse

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Maltraitance, traite des noirs et spoliation de l’Afrique : Quand l’histoire nous rattrape

Discours du roi des belges Léopold II aux missionnaires blancs en missions de déstructuration et de pillage de l’Afrique.

Discours du roi des Belges à l’arrivée des missionnaires au Congo Belge, devoirs des prêtres et pasteurs blancs dans cette patrie.

Quelques phrases clefs tirées de son discours :

  • Prêtres et pasteurs, vous venez certes pour évangéliser, mais cette évangélisation s’inspire de notre grand principe, avant tout, les intérêts de la métropole.
  • Le but de votre mission n’est point d’apprendre aux noirs à connaitre Dieu, ils le connaissent déjà.
  • Votre rôle est essentiellement de faciliter les administrateurs et les industriels, vous interpréterez l’Évangile de la façon qui sert au mieux vos intérêts dans cette partie du monde.
  • Vous veillerez à désintéresser nos sauvages noirs des richesses dont regorge leur sous-sol afin d’éviter qu’ils s’y intéressent ou qu’ils nous fassent une concurrence meurtrière rêvant un jour de nous déloger de cette partie avant que nous nous enrichissions.
  • Votre connaissance le l’Évangile vous permettra de trouver les textes qui recommandent et qui font aimer la pauvreté.
  • Heureux les pauvres car le royaume des cieux leur appartient.
  • Vous ferez tout pour que les « nègres » aient peur de s’enrichir pour mieux mériter le ciel.
  • Il faut apprendre aux jeunes à croire et non à raisonner.
  • Évangélisez les noirs jusqu’à la moelle des os afin qu’ils ne se révoltent jamais contre les injustices que vous leur ferez subir. Faites-leur réciter chaque jour : « Heureux celles et ceux qui pleurent car le royaume des cieux leur appartient ».

Cette vidéo doit être visionnée dans un but éducatif et partagée massivement afin de propager la vérité sur une réalité peu reluisante de l’église.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

Jacques Chirac reconnait l’exploitation de l’Afrique par les européens.

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Science & Vie : Pervers narcissique, ce court-métrage brillant qui fait tomber les masques

Crédit photo : Fred et Marie

La violence conjugale peut s’exprimer de mille façons. Il y a la violence physique, avec les coups et les cris, mais il y a aussi la violence psychologique, qui laisse moins de trace et fait moins de bruit… Heureusement, un brillant court-métrage sort ce fléau du silence.

Plus sournoise que toute autre forme de cruauté conjugale, la violence psychologique se montre discrète et fait peu parler d’elle. Pourtant, derrière le bonheur factice de milliers de couples, elle ronge, brise et détruit des femmes auxquelles nul ne prête attention.

Généralement, l’auteur de ce type de violence est qualifié de pervers narcissique. Charmant au premier abord, cet individu cache en lui de multiples mais déplorables talents : il sait dévaloriser sa partenaire, l’humilier, la contrôler, la culpabiliser et la manipuler pour, au final, devenir son pire cauchemar. Le tout sans même que sa victime ne soit capable de lutter… et sans que personne ne s’aperçoive de rien !

Ce type de prédateur a déjà fait l’objet de multiples articles, de reportages et de descriptions mais est encore très peu présent dans la fiction. En ce sens, le court-métrage belge qui va suivre est très précieux. Fred et Marie (c’est son titre) nous aide à reconnaître le pervers narcissique qui, dans les coulisses d’un foyer heureux en apparence, agit discrètement, tel un serpent…

Fred et Marie a été réalisé à la demande d’Alexandra Adriaenssens, directrice d’Egalité des chances, une structure belge qui milite pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

Le pervers narcissique est un beau parleur. Capable de dire tout et son contraire, il jongle avec habileté entre toutes les postures, inverse les rôles, fait preuve d’une apparente logique, sème la zizanie, se pose en victime, s’énerve peu, se montre tour à tour froid puis attentionné, passe en un instant du reproche au compliment et inversement… Bref, c’est un caméléon pas toujours facile à identifier et donc, à combattre. En ce sens, le film qu’on vient de voir est précieux : il donne à voir ce coupable insoupçonnable dont les actes de violence sont imperceptibles à l’œil nu.

Si vous vous posez des questions sur votre propre cas, sur celui d’une amie ou d’une proche, il existe un petit test en 15 questions. Il vous aidera à savoir si l’homme que vous soupçonnez est un pervers narcissique. Si le test est positif ou si le moindre doute subsiste, faites-vous aider en appelant le 3919, le numéro de téléphone consacré aux violences conjugales. (Pour la Belgique seulement. ndlr)

La violence psychologique n’est pas à prendre à la légère. Elle peut conduire à des gestes désespérés. Et, contrairement à la violence physique, elle ne laissera jamais de bleu suspect pour mettre la puce à l’oreille d’un médecin ou d’un proche avant qu’il ne soit trop tard.

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Pédocriminalité : La Côte d’Ivoire frappée de plein fouet

Alors qu’en France on parle de l’album posthume du regretté Jhonny Hallyday, la Côte d’Ivoire est frappée par une vague de pédocriminalité sans précédent.

Ce sont des dizaines d’enfants qui sont enlevés, victimes de tortures ou de sacrifices sataniques et ce dans un retentissant silence sur les réseaux sociaux et dans les médias dominants.

Il est temps de briser le tabou et de faire la lumière sur un véritable trafic d’enfants.

le Président de la République de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, poussé par les émeutes intervient publiquement en faisant la promesse de mettre un terme à cette horreur.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

 

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