Un référendum d’initiative citoyenne en France, un peu comme en Suisse. Possible ?
R.I.C « Référendum d’Initiative Citoyenne »
Une recette Suisse ? Parmi les revendications des Gilets jaunes : la création d’un référendum populaire proche du système suisse d’initiative populaire. Ce droit existe en suisse depuis 127 ans mais pas en France.
En Suisse, il faut 100’000 signatures pour 5,3 millions d’électeurs afin de lancer une initiative fédérale. (Ratio 1,8% de la population). Le projet des gilets jaunes prévoit 700’000 signature pour 45,5 millions d’électeurs. (Ratio 1,5% de la population).
La France est-elle prête pour passer de la démocratie représentative à la démocratie directe ? Il semblerait que oui. Non seulement prête mais aussi déterminée.
Pendant que la Suisse vote sur les cornes des vaches et recompose son gouvernement sans faire la moindre vague, la France est au bord de l’implosion.
Quatre week-ends d’émeutes et de blocages, un président acculé et un pays paralysé: les gilets jaunes et leur colère défient à la fois le système et ses institutions.
De quoi sont-ils le nom? Le mouvement peut-il faire tache d’huile sur le continent? Et la Suisse est-elle à l’abri?
Gilets jaunes: la révolution à nos portes? C’est le débat d’Infrarouge et c’est mercredi soir 12 décembre, à 21h10 sur RTS Un!
Ce n’est pas de la science-fiction, en Chine, c’est une réalité. Dans les lieux publics, tout le monde est scruté ; un visage peut instantanément être associé à une identité. Les Chinois appellent ce système « l’œil céleste ». Pendant que les agents de circulation ont le dos tourné, les caméras, elles, dotées du système de reconnaissance faciale, font leur travail. Des caméras intelligentes à tous les coins de rue, et pour ceux qui traversent les feux rouges, l’amende est de trois euros. La Chine ne connait pas de loi sur la vie privée ; être filmé ne semble déranger personne. « Une atteinte à la vie privée ? C’est le prix à payer pour notre sécurité », commente un passant.
Gilets Jaunes / Peuple Français … Comparatif 1968 / 2018
Bien que les images soient symétrique et des chiffres aussi qui les rapprochent, il y a pourtant des différences notoires :
Gilets jaunes : un mouvement protéiforme, sans tête, né en province et qui monte vers la capitale.
Mai 68 : un mouvement avec des leaders pour discuter, des syndicats pour négocier ; un mouvement parti de Paris et qui va finir par s’étendre à toute la France.
Le Conseil fédéral estime que son action unilatérale compromettrait les efforts coordonnés de l’Union européenne.
Le navire humanitaire Aquarius ne battra pas pavillon suisse. Le Conseil fédéral estime qu’une telle action compromettrait les efforts coordonnés de l’Union européenne dans la résolution de la crise migratoire en mer Méditerranée.
Les opérations de secours en Méditerranée nécessitent une approche de l’admission des réfugiés coordonnée et fondée sur une répartition équitable, argumente le gouvernement dans sa réponse à plusieurs interpellations du PS, des Verts et du PLR, publiée lundi. Toute action isolée, comme l’attribution d’un pavillon suisse à un navire particulier, compromettrait l’action commune.
Le Conseil fédéral refuse ainsi d’appliquer la clause d’exception de la loi sur la navigation maritime au navire Aquarius, comme le demandaient les interpellations. Il estime par ailleurs impossible d’établir une stratégie générale pour que la flotte maritime suisse participe aux sauvetages en mer Méditerranée. La Confédération ne peut contraindre cette dernière qu’à approvisionner des pays en cas de grave pénurie.
Affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, le navire Aquarius a sauvé près de 30’000 migrants tentant de rejoindre l’Europe en deux ans. Il s’est vu retirer son pavillon panaméen fin septembre. Depuis, il mouille en attente dans les eaux du port de Marseille, en France. De nombreuses ONG dénoncent une action politique derrière sa mise aux arrêts.
Jürg Stahl : Président du conseil national et membre de la direction Groupe Mutuel, Ivo Bischofberger : Président du Conseil des États et membre consultatif du Groupe Mutuel. Ils ne sont pas les seuls :
8 parlementaires sont rémunérés par le Groupe Mutuel. À la commission de la santé, 9 membres sur 25 sont liés à des caisses maladies et il y a de bonnes raisons : Nos politiciens sont de milice, ils doivent gagner leur vie. « On ne peut pas maîtriser des dossiers complexes sans aides. » Et ce n’est pas caché. Mais quand une entreprise est aussi forte, l’intérêt général n’est plus forcément représenté. En France, c’est ce que l’on appelle « le conflit d’intérêts » et cela est interdit par la loi.
Vincent Kucholl et Vincent Veillon qui animent l’émission mensuelle de la RTS « 120 minutes » proposent parmi des sketchs plus dégantés et drôles les uns que les autres, une série de fausses pubs.
Dans ce billet :
Caca Cola
La qualité des armes suisses
Maudetgo
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
Et pour rappel : « Les mauvaises langues » Dans le Monopoly Palestinien
Comme leur nom l’indique, ce sont de mauvaises langues ; une équipe de joyeux lurons qui se produit sur la RTS tous les samedis soirs dans l’émission qui porte leur nom.
Un extrait du dernier numéro qui s’attarde sur la dramatique journée du lundi 14 mai dans la bande de Gaza, se soldant sur la mort de 55 palestiniens et des centaines de blessés, toujours du côté palestinien.
C’est avec un humour ironique et grinçant que la jeune équipe nous relate les événements en rediffusant en fin de sketch une vidéo qu’ils avaient tourné il y a 4 ans et qui malheureusement est toujours d’actualité aujourd’hui : “Le Monopoly palestinien”
Agriculture genevoise. Plus écologique, plus économique et moins agressive pour le sol, cette méthode fait de plus en plus d’émules.
La charrue, emblème de l’agriculture, pourrait bientôt être remisée au musée. De plus en plus de paysans renoncent à cet engin pour laisser les vers de terre travailler à sa place. Cette méthode, dite «de conservation», est moins agressive pour le sol et présente l’avantage d’être à la fois écologique et économique. En plus, elle est soutenue financièrement par la Confédération.
Dans le cadre de l’Année internationale des sols, l’association AgriGenève a fait ce 24 septembre une présentation en plein champ de la technique du semis direct, développée dans les années 50 en Amérique du Nord, où elle est aujourd’hui très répandue. AgriGenève, qui procède à des essais depuis plusieurs années, en fait la promotion auprès de ses membres.
Au lieu de retourner la terre avec une charrue pour l’aérer, on laisse faire les racines des plantes et les vers de terre ou autres bestioles vivant dans le sol. Pendant les périodes intermédiaires entre deux cultures, les champs sont semés avec un mélange de plantes comme le sorgho, le tournesol, les pois, les radis, le sarrasin, l’avoine ou le lin, par exemple. «Ceux-ci sont sélectionnés notamment pour leur apport en matières organiques, leur faculté à stocker l’azote et leurs racines qui structurent le sol, explique Nicolas Courtois, technicien à AgriGenève. En plus, cela empêche les invasions de mauvaises herbes.»
Depuis la loi secret des affaires, journalistes et lanceurs d’alerte ne peuvent plus enquêter sur les grandes firmes sans risquer de très lourdes amendes voir même des privations de liberté.
Faudra-t-il désormais attendre des scandales sanitaires comme celui qui est en train d’éclater avec cette affaire des bébés nés sans bras pour que les magouilles de certaines sociétés peu scrupuleuses éclatent au grand jour ?
Stéphane Guibert / Finalscape
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
Et pour rappel :
Théo souffre de graves malformations et se bat depuis sa naissance pour pouvoir respirer. Suspect numéro 1 : le glyphosate, auquel sa mère a été exposée sans le savoir pendant sa grossesse. Aujourd’hui, ils nous racontent leur combat judiciaire contre Monsanto.
Il y a 12 ans, alors qu’elle était enceinte, Sabine, la maman de Théo utilisait un herbicide à base de glyphosate pour nettoyer le terrain occupé par ses chevaux. Quelques mois plus tard, elle accouche de Théo, victime de graves malformations de l’œsophage et de la trachée. Sabine a décidé d’attaquer en justice le géant mondial de l’agrochimie, Monsanto qui est à l’origine du glyphosate.
Sabine reproche à Monsanto d’avoir caché la nocivité de leurs produits et tout particulièrement la nocivité pour les embryons, elle se dit déçue par Emmanuel Macron dont la fin du glyphosate faisait partie de son programme de campagne électorale. Quand il a nommé Nicolas Hulot au 3e poste du gouvernement, on s’est dit : “Wahou ! Peut-être que là, on a été entendu. Et on a vu évoluer en un an ces personnes qui probablement grâce aux lobbies, on reculé cette interdiction.”
Quand à Théo à qui l’on demande ce qu’il comprend dans tout ça, il déclare : “Ben je comprends que nous, on se bat, que mes parents, ils se battent pour ma cause, que Monsanto a beaucoup, beaucoup d’argent, et que l’argent fait, entre guillemets, “le pouvoir”. Qu’ils peuvent faire pression par beaucoup de moyens…”
Et si on revenait enfin au bon vieux tupperware pour lutter contre la pollution plastique ?
Ces petites idées qui font des petits …
L’université de Genève c’est débarrassée de ses boîtes en plastique à usage unique en introduisant les reBox et les reCup : des bols et des tasses en PBT réutilisables contre une caution : 10 CHF. pour la boîte, 2 CHF. pour le gobelet.
Le but est de se passer du plastique. La vaisselle réutilisable est de plus en plus demandée dans les festivals, les stades et lors de manifestations. Dire bye bye au plastique est un concept qui séduit bien au delà et qui en se généralisant partout en Europe pourrait contribuer à freiner le développement de ces continents de plastiques qui se forment dans les océans.