Syrie : Le grand enfumage médiatique occidental

Souvenons-nous, c’était le 5 février 2003 au conseil de sécurité, lorsque le secrétaire d’État américain Colin Powell déclarait détenir les preuves de la présence d’armes de destruction massive en Irak. Tout le monde sait aujourd’hui que ces armes n’avaient jamais existé et que ces soit disant preuves n’étaient que le prétexte pour envahir ce pays ce qui a engendré les massacres de milliers de civils innocents.

En 2013, Carla Del Ponte membre de la commission d’enquêtes de l’O.N.U sur les violations des droits de l’homme en Syrie affirmait : « Nous avons rassemblé des témoignages qui laissent apparaître que certaines armes chimiques en particulier du gaz innervant auraient été utilisés  par les opposants et les rebelles. »  Carla Del Ponte a été désavouée par l’O.N.U suite à la conclusion de cette enquête.

En décembre 2015, Eren Erdem principale figure de l’opposition en Turquie et membre du parti républicain du peuple affirmait que du matériel bio-chimique était importé de Turquie et était assemblé dans des camps de Daesh. A l’époque, la police turque avait découvert plusieurs kilos de gaz sarin et au cours de leurs interrogatoires, les terroristes auraient avoué vouloir acheminer le gaz vers des zones de combat en Syrie. Selon Eren Erdem, Ankara aurait même tenté de dissimulé les preuves de ce trafique. Depuis, ce député a été arrêté pour haute trahison.

Après l’Irak et la Libye ou tout ce qui était présenté par l’Occident et les États-Unis comme étant des preuves accablantes contre ces pays, preuves qui d’ailleurs fondent comme neige au soleil,  il ne faut pas être un expert en géopolitique pour se convaincre que ce qui se passe en Syrie aujourd’hui n’est qu’un copié collé.

A vous de juger.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Science et vie : Vidéo choc sur le vrai visage du sionisme !

Pour commencer, ne pas confondre sionistes et peuple Juif car l’amalgame est dangereux.

Le Sionisme est une idéologie de domination par l’argent, une doctrine dont les églises ne sont autres que les banques.

Dans cette vidéo, un rabbin nous explique :

« Nous ne considérons pas les sionistes comme des juifs. Un sioniste est un infidèle parce qu’il ne reconnait pas les instructions divines écrites dans la Torah. Vous devez savoir que la vie des juifs sous l’égide arabe et sous la loi islamique n’a rien de nouveau. Nous vivons dans la paix et la coexistante sous le règne du formidable calife Omar Ibn Al-Khattâb sous le calife Al-Ma’mûn ainsi que Omar … Ali Lbn Abou Talib au temps du prophète Mohamed aussi, lorsque nous vivions en Arabie Saoudite, nous coexistions avec les musulmans. Ça n’a rien de nouveau. Le sionisme global a inventé quelque chose de nouveau voulant qu’un juif ne puisse pas vivre sous les lois islamiques, mais je peux vous rappeler qu’au Maroc, 25’000 juifs vivent en paix et coexistent avec les marocains selon les lois arabo-islamiques.

Au Yémen, il y a 1’000 juifs qui vivent sous la présidence d’Ali Abdallah Saleh, puisse Allah lui prêter longue vie puis en Iran, en république islamique, sous les lois du roi Ahmadinejad 25’000 juifs vivent en paix et coexistence, il s’agit d’un président et non d’un roi… Vous pensez que c’est étrange mais ce n’est pas le cas.

Nous espérons que l’entité sioniste sera pacifiquement démantelée et qu’un État palestinien indépendant sera établi ici et que le drapeau palestinien flottera au dessus de Al-Haram Al Sharif. Les palestiniens nous diront alors : Nous vivront avec vous, comme nous l’avons fait avant l’invasion sioniste en Palestine. »

Un autre rabbin nous dit :

« Le Talmud dit : Dieu a fait promettre aux juifs de ne pas créer un État en allant à l’encontre des autres nations si non ils deviendraient des animaux, la proie des chasseurs. Ce texte prouve qu’en ayant créé l’État d’Israël, le peuple juif se révolte contre Dieu et Dieu va donc détruire cet État. C’est ce que dit la prophétie et nous pensons que ce sera très bientôt. »

Dans ce second document,

Georges Galloway, est un député britannique antisioniste et pro-palestinien, mais avant tout, quelqu’un de très cultivé.
Il donne en direct à la radio une véritable leçon d’histoire à un auditeur de confession juive qui ne trouve rien d’autre à faire pour répondre aux questions, que de ressasser sans cesse l’excuse de l’holocauste pour justifier le vol de la terre des palestiniens.

Alex :

« Lors d’une précédente émission radio il avait été dit que les Juifs n’avaient pas le droit d’avoir la Palestine à la place des palestiniens et comme vous le disiez, je dis qu’à travers l’histoire les juifs ont été assassinés dans l’holocauste. Les juifs étaient persécutés précisément à cause de l’holocauste et nous l’avons obtenu suite à tout cela et j’ai le sentiment que … »

George Galloway :

« Donnée par qui ? »

Alex :

« Par la Grande Bretagne et par d’autres pays. »

George Galloway :

« De quel droit la Grande Bretagne peut vous donner le pays des autres ? »

Alex :

« Parce qu’on a perdu 6 millions de personnes. »

George Galloway :

« Non, non, je ne débat pas sur ça, j’y reviendrai plus tard mais qu’est-ce qui justifie que la Grande Bretagne vous donne le pays des autres ? »

Alex :

« Nous y avons droit parce que nous avons perdu 6 millions de personnes. »

George Galloway :

« Je vais vous le demander une troisième fois : De quel droit la Grande Bretagne peut-elle vous donner le pays d’autres personnes ? »

Alex :

« Eh bien … Ils ne nous ont pas donné ce droit … Parce que … Ils nous l’ont donné … »

George Galloway :

« Alex, je vous parle de ce point : Ils vous ont donné le pays des autres ! Pouvez-vous répondre à cela ? »

Alex :

« Oui mais les juifs ont subi ça dans l’histoire  »

George Galloway :

« Alex, je ne sais pas si vous êtes venu avec un scénario que vous ne pouvez pas changer, pouvez-vous s’il vous plait répondre sur ce point. Je reviendrai après sur l’holocauste et qui en fut responsable, qui doit payer et qu’est-ce qu’il doit payer mais par rapport  à ce que vous avez dit, la Grande Bretagne vous a donné … Et vous vous présentez en tant que juif, je vous demande de quel droit les britanniques ont fait cela ? »

Et pour terminer, cette vidéo tirée d’une conférence du Dr. Norman G. Finkelstein anti sioniste et  auteur du livre « L’industrie de l’holocauste » lors d’une conférence tenue à l’Université de Waterloo (Canada).

« Il n’y a rien de plus dégueulasse que de profiter de la souffrance de mes parents et de leurs supplices pour essayer de justifier les tortures, les sauvageries, la destruction des maisons qu’Israël commet chaque jour contre les palestiniens. Donc je refuse désormais d’être intimidé ou de me faire taire par des larmes de crocodiles. Si vous aviez le moindre cœur vous pleureriez pour les palestiniens et non pour le passé »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Québec : La corruption gangrène le système et c’est partout pareil

En hommage à nos amis Québecois, un très bon document signé Peter Moore qui traite de la corruption qui gangrène lentement mais sûrement tout un système et ce, au détriment évidement des citoyens que l’on presse encore bien plus que des citrons.

Il est question dans cette vidéo du Québec mais que ce soit en Europe et même partout sur le reste de la planète, nos amis outre atlantique n’ont pas à être enviés si j’ose m’exprimer ainsi.

Gloire à la résistance et à quand un blocus, un Boycott à l’échelle mondiale ?

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

>>>SITE INTERNET<<<

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Il faut savoir à défaut de se le rappeler : Irak, 80 kilomètres jonchés de carcasses de voitures et de cadavres

La nuit du 26 Février, 41 jours après le début de la guerre, les avions et les hélicoptères américains attaquent des milliers d’irakiens civils et soldats, en fuite vers le Koweït. Le bombardement commence à minuit et dure des heures. Il n’y aura pas de rescapé.

Le lendemain, les pools des reporters filment 80 kilomètres de route jonchés de milliers de carcasses de voitures, de bus, de camions et d’une poignée de tanks.

Les cadavres ne seront jamais dénombrés.

Les États-Unis sont accusés de crime de guerre mais l’affaire ne sera jamais portée devant un tribunal international.

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Film-documentaire sur les étapes qui mènent “du racisme au génocide”

Fruit d’un long travail du Conseil scientifique pluridisciplinaire et internationale de la Fondation du Camp des Milles, ce film documentaire donne des clés pour comprendre le basculement de sociétés, développées ou non, parfois démocratiques, vers l’acte génocidaire.

Outil essentiel d’éducation citoyenne et de formation, le film présente les mécanismes individuels, collectifs et institutionnels qui peuvent conduire au pire mais souligne également les résistances toujours possibles à chaque étape du processus…

par

Une similitude, un copié collé avec ce qui se passe en ce moment même en Europe et plus particulièrement en France.

Réveillez-vous !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Film-documentaire sur les étapes qui mènent « du racisme au génocide » from Les Nouveaux Médias on Vimeo.

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Science et vie : H.A.A.R.P Théorie du complot ou sommes-nous vraiment manipulés ?

Tout comme les Chemtrails, H.A.A.R.P est un sujet à controverses souvent désigné comme un danger s’attaquant à l’environnement et à la race humaine toute entière par la sphère conspirationniste.

C’est en 1990 en Alaska que H.A.R.P fut construit, constitué de 180 antennes couvrant 14 hectares, ces antennes permettent d’étudier l’ionosphère qui est la couche supérieure de l’atmosphère. Les travaux qui y sont menés relèvent de la recherche fondamentale mais pourraient avoir également des finalités en matière de télécommunication. Les chercheurs qui y travaillent sont des savants ou des étudiants issus de diverses universités dans le monde.

Il est important de savoir que tous les deux ans HARP organise une journée de portes ouvertes. Il existe une demi douzaine de stations analogues à travers le monde et notamment en Russie, en Norvège, au Pérou ou encore au Tadjikistan.

Pour les théoriciens du complot et comme le démontre la vidéo, HAARP représente beaucoup plus que cela.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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La première « Eglise de Satan » française ouvrira bientôt ses portes à Paris – 6.000 fidèles sont attendus

L’église ouvrira ses portes dans un somptueux appartement du XVIe arrondissement et promet d’offrir aux gens « un autre type d’expérience cléricale ».

La première « Church of Satan » (Eglise de Satan) ouvrira à Paris dès le mois d’octobre, provoquant une vague de protestation au sein de la sphère cléricale. Jusqu’à présent les satanistes de France n’avaient que quelques forums et groupes de discussion pour échanger leur foi et leurs convictions. Mais grâce à une pétition qui a longuement circulé sur Internet, ramenant 236.000 signatures en faveur de la création d’une Church of Satan officielle sur le territoire français, le projet a été accepté par les différentes autorités compétentes.

Jean-Louis Ludwig, le fondateur de la FCOL (French Church of Lucifer)  s’est exprimé face au président de la commission d’évaluation et de contrôle des religions de France(CECRF) :

« Nous n’avons pas de prédicateur. Personne n’est là pour nous imposer une manière de faire ou de vivre, Nous donnons un espace aux gens pour qu’ils se découvrent eux-mêmes en totale liberté, pour qu’ils soient capables de se regarder dans le miroir et de s’accepter. Le monde nous renvoie beaucoup de haine, alors que nous voulons simplement cohabiter. Le satanisme Laveyen est non-déïste. Ses fidèles ne se plient devant aucune divinité, pas même le diable. Il n’y aura pas non plus de messes noires ou de sacrifices d’animaux.»

Pourtant, selon les information que SecretNews a réussi à obtenir, le symbolisme de l’église sera tout ce qu’il y a de plus satanique : des figures de créatures à cornes, des anges déchus, des crucifix renversés, un Baphomet. L’immeuble choisi revêt également une importance historique non négligeable. Il a été le théâtre de 12 exécutions de personnes accusées de sorcellerie au XVIIème siècle.

Bien que l’église n’ouvrira aux 6.000 fidèles attendus ses portes que le 30 Octobre, elle a déjà attiré les foudres des riverains.

Malgré les critiques, les dirigeants de la FCOL ont déclaré qu’ils refusaient de baisser les bras : « Même si on nous tire dessus, nous ne laisserons pas ça nous décourager, » a marqué Jean-Louis sur la page Facebook du groupe. « Les lucifériens ne plient jamais.

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Yemen : Massacres de réfugiés lors d’un raid aérien de l’Arabie Saoudite

LA CHASSE AÉRIENNE SAOUDIENNE COMMET UN MASSACRE DE CIVILS YEMENITES VOULANT FUIR LEUR PAYS A CAUSE DES BOMBARDEMENTS CRIMINELS ET LA FAMINE PROVOQUÉE PAR L’ARABIE SAOUDITE …

DANS LE PLUS GRAND SILENCE MÉDIATIQUE QUI SOIT….

MÉDIAS TROP OCCUPÉ A DÉBLATÉRER SUR LE FALSE FLAG A L’ARME CHIMIQUE A IDLIB EN SYRIE !!!!!!!!

Attention à la dureté des images !

L’armée de l’air saoudienne a massacré 42 civils dans un bateau, mais nous n’avons pas vu le tollé de la France, du Royaume-Uni ou de Donald Trump !

Voir aussi :

«Crimes de guerre» au Yémen ? Le dernier rapport de l’ONU accable l’Arabie saoudite

Un rapport de l’ONU enquêtant sur dix frappes aériennes distinctes menées par l’Arabie saoudite au Yémen, a conclu que la plupart étaient le résultat d’un «processus de ciblage inefficace» et d’attaques délibérées sur des cibles pacifiques.

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Syrie : La scène internationale en ébullition après les frappes américaines en Syrie

Six personnes sont mortes et sept autres ont été blessées dans les frappes américaines ayant visé le 7 avril en Syrie la base aérienne d’Al-Chaayrate, ordonnées par Donald Trump suite à une attaque chimique présumée imputée à Bachar el-Assad.

  • Le président syrien Bachar el-Assad porte «l’entière responsabilité» des frappes américaines ayant visé une base militaire de son régime en représailles à une attaque chimique présumée, ont estimé la chancelière allemande et le président français suite à un entretien téléphonique.

    «Une installation militaire du régime syrien utilisée pour des bombardements chimiques a été détruite cette nuit par des frappes américaines (…) Assad porte l’entière responsabilité de ce développement», ont indiqué Angela Merkel et François Hollande dans un communiqué commun, assurant que Washington les avait informés au préalable de son action.

  • Les frappes américaines en Syrie sont un «signal» qui doit conduire Russes et Iraniens à comprendre qu’ils ne peuvent plus soutenir le régime de Bachar al-Assad, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, interrogé à la radio.

    «Là, il y a un signal qui est donné, il faut maintenant que les Russes et les Iraniens comprennent que soutenir comme ils le font à bout de bras jusqu’à l’ignominie le régime de Bachar al Assad, ça ne tient pas, ça n’a pas de sens», a déclaré le ministre sur France Info.

  • La Turquie a appelé à la création d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie après les frappes américaines, selon le porte parole du président turc.

  • Les frappes américaines sur la base syrienne sont «un acte évident d’agression contre la Syrie souveraine», selon le ministère russe des Affaires étrangères.

  • Commentant les frappes américaines sur la base aérienne syrienne, le ministre syrien des Informations Ramez Turjman a déclaré que l’attaque des Etats-Unis était «limitée» et qu’il espérait qu’il n’y aurait plus d’escalade militaire dans la région.

  • Les frappes américaines ayant visé la base syrienne en représailles d’une attaque chimique présumée sont «compréhensibles», a indiqué le chef de la diplomatie allemande, tout en appelant à une solution politique sous l’égide de l’ONU.

    «Il était à peine supportable de devoir regarder comment le Conseil de sécurité de l’ONU s’est montré incapable de réagir de manière claire à l’utilisation barbare d’armes chimiques. Que les Etats-Unis réagissent en attaquant les structures militaires [de Bachar al-Assad] qui a commis ce crime de guerre, est compréhensible», a jugé le ministre Sigmar Gabriel dans un communiqué.

  • La Chine a appelé à «éviter toute nouvelle détérioration de la situation» en Syrie après les frappes américaines contre une base militaire du régime de Damas, tout en condamnant «l’usage d’armes chimiques, par n’importe quel pays».

    «Nous nous opposons à l’usage d’armes chimiques, par n’importe quel pays, organisation, ou individu, et quelles que soient les circonstances et l’objectif (recherché)», a affirmé Mme Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

  • Des correspondants de l’Agence fédérale russe d’actualités ont réalisé une vidéo près de la  base aérienne d’Al-Chaayrate.

  • L’armée syrienne dénonce une «agression manifeste» commise à l’encontre de sa base aérienne et déplore six victimes et des dégâts matériels considérables. En réponse, elle entend continuer à «écraser le terrorisme» afin de rétablir «la paix et la sécurité dans l’ensemble de la Syrie».

  • Un haut responsable des rebelles syriens a appelé sur les ondes de la chaîne des Emirats arabes unis al-Hadath aux frappes internationales contre toutes les bases aériennes syriennes après l’attaque américaine sur la base d’Al-Chaayrate.

  • Un porte-parole du gouvernement polonais a déclaré que les Etats-Unis «garantiss[aient] la paix mondiale» et qu’il y  avait «des moments où il [fallait] réagir».

  • Les autorités australiennes ont soutenu les frappes américaines en Syrie. «C’est une réponse proportionnelle et calibrée pour mettre fin à l’utilisation de l’aérodrome pour la livraison de nouvelles armes chimiques», a déclaré le Premier ministre australien Malcolm Turnbull. Il a ajouté que l’Australie avait été prévenue un peu avant l’attaque en tant que partenaire de la coalition.

  • La base aérienne syrienne a été considérablement endommagée par les frappes américaines, rapporte l’agence de presse RIA Novosti, citant l’un de ses journalistes sur place. «Tous les avions ont été mis hors service et on peut dire que la base est complètement détruite», a-t-il expliqué.

 

  • Selon l’agence syrienne Sana, la base aérienne est toujours en feu.

  • Marine Le Pen a appelé à la raison sur Twitter. «Ce qui s’est passé en Syrie est épouvantable et je le condamne fermement. Mais il faut d’abord une enquête internationale» a demandé la candidate, se disant «étonnée de cette réaction».

  • S’exprimant sur la filiale turque de Fox TV, le vice-Premier ministre Numan Kurtulmuş a fait part de sa satisfaction après les frappes américaines sur la base syrienne. «Le gouvernement syrien doit être puni sur la scène internationale» a-t-il asséné, espérant que cette opération américaine contribue au rétablissement de la paix dans la région dans les plus brefs délais.

  • Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a déclaré que la France avait été informée à l’avance des frappes aériennes des Etats-Unis sur la base syrienne d’Al-Chaayrate, rapporte l’agence Reuters.

    «Bachar Al-Assad devra être jugé comme criminel de guerre», a écrit le chef de la diplomatie française sur son compte twitter.

 

 

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Revirements à Washington : l’option militaire et le départ d’Assad de nouveau à l’ordre du jour

En sept jours, Donald Trump a opéré un revirement à 180 degrés sur la question d’un départ de Bachar el-Assad. Alors que la France commençait à se ranger à l’idée d’un maintien du président syrien. Suivra-t-elle de nouveau Washington ?

Le Pentagone et la Maison Blanche auraient entamé ce 6 avril l’analyse des différentes hypothèses militaires s’offrant à Washington pour une éventuelle intervention armée en Syrie, selon une source officielle américaine citée par l’agence Reuters.

A bord d’Air Force One, son avion présidentiel, le président américain a déclaré à des journalistes que quelque chose devait être fait concernant Bachar el-Assad, sans préciser si le départ de ce dernier faisait partie de ses exigences. «Ce qu’il a fait est terrible», a-t-il ajouté.

Le secrétaire à la Défense, Jim Mattis, aurait d’ores et déjà planifié une rencontre avec le président Donald Trump dans sa résidence présidentielle à Mar-a-Lago, en Floride, afin d’évoquer la question. Il aurait déjà discuté de ce sujet avec le général McMaster, nouveau chef du Conseil national de sécurité (CNS) depuis l’éviction de Steeve Bannon.

L’option militaire réactivée au sommet de l’Etat américain

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, a promis une «réponse appropriée» à l’attaque chimique présumée en Syrie. «Un effort international est nécessaire pour destituer Bachar el-Assad», a-t-il déclaré, tout en précisant que «l’éradication de l’Etat islamique reste prioritaire». Il a, de son côté, estimé que Bachar el-Assad n’avait «aucun rôle à jouer» dans l’avenir en Syrie, laissant donc entendre qu’un départ de celui-ci était à l’ordre du jour.

Au même moment, un source proche des services de renseignements américains affirmait à l’agence Reuters que ses services soupçonnaient Bachar el-Assad de «détenir des armes chimiques ou des composants dont il avait pourtant accepté de se débarrasser lors de la signature de l’accord russo-américain de 2013».

L’ambassadeur des Etats-Unis avait déjà déclaré, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, que si aucune mesure de rétorsion n’était prise contre la Syrie suite à l’attaque chimique présumée du 4 avril, ils se réservaient le droit d’agir par eux-mêmes. Lors d’une conférence de presse le 5 avril à la Maison Blanche, Donald Trump avait qualifié l’attaque chimique présumée d’«acte odieux» et d’«affront à l’humanité», estimant par ailleurs que son «attitude vis-à-vis de Bachar el-Assad [avait] changé».

Des revirements rapides de la diplomatie occidentale sur le cas Assad

Le 30 mars dernier, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, avait affirmé que Washington ne considérait plus le départ du président syrien Bachar al-Assad comme une priorité, rompant avec des exigences maintenues pendant près de cinq années sous l’administration Obama.

A la suite de ces déclarations, d’autres Etats avaient emboîté le pas des Etats-Unis. Jean-Marc Ayrault avait lui aussi fait volte-face : après avoir longtemps fait du départ du président syrien une condition sine qua non de toute discussion, le président français a finalement estimé, à la suite du revirement diplomatique américain à la fin du mois de mars, qu’il «ne [fallait] plus se focaliser sur le départ d’Assad».

Après ce nouveau rebondissement, la diplomatie française changera-t-elle une fois de plus son fusil d’épaule pour se maintenir dans le sillage de ce qui semble être la nouvelle position de Washington ? A quelques jours de l’élection présidentielle, il est fort probable que la décision incombe à son successeur plutôt qu’à François Hollande.

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