« A chaque période de nos civilisations, on a construit avec les matériaux qu’on a et les besoins en confort qu’on a ».
Aujourd’hui, on peut construire des maisons en paille, c’est ce que fait Roberto, ingénieur dans la fabrication de matériaux, il a construit sa maison, il a pris conscience que quelque chose ne jouait pas car beaucoup trop de produits étaient utilisés lors de la fabrication de maisons dont 80% d’entre eux n’étaient pas naturels, ce qui encombre et pollue en cas de destruction.
Il c’est donc intéressé à la paille que l’on produit en trop grande quantité en Europe. Il utilise une ossature en bois qu’il ne reste qu’à remplir.
Tous les murs sont préfabriqués et s’assemblent très facilement. La paille compactée et dense ne brûle pas et isole bien de la chaleur et du bruit.
Alors, prêts à dormir dans la paille ?
Retrouvez aujourd’hui et tout cet été sur RTS1, un tour de suisse romande des initiatives positives de développement durable.
Nouvel espoir pour l’environnement: une larve dévoreuse de plastique. C’est la revue Current Biology qui nous l’apprend: des chercheurs ont découvert que la larve d’un papillon très répandu était capable de biodégrader extrêmement rapidement le polyéthylène, une des matières plastiques les plus résistantes et les plus polluantes au monde.
Cette larve, dite de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), un papillon très répandu, est un parasite des ruches, une sorte de grosse chenille qui se niche dans la cire d’abeille partout en Europe.
Découverte par hasard de sacs criblés de trous
La chercheuse qui a découvert la fonction inédite de cet insecte est une apicultrice amateur. Elle s’est rendue compte que les sacs plastiques dans lesquels elle plaçait la cire des ruches infectées par ces larves étaient rapidement criblées de trous.
En quelques heures, un sac plastique peut quasiment disparaître. La larve n’ingère pas seulement le plastique, elle le transforme ou le brise chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires.
Cette découverte pourrait donc être un outil important pour éliminer les déchets en plastique qui s’accumulent dans les décharges et les océans!
Jusqu’à 400 ans pour se décomposer
Le polyéthylène est en effet surtout utilisé pour l’emballage et compte pour 40% de la demande totale des produits plastiques en Europe dont 38% se retrouvent dans des décharges.
Mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde chaque année et chaque individu utilise en moyenne chaque année plus de 230 de ses sacs, produisant plus de 100 000 tonnes de déchets.
Actuellement, le processus de dégradation chimique de ces déchets plastiques avec des produits très corrosifs comme l’acide nitrique peut prendre plusieurs mois. Or, d’autres observations avec un sac de supermarché au Royaume-Uni, soumis à une centaine de ces larves, ont montré que celles-ci pouvaient endommager le plastique en moins d’une heure.
Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs de plastique se décomposent complètement. Pour les plastiques les plus résistants, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans.
110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans
Environ huit millions de tonnes de plastique sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe, selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science.
Il pourrait y avoir jusqu’à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans. Des petits fragments sont absorbés par les poissons et les autres espèces marines, qui finissent par en mourir
Reste désormais à synthétiser la substance produite par cette larve pour pouvoir la fabriquer à l’échelle industrielle.
Chez l’hébergeur Web Infomaniak, on fait la chasse au gaspillage énergétique et aux émissions de CO2 jusque dans les moindres recoins. Image: Laurent Guiraud
Petit coup de coeur pour l’hébergeur de Finalscape : Infomaniak
L’hébergeur Web Infomaniak, très soucieux d’environnement, a rendu ses serveurs informatiques beaucoup moins gourmands en électricité.
Le problème
Derrière l’univers très virtuel d’Internet se cache une réalité bien tangible, celle des serveurs informatiques hébergeant l’énorme masse de données en ligne, et qui sont des gouffres à énergie. Non seulement, ces serveurs fonctionnent 24 heures sur 24, mais ils doivent en permanence être refroidis. Selon Alexandre Patti, responsable énergétique chez Infomaniak, on estime qu’en 2030 le tiers de l’électricité consommée sur la planète servira à alimenter les data centers.
Oubliez le cliché de l’écolo en sandales cultivant ses choux-fleurs bio! Bienvenue chez Infomaniak, au royaume de l’écologie 2.0, résolument geek. Le plus grand hébergeur Web de Suisse romande met un point d’honneur à gérer son datacenter dans le respect de l’environnement.
Cela fait des années que l’entreprise carougeoise a cessé d’avoir recours à la climatisation pour refroidir ses serveurs informatiques, lui substituant un système de ventilation simple et efficace qu’elle a elle-même élaboré. «Nous utilisons l’air extérieur pour le refroidissement et l’air chaud est confiné dans des allées puis évacué séparément grâce à de puissants ventilateurs», explique Alexandre Patti, responsable depuis quatre ans de la politique énergétique et environnementale d’Infomaniak. L’enjeu est de taille: l’électricité est l’un des trois postes les plus importants au budget de l’entreprise.
Bâtiment construit sur mesure
Le principe a encore été perfectionné avec le nouveau datacenter construit sur mesure à Satigny en 2013. L’architecture du bâtiment a été entièrement conçue autour du système de ventilation, pour plus d’efficacité. «L’arrivée d’air extérieur est la plus directe possible, c’est presque comme si les serveurs étaient placés à l’air libre», précise Alexandre Patti. Les serveurs eux-mêmes sont d’un modèle peu gourmand en énergie et capable de supporter une température de 45 degrés pendant 20% de leur durée de vie.
Ces efforts ont été payants, puisqu’Infomaniak vient de recevoir le trophée Ambition Négawatt des Services industriels de Genève (SIG) pour avoir réduit sa consommation électrique de 20,7% en un an. D’ici dix ans, Alexandre Patti espère atteindre une efficience énergétique de l’ordre de 50%. En 2015, Infomaniak avait déjà remporté le Prix du développement durable du Canton de Genève pour son datacenter le plus écologique de Suisse. Pas égoïste pour un sou, l’hébergeur Web partage volontiers ce savoir-faire avec ses concurrents: «Tous les datacenters intéressés peuvent nous contacter, lance Alexandre Patti. Nous partons du principe que ces efforts devraient être obligatoires et que dans quelques années, les datacenters qui ne sont pas attentifs à l’environnement auront disparu.»
CO2 entièrement compensé
Mais Infomaniak ne se contente pas de juguler sa consommation d’électricité. L’entreprise s’est dotée d’une charte environnementale il y a dix ans, et elle compense l’intégralité de ses émissions de CO2, soit 200 tonnes par année. En 2016, elle a ainsi financé un projet d’économie d’eau pour les faibles revenus à Mexico. Le moindre détail est chiffré dans le décompte de ses émissions, des cartouches de toner pour les imprimantes au recyclage des déchets, en passant par l’énergie grise utilisée pour la fabrication des serveurs informatiques, qui sont régulièrement remplacés. Même le mode de transport des collaborateurs est pris en compte. Infomaniak a d’ailleurs une politique très incitative dans ce domaine: les employés touchent jusqu’à 1500 francs de prime annuelle selon qu’ils viennent au travail en covoiturage, en transports publics, à vélo ou à pied. Entre 2014 et 2015, les émissions de CO2 liées aux déplacements du personnel ont ainsi diminué de 10%. Cerise sur le gâteau, l’hébergeur Web a été jusqu’à confier le deuxième pilier de ses collaborateurs à une caisse de pension écologique et éthique, Nest.
C’est le patron et fondateur d’Infomaniak, Boris Siegenthaler, qui dès l’origine, a insufflé sa fibre écologique dans son entreprise: «Je tiens cela de mes parents, confie-t-il. Même nos employés qui ne sont pas forcément écolos en arrivant finissent par le devenir.»
Le Cannabis diabolisé à l’avenue des industries pétrochimiques, pharmaceutiques, forestières et textiles ne cesse de nous éblouir tant ses vertus thérapeutiques et les possibilités dans tous les domaines de la production de matières premières sont nombreuses.
Pour celles et ceux qui encore attachés aveuglément à un système basé sur la corruption et les mensonges, voici un petit billet qui n’a rien d’une théorie du complot. Les informations citées dans cet article sont tirées de faits historiques et scientifiques dûment établis et prouvés.
Pour Rappel :
Je commence ce billet afin de rétablir pour celles et ceux qui ne le sauraient pas la vérité concernant le cannabis qui est la fleur du chanvre. cette plante miraculeuse et qui peut pousser partout a effectivement été diabolisé puis interdite. Il faut surtout savoir que toute l’économie des États-Unis était basée sur la culture du chanvre et que jusqu’en 1’800 les taxes pouvaient même être payées avec cette matière première. Cerise sur le gâteau, il était même illégal de ne pas en faire pousser.
Que c’est-il passé ?
En 1930, les États-Unis ont inventé le mot marijuana en disant qu’il s’agissait d’une drogue dangereuse venant du Mexique.
Qui est derrière cette prohibition ?
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que les industries pétrolières, forestières, pharmaceutiques et textiles qui sont à l’origine de cette propagande avaient tout intérêt à voir disparaître cette manne pour ainsi dire gratuite.
Que peut-on obtenir avec le chanvre ?
Pour ainsi dire, tout ! On peut remplacer presque tous les produits provenant de l’industrie pétrolière comme par exemple, le biodiesel; on peut avec la résine fabriquer un plastique bio dégradable. Pour la petite histoire, un des modèles de voitures d’ Henry Ford de 1941 était construit en résine de chanvre qui est dix fois plus solide que l’acier et roulait au biodiesel de chanvre.
Le papier fabriqué avec du chanvre.
En 1916 le gouvernement américain disait que depuis les années 40 tout le papier serait fabriqué avec du chanvre afin d’endiguer le massacre des forêts. Une étude démontrait que 4’o46 m² de chanvre à la production équivaut à 16’592 m² de forêts. petite anecdote, la constitution américaine a été rédigée sur du papier de chanvre. La fabrication du papier ne demande pas de blanchissement au chlore. ce papier peut être recyclé entre 7 et 8 fois en comparaison au papier issu du bois qui lui ne peut pas être recyclé au delà de 3 fois.
Le chanvre peut être utilisé dans la construction. Une maison faite en chanvre sera 6 fois plus solide qu’une maison construite en béton tout en n’en pesant que la moitié et en étant trois fois plus souple. Imaginez donc des maisons faites en cette matière dans des régions sujettes à des secousses sismiques importantes telles que le Japon par exemple. De plus, le chanvre est auto isolant ce qui implique beaucoup d’économies d’énergie. Il résiste à la pourriture, au fongus et aux insectes, ininflammable il résiste aussi à l’humidité.
Le chanvre est une des plantes ayant le plus de vertus médicinales telles que des fonctions anti psychotiques, anti épileptiques, anti cancer, anti bactérien, anti diabétique, stimulation des os, anti inflammatoires etc… Les bienfaits médicaux ne s’obtiennent pas en le fumant mais en le vaporisant ou en le mangeant.
La culture de chanvre ne demande aucun traitement particulier ce qui bannit tous les intervenants chimiques dont a besoin l’agriculture made in Monsanto. La fleur femelle du chanvre est un insecticide naturel qui tue purement et simplement l’insecte parasite qui s’y aventurerait. La fibre de chanvre permet la fabrication de tout ce qui est issu de l’industrie textile.
Découvrez cette vidéo de Gabriel Luneau humaniste et écologiste convaincu.
Restons dans le domaine des bienfaits que nous apporte la nature en nous penchant quelques instants sur l’arbre le « Never Die » (Qui ne meurt jamais).
L’arbre Nébédaye ou Never die (qui ne meurt jamais) est un arbre à usages multiples et peut pousser dans les endroits les plus arides. Ses feuilles ont la particularité de soigner plus de 300 maladies telles que la tension, le diabète, la fièvre jaune. Les feuilles de cet arbre sont aussi utilisées pour la gastronomie locale. La fleur du Nébédaye pliées et mélangées à l’eau a comme vertu de soigner la conjonctivite.
100 grammes de fruits frais procurent 50% des besoins journaliers aux enfants de 1 à 5 ans.
Les graines du Nébédaye ont également la vertu de jouer un rôle de purificateur d’eau naturel. L’arbre est utilisé dans la station d’épuration du lac de Guiers qui alimente Dakar.
Un petit coin de paradis qui se niche dans une ruelle derrière la gare de Cornavin en ville de Genève.
Le but : Faire des rues aseptisées de Genève des lieux de fête et de vie et que ces qualités intègrent des impératifs tels que l’humain, le social et l’écologie car on ne peut pas continuer à demeurer hypocrite en continuant à faire la fête tout en sachant que nous allons droit dans le mur.
LO’ 13′ TO est un projet qui a vu le jour en 1986 dont le but premier était la fermeture de la rue des gares au trafic afin que des activités écologiques et sociales puisse s’y développer.
Les gens commencent à se mobiliser en faveur de ce projet et La ville commence à s’y intéresser.
LO’ 13′ TO, c’est un endroit convivial, une cuisine artisanale et naturelle à des prix vraiment très raisonnables.
Dans cette rue, nous trouvons 4 arcades qui travaillent pour l’humain et pour l’écologie c’est un regroupement d’énergies très concrètes qui donnent à ce projet une chance pour que la rue des gares soit la première rue verte de Genève.
Malheureusement, en 2017, ce beau projet n’a pas pu aboutir entièrement et bien que toujours présent dans la rue des Gares, LO’ 13′ TO est confronté à de multiples tracas administratifs. Je m’y suis rendu ce matin avec une amie et c’est un soleil généreux qui nous a permis de nous y arrêter et de déguster une merveilleuse infusion de canelle et Gingembre. Encerclé par des monstres d’acier et de béton, ce petit bout de rue est comme une bulle d’oxygène qui se trouve préservée du temps et du stress quotidien.
Si vous êtes de la ville de Genève ou de passage, je vous invite à vous y rendre afin de respirer autre chose que notre progrès démesuré qui ne laisse au final que très peut de place à l’humain.
Ce que tout le monde devrait savoir à propos de l’évasion fiscale… Il est possible de financer la transition énergétique.
Un plan de transition écologique, économique et social est nécessaire pour réorienter notre modèle économique.
Mais financer les investissements de la transition coûte cher. Comment trouver ces financements quand les acteurs bancaires et financiers sont focalisés sur le court terme ?
Au cours du 21e siècle, nous devrons bifurquer vers une société qui, loin de se focaliser sur l’opulence matérielle, tendrait à la recherche de l’épanouissement humain dans la limite des ressources disponibles sur notre planète. Un plan de transition écologique, économique et social est donc nécessaire pour réorienter notre modèle économique. Une des dimensions essentielle de ce plan sera de trouver les ressources pour financer les investissements écologiques, la baisse radicale de notre dépendance à l’énergie et l’apport de solutions à la crise sociale.
Seulement, comment trouver ces financements quand les acteurs bancaires et financiers sont focalisés sur le rendement de court terme et que le secteur public est paralysé par le mur de la dette ?
Pour répondre à cette question la Fondation Nicolas Hulot a lancé début 2010 un groupe de travail qui a abouti à la proposition Financer l’avenir sans creuser la dette. Celle-ci a été soumise au débat lors d’un séminaire de réflexion organisé en mars 2011. Le présent document est la version actualisée des propositions suite à ce séminaire.
Constat
Il faudrait débloquer 600 milliards d’euros d’investissements entre 2012 et 2020 pour financer la transition. Or, les caisses des Etats sont vides et les retours sur ces investissements sont trop longs ou trop chers pour intéresser les acteurs privés. De plus, l’activité financière passe désormais avant l’avenir économique, social et écologique. Inscrits dans les traités, les niveaux de déficit, de dette ou le fonctionnement de la banque centrale sont rigoureusement encadrés et dictent la politique monétaire européenne. Or, en 2008, la plupart des grands principes de la politique monétaire ont été mis de côté pour sauver le système financier. Pourquoi ce vent de non conformisme est-il abandonné quand vient le tour de la dette publique ?
Nos propositions
Redonner à L’État son autonomie financière pour mener une politique d’investissements de grande ampleur : permettre l’emprunt à la Banque centrale.
Afin de redonner aux États les moyens d’investir dans le sens de l’intérêt général, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme propose d’adopter des méthodes non conventionnelles semblables à celles utilisées pour sauver les acteurs du système financier. En pratique, il s’agit de redonner aux États la possibilité de faire ce que font les banques privés : emprunter à taux nul ou très faible à la Banque centrale. La politique monétaire redeviendrait, ainsi, un instrument de politique économique à part entière.
Mettre en place un outil de financement contrôlé démocratiquement et réservé aux investissements de transition
Afin de contrôler son usage, l’emprunt à la banque centrale serait fléché vers les projets d’un plan d’investissements de transition mis en œuvre par une agence publique d’investissements, seule habilitée à recevoir ce type de financements.
Enfin, la politique monétaire doit être encadrée démocratiquement, en considération du choix des investissements qui seront stratégiques pour le futur. La mise en oeuvre de l’outil de financement que nous proposons doit donc s’accompagner d’un débat citoyen permettant de ré-ancrer les valeurs d’humanisme et d’écologie au cœur de notre société. Un processus de concertation nationale et régionale massif permettrait de déterminer les critères et les grands domaines d’investissements. Ils pourraient, par exemple, porter sur la construction de logement, la décarbonisation de l’économie, les infrastructures écologiques mais aussi former des chômeurs ou des employés des secteurs sinistrés aux emplois de demain.
Je commence ce billet afin de rétablir pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, la vérité concernant le cannabis qui est la fleur du chanvre. cette plante miraculeuse et qui peut pousser partout a effectivement été diabolisé puis interdite. Il faut surtout savoir que toute l’économie des États-Unis était basée sur la culture du chanvre et que jusqu’en 1’800 les taxes pouvaient même être payées avec cette matière première. Cerise sur le gâteau, il était même illégal de ne pas en faire pousser.
Que c’est-il passé ?
En 1930, les États-Unis ont inventé le mot marijuana en disant qu’il s’agissait d’une drogue dangereuse venant du Mexique.
Qui est derrière cette prohibition ?
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que les industries pétrolières, forestières, pharmaceutiques et textiles qui sont à l’origine de cette propagande avaient tout intérêt à voir disparaître cette manne pour ainsi dire gratuite.
Que peut-on obtenir avec le chanvre ?
Pour ainsi dire, tout ! On peut remplacer presque tous les produits provenant de l’industrie pétrolière comme par exemple, le biodiesel; on peut avec la résine fabriquer un plastique bio dégradable. Pour la petite histoire, un des modèles de voitures d’ Henry Ford de 1941 était construit en résine de chanvre qui est dix fois plus solide que l’acier et roulait au biodiesel de chanvre.
Le papier fabriqué avec du chanvre.
En 1916 le gouvernement américain disait que depuis les années 40 tout le papier serait fabriqué avec du chanvre afin d’endiguer le massacre des forêts. Une étude démontrait que 4’o46 m² de chanvre à la production équivaut à 16’592 m² de forêts. petite anecdote, la constitution américaine a été rédigée sur du papier de chanvre. La fabrication du papier ne demande pas de blanchissement au chlore. ce papier peut être recyclé entre 7 et 8 fois en comparaison au papier issu du bois qui lui ne peut pas être recyclé au delà de 3 fois.
Le chanvre peut être utilisé dans la construction. Une maison faite en chanvre sera 6 fois plus solide qu’une maison construite en béton tout en n’en pesant que la moitié et en étant trois fois plus souple. Imaginez donc des maisons faites en cette matière dans des régions sujettes à des secousses sismiques importantes telles que le Japon par exemple. De plus, le chanvre est auto isolant ce qui implique beaucoup d’économies d’énergie. Il résiste à la pourriture, au fongus et aux insectes, ininflammable il résiste aussi à l’humidité.
Le chanvre est une des plantes ayant le plus de vertus médicinales telles que des fonctions anti psychotiques, anti épileptiques, anti cancer, anti bactérien, anti diabétique, stimulation des os, anti inflammatoires etc… Les bienfaits médicaux ne s’obtiennent pas en le fumant mais en le vaporisant ou en le mangeant.
La culture de chanvre ne demande aucun traitement particulier ce qui bannit tous les intervenants chimiques dont a besoin l’agriculture made in Monsanto. La fleur femelle du chanvre est un insecticide naturel qui tue purement et simplement l’insecte parasite qui s’y aventurerait. La fibre de chanvre permet la fabrication de tout ce qui est issu de l’industrie textile.
Découvrez cette vidéo de Gabriel Luneau humaniste et écologiste convaincu.