Suisse et Grande-Bretagne signent un accord commercial pour l’après-Brexit

Source de l’image

Signature ce lundi d’un accord commercial entre la Suisse et le Royaume-Uni

Le ministre de l’économie Guy Parmelin et le ministre anglais du commerce extérieur, Liam Fox, ont signé lundi à Berne un accord bilatéral sur le commerce. La Suisse et la Grande-Bretagne règlent ainsi leurs relations pour l’après-Brexit.

Cet accord, qui entrera en vigueur dès que le Royaume-Uni sera sorti de l’Union européenne, permettra de garantir le respect des « droits et obligations économiques et commerciaux » résultant des accords conclus entre la Suisse et l’UE.

Il réplique la grande majorité des accords commerciaux régissant actuellement les relations entre la Suisse et le Royaume-Uni: l’accord de libre-échange de 1972, l’accord sur les marchés publics, l’accord sur la lutte contre la fraude, une partie de l’accord sur la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité et l’accord agricole de 1999.

Entrée en vigueur variable

Ces accords entreront en vigueur dès que les accords Suisse-UE cesseront d’être applicables aux relations avec le Royaume-Uni. Ils seront appliqués dès le 30 mars 2019 en cas de sortie « non ordonnée ». Le Royaume-Uni serait alors considéré comme un Etat tiers, notamment en ce qui concerne la sécurité douanière.

Si une phase de transition entre en vigueur le 30 mars, les accords bilatéraux Suisse-UE continueront à s’appliquer jusqu’à la fin de la période de transition (2020). Les accords signés lundi serviront alors de base pour les relations futures.

Le Conseil fédéral a déjà signé plusieurs accords, sur le transport routier, aérien et sur les assurances, afin de garantir au mieux les droits et les obligations réciproques.

Partenaire important

Guy Parmelin a rappelé que le Royaume-Uni était le sixième marché d’exportation pour les marchandises suisses; il représentait 11,4 milliards de francs en 2017. Il est également le huitième partenaire pour les importations (6 milliards de francs).

Le ministre britannique du Commerce, Liam Fox, s’est félicité de cette avancée, après avoir dit le mois dernier espérer la conclusion d’une quarantaine d’accords du genre avec des pays tiers d’ici au Brexit.

Accord étendu au Liechtenstein

« Cela va aider non seulement à soutenir les emplois au Royaume-Uni mais servira également de base solide pour renforcer plus encore la relation commerciale avec la Suisse alors que nous quittons l’UE », a-t-il dit dans un communiqué.

La ministre liechtensteinoise des Affaires étrangères, Aurelia Frick, était également présente lors de la cérémonie de signature. L’accord entre la Suisse et la Grande-Bretagne s’étend au Liechtenstein grâce à l’accord douanier avec la Suisse.

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Histoire : Espagne en 1936, ils avaient aboli l’argent

Pour mémoire

Les Espagnols et leurs Gilets jaunes de 1936. Tout n’est que recommencement et l’histoire se répète inlassablement.

Ils ont des historiens, des économistes, des milliardaires et toute une panoplie d’érudits derrière eux et savent pertinemment comment gérer les crises qui se ressemblent et se suivent dans le temps.

Les élites connaissent l’histoire et sauront gérer le remake de la révolution. Seule l’instruction saura libérer les peuples.

Merci à la RTS (Radio Télévision Suisse) pour ce précieux document.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

L’Europe envers et contre tous ?

Alors que les eurosceptiques gagnent du terrain un peu partout en Europe, en Suisse par exemple, les europhiles ne représentent que 10% de la population, les chiens de garde d’une Europe ultra-néolibérale se dressent comme un seul homme et jouent leurs dernières cartes pour tenter de redorer le blason et de regonfler les voiles d’un rêve européen qui ne soyons pas dupes, a été conçu par les riches afin de ne servir que les riches.

BHL se lance dans une croisade européiste qu’il a intitulé : « Looking for Europe »

Stéphane Guibert / Finalscape

Extraits du débat Infrarouge du 23 janvier 2019 « L’Europe envers et contre tous »

Infrarouge « Europe envers et contre tous » Intégral

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Santé publique : Phagothérapie VS antibiotiques, le traitement de la dernière chance

Source de l’image

Les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient causer dix millions de morts par an d’ici 2050. Face à l’urgence, on redécouvre les phages, des virus tueurs de bactéries. Des médecins les utilisent en France et en Belgique, mais pas en Suisse..

La phagothérapie représente un espoir sérieux et une alternative aux antibiotiques y compris en médecine vétérinaire, dans l’élevage par exemple ; et même dans les cultures, un phage contrôle le « feu bactérien » plutôt que des pesticides toxiques. Cela fait rêver mais c’est possible.

« La phagothérapie est une technologie qui a fait ses preuves et qui sera utilisée par la médecine de demain. Il est alors  incontestable de dire qu’il s’agit là non pas de la solution mais d’une solution à l’instar des antibiotiques auxquels des bactéries telles que la mucoviscidose résistent et la médecine traditionnelle ne l’utilise pas encore. Il y a de quoi se poser des questions. » (ndlr.)

Merci à la RTS (Radio Télévision Suisse) et à toute l’équipe du magazine santé « 36.9 » pour ce reportage passionnant.

G.S /Finalscape

Sur VK

Sur Youtube

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.

Les résultats sont prometteurs, que ce soit dans la lutte contre les pneumonies, les infections urinaires, celles touchant la peau ou encore les os. Faut-il toutefois convaincre les autorités sanitaires.

Le bactériophage, virus qui ne s’attaque qu’aux bactéries et largement utilisé en Géorgie ainsi qu’en Russie n’est pas brevetable en Europe faute de tests et donc pas encore rentable pour l’industrie pharmaceutique.

Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques que l’on retrouve dans de très nombreux aliments comme la viande et le poisson notamment. Le bactériophage pourrait être une solution à terme.

Retour sur l’article >>>

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Manifestations en faveur du climat : Quand on veut le beurre et l’argent du beurre

Climat : Manifester c’est bien, contribuer concrètement à une amélioration serait encore mieux !

Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier mais si l’environnement et le climat partent en vrille aujourd’hui, soyons réalistes, c’est parce qu’une grande majorité d’entre nous y contribuent.

Plusieurs rassemblements se sont déroulés en Suisse dans le cadre d’une manifestation générale en faveur du climat qui se tiendra sur la Place Fédérale à Berne, le 15 mars.

Cette jeunesse qui exprime son inquiétude face aux enjeux climatiques de ces prochaines décennies fait chaud au cœur bien sûr mais combien d’entre eux sont-ils vraiment les acteurs d’une révolution verte et combien sont-ils à ne se priver d’aucun des plaisirs qui mettent à contribution notre environnement ? Voyages en avion, voiture dès 18 ans, prendre des bains moussants tous les jours, avoir des fringues au top même s’ils sont fabriqués à l’autre bout de la terre etc…

Cessons l’hypocrisie et le déni.

Un exemple anodin et pourtant : Aux abords des écoles de commerce de la ville de Genève, les élèves qui prennent le bus pour rentrer chez eux ont à disposition des arrêts équipés de poubelles et de cendriers régulièrement vidés. Bien que les cendriers soient à portée de main, il est très fréquent de voir les élèves expulser leurs mégot dans la nature.

Ce sont par ces petits gestes qui peuvent faire toute la différence que l’on commence à devenir acteur de son avenir et de celui de la planète et pas forcément en faisant du bruit lors de manifestations.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

Loading

Internet : « Les réseaux sociaux sont devenus le caniveau des bassesses humaines »

Le journaliste d’opinion Philippe Barraud a décidé de mettre un terme à son site « commentaires.com« . En cause, des comportements et des propos en ligne qu’il estime être devenus hors de contrôle.

Pour l’ancien rédacteur en chef de la Gazette de Lausanne, les réseaux sociaux « auraient pu être quelque chose de merveilleux, de constructif et d’intéressant » mais « ils sont devenus une sorte de caniveau qui canalise toutes les bassesses humaines ».

Pour lui, son site représente un bon exemple du phénomène: « Pendant de nombreuses années, j’ai eu des gens qui ouvraient le débat, discutaient, parce qu’on publiait leur nom et qu’ils devaient s’identifier. Ça se passait très bien et c’était très intéressant. Petit à petit, ce débat s’est fané et a été remplacé par des torrents d’insultes de la fachosphère qui n’entraient pas en matière sur les sujets que je traitais mais qui simplement me couvraient d’insultes », regrette-t-il.

Fin de l’anonymat sur internet ?

Pour celui qui a également travaillé pour L’Hebdo, ce résultat est en grande partie dû au manque d’éthique des grands acteurs de ces médias que sont Facebook, Instagram ou encore Twitter.

Pour répondre à cette problématique, le journaliste appelle à la fin de l’anonymat dans la prise de parole sur internet: « Je plaide pour qu’on mette en place des règles simples. Celles qui s’appliquent aux médias en Suisse, qu’ils soient électroniques ou imprimés. Il y a des règles très simples: on ne peut pas écrire de lettres anonymes, on ne peut pas insulter les gens impunément et l’on doit répondre devant la justice et donner un droit de réponse si nécessaire. »

« On refuse le travail des journalistes »

Interrogé sur le mouvement des « gilets jaunes » et sur le rapport que celui-ci entretient avec la presse, Philippe Barraud estime qu’actuellement « on refuse le travail des journalistes » car ceux-ci « ne font pas exactement ce que voudraient les gens (…), ces mouvements sociaux ne veulent pas qu’il y ait des gens, en face d’eux, qui aient l’esprit critique ».

Propos recueillis par David Berger

Adapation web: Céline Brichet/ther

Source & crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Histoire Suisse : La fosse aux ours de Berne

La ville de Berne a été fondée en l’année 1191 par Berthold V de Zähringen. La ville devait ainsi que le dit la légende, recevoir le nom du premier animal qui serait attrapé dans la forêt. Et ce fut un ours (anc. allem « ber »). La ville fut donc baptisée Berne (allem. « Bern »). Les armes originales de Berne représentent un ours noir sur écu blanc.

Gruss aus Bern…

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

La Suisse, un pays au-dessus de tout soupçon ?

Pour le passage à la nouvelle année, la RTS nous dresse un petit bilan des affaires qui ont défrayé la chronique en Suisse lors de cette année qui s’achève. Pour l’observateur extérieur, nul doute que la Suisse, ce petit pays qui fait tache au milieu d’une Europe de plus en plus décriée par sa population, n’est pas exempte de scandales politico-financiers.

Alors la Suisse, un pays au-dessus de tout soupçon ?

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Syrie : A Alep, la vie reprend son cours deux ans après la libération de la ville. Les Chrétiens s’y apprêtent à fêter Noël

Alors que les médias de masse s’obstinent à désigner de faux coupables en mettant en avant une vérité qui n’arrange qu’une poignée de privilégiés, à Alep, la vie reprend son cours deux ans après la libération de la ville. Les Chrétiens s’y apprêtent à fêter Noël.

Je profite de ce billet pour vous présenter le travail qu’effectue sur le terrain, en Syrie, cet humaniste, Pierre le Corf, un Français qui se voue aux autres et qui nous livre une toute autre vision de la réalité.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Environnement : Une seule planète

Le climat qui déchaîne les passion et divise tout autant m’intéresse depuis mon enfance. Il en sera question dans la toute nouvelle émission de la RTS : « Une seule planète »

Des foyers romands acceptent le défi de diminuer de 50% leur empreinte carbone en six mois. Suivis par des incitateurs au changement, ils entreprennent des changements dans leur mode de vie, notamment en terme de mobilité, d’énergie, d’alimentation.

Merci à Yann-Olivier Wicht de la RTS pour sa collaboration

Stéphane Guibert / Finalscape

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading