Suisse VS Europe : Les États s’attaquent à la loi sur les armes

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Une révision de la loi sur les armes est nécessaire si la Suisse veut rester dans Schengen.

L’enjeu: respecter la directive de l’UE tout en donnant des gages au lobby des tireurs, qui promet un référendum.

Bruxelles va renforcer d’ici fin 2019 sa réglementation en réponse à la menace terroriste. Dans le cadre des accords de Schengen, la Suisse s’est engagée à reprendre le droit européen d’ici mai 2019. Sans quoi elle court le risque de voir les accords dénoncés.

Accès plus difficile

La nouvelle directive européenne doit rendre plus difficile l’accès aux armes susceptibles de faire beaucoup de victimes, comme certaines armes semi-automatiques. Or le Conseil national a adopté en mai dernier deux dispositions incompatibles avec la réglementation européenne.

L’une concerne les chargeurs de grande capacité, l’autre le marquage des armes à feu assemblées. La commission du Conseil des Etats veut corriger le tir. Mais consciente de l’hostilité des milieux du tir, la commission propose aussi quelques gestes en leur faveur, notamment quant à la tenue par les armuriers d’un inventaire des chargeurs de grande capacité.

Loi sur mesure

Berne a déjà obtenu plusieurs concessions de Bruxelles pour sa révision de loi. Les chasseurs ne sont pas concernés. Pour les armes de service, pas de changement: elles pourront continuer à être conservées à la maison après le service militaire. Aucun test psychologique ne sera exigé. Un registre central des armes ne devra pas être créé.

L’UDC, opposée à toute réglementation imposée par Bruxelles, s’est faite le porte-voix de l’opposition à la loi. La directive européenne ne servirait à rien pour lutter contre le terrorisme. Elle serait le premier pas vers un désarmement de la Suisse et une atteinte aux traditions helvétiques du tir.

Pour raqppel :

Oskar Freysinger, conseiller d’État (UDC/VS): « On sortira de Schengen s’il le faut! »

 

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

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Environnement : En Suisse, tous les domaines de l’État de Neuchâtel devront passer au bio

Tous les domaines viticoles et agricoles appartenant à l’État de Neuchâtel devront être convertis en culture biologique. Les députés du Grand Conseil ont approuvé mercredi une motion des Vert’Libéraux, malgré l’opposition de certains producteurs.

Le canton fait de plus en plus figure de pionnier de l’agriculture biologique. L’été passé, la ville de Neuchâtel avait déjà décidé de passer tous ses domaines en bio et, en janvier dernier, le Grand Conseil avait accepté un postulat pour interdire les pesticides de synthèse.

La motion approuvée mercredi demande au Conseil d’Etat de convertir dans les meilleurs délais ses mille hectares de terres cultivées à l’agriculture biologique ou biodynamique et de proposer des mesures favorables à la biodiversité et à l’environnement aux niveaux viticole et agricole.

« Il faut que le consommateur joue le jeu »

Le texte a été âprement discuté parmi les vignerons et agriculteurs présents au Grand Conseil. Le député PLR Alain Gerber, président des vignerons neuchâtelois et vice-président de la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture, prévoit lui-même de reconvertir son exploitation, mais il a combattu la motion.

« Si je veux continuer à cultiver ces parcelles de l’Etat, je dois transformer tout mon domaine ou arrêter de les cultiver. Pour un agriculteur qui ne vend pas lui-même ses marchandises, s’il n’y a pas de preneur bio dans le secteur, il y aura une perte financière. La meilleure solution, c’est que la chose devienne nécessaire par un manque de produits. Il faut que le consommateur soit acteur et joue le jeu », déclare le vigneron jeudi dans le 12h30 de la RTS.

Alain Gerber regrette une tendance à pointer du doigt les producteurs et à vouloir leur dicter des règles. La reconversion ne se fera cependant pas du jour au lendemain. En effet, la motion donne deux ans au gouvernement neuchâtelois pour se prononcer sur la manière avec laquelle il entend forcer les quelque 130 fermiers de l’Etat à se reconvertir.

Source : Radio Télévision Suisse

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Des centaines de Gilets jaunes manifestent devant le siège européen des Nations Unies à Genève

Mise à jour : mercredi 21 février 2019 -01:09 –

(Live et diaporama en fin d’article)

Des groupes de gilets jaunes savoyards ont appelé à manifester mercredi devant l’ONU, sur la place des Nations, à Genève.

Les autorités cantonales ont délivré mardi une autorisation pour le rassemblement qui pourrait regrouper jusqu’à 5000 personnes.

Mise à jour mercredi 20 février 2019

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Crédit vidéo 20 minutes.ch

Des « gilets jaunes » ont manifesté ce mercredi matin sur la place des Nations à Genève. Ils étaient 1000 selon les organisateurs, 600 selon la police.

Plusieurs centaines de gilets jaunes ont entamé mercredi matin un rassemblement sur la Place des Nations à Genève pour crier dans le calme leur désarroi face au gouvernement français et à l’attitude des forces de sécurité. « On est pacifistes », ont-ils assuré.

Ils étaient attendus par milliers, mais seuls quelques centaines avaient convergé au début de la manifestation. « C’est dur en semaine. Des gens travaillent », a glissé l’un des gilets jaunes.

Non loin de lui, un homme donne le ton de la frustration que sont venus relayer ces personnes qui ont afflué de plusieurs départements français. « Ce que j’ai obtenu, c’est en me battant », dit-il en exhortant ses camarades à ne pas baisser la garde dans leurs revendications.

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Suisse et Grande-Bretagne signent un accord commercial pour l’après-Brexit

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Signature ce lundi d’un accord commercial entre la Suisse et le Royaume-Uni

Le ministre de l’économie Guy Parmelin et le ministre anglais du commerce extérieur, Liam Fox, ont signé lundi à Berne un accord bilatéral sur le commerce. La Suisse et la Grande-Bretagne règlent ainsi leurs relations pour l’après-Brexit.

Cet accord, qui entrera en vigueur dès que le Royaume-Uni sera sorti de l’Union européenne, permettra de garantir le respect des « droits et obligations économiques et commerciaux » résultant des accords conclus entre la Suisse et l’UE.

Il réplique la grande majorité des accords commerciaux régissant actuellement les relations entre la Suisse et le Royaume-Uni: l’accord de libre-échange de 1972, l’accord sur les marchés publics, l’accord sur la lutte contre la fraude, une partie de l’accord sur la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité et l’accord agricole de 1999.

Entrée en vigueur variable

Ces accords entreront en vigueur dès que les accords Suisse-UE cesseront d’être applicables aux relations avec le Royaume-Uni. Ils seront appliqués dès le 30 mars 2019 en cas de sortie « non ordonnée ». Le Royaume-Uni serait alors considéré comme un Etat tiers, notamment en ce qui concerne la sécurité douanière.

Si une phase de transition entre en vigueur le 30 mars, les accords bilatéraux Suisse-UE continueront à s’appliquer jusqu’à la fin de la période de transition (2020). Les accords signés lundi serviront alors de base pour les relations futures.

Le Conseil fédéral a déjà signé plusieurs accords, sur le transport routier, aérien et sur les assurances, afin de garantir au mieux les droits et les obligations réciproques.

Partenaire important

Guy Parmelin a rappelé que le Royaume-Uni était le sixième marché d’exportation pour les marchandises suisses; il représentait 11,4 milliards de francs en 2017. Il est également le huitième partenaire pour les importations (6 milliards de francs).

Le ministre britannique du Commerce, Liam Fox, s’est félicité de cette avancée, après avoir dit le mois dernier espérer la conclusion d’une quarantaine d’accords du genre avec des pays tiers d’ici au Brexit.

Accord étendu au Liechtenstein

« Cela va aider non seulement à soutenir les emplois au Royaume-Uni mais servira également de base solide pour renforcer plus encore la relation commerciale avec la Suisse alors que nous quittons l’UE », a-t-il dit dans un communiqué.

La ministre liechtensteinoise des Affaires étrangères, Aurelia Frick, était également présente lors de la cérémonie de signature. L’accord entre la Suisse et la Grande-Bretagne s’étend au Liechtenstein grâce à l’accord douanier avec la Suisse.

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Histoire : Espagne en 1936, ils avaient aboli l’argent

Pour mémoire

Les Espagnols et leurs Gilets jaunes de 1936. Tout n’est que recommencement et l’histoire se répète inlassablement.

Ils ont des historiens, des économistes, des milliardaires et toute une panoplie d’érudits derrière eux et savent pertinemment comment gérer les crises qui se ressemblent et se suivent dans le temps.

Les élites connaissent l’histoire et sauront gérer le remake de la révolution. Seule l’instruction saura libérer les peuples.

Merci à la RTS (Radio Télévision Suisse) pour ce précieux document.

Stéphane Guibert / Finalscape

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L’Europe envers et contre tous ?

Alors que les eurosceptiques gagnent du terrain un peu partout en Europe, en Suisse par exemple, les europhiles ne représentent que 10% de la population, les chiens de garde d’une Europe ultra-néolibérale se dressent comme un seul homme et jouent leurs dernières cartes pour tenter de redorer le blason et de regonfler les voiles d’un rêve européen qui ne soyons pas dupes, a été conçu par les riches afin de ne servir que les riches.

BHL se lance dans une croisade européiste qu’il a intitulé : « Looking for Europe »

Stéphane Guibert / Finalscape

Extraits du débat Infrarouge du 23 janvier 2019 « L’Europe envers et contre tous »

Infrarouge « Europe envers et contre tous » Intégral

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Santé publique : Phagothérapie VS antibiotiques, le traitement de la dernière chance

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Les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient causer dix millions de morts par an d’ici 2050. Face à l’urgence, on redécouvre les phages, des virus tueurs de bactéries. Des médecins les utilisent en France et en Belgique, mais pas en Suisse..

La phagothérapie représente un espoir sérieux et une alternative aux antibiotiques y compris en médecine vétérinaire, dans l’élevage par exemple ; et même dans les cultures, un phage contrôle le « feu bactérien » plutôt que des pesticides toxiques. Cela fait rêver mais c’est possible.

« La phagothérapie est une technologie qui a fait ses preuves et qui sera utilisée par la médecine de demain. Il est alors  incontestable de dire qu’il s’agit là non pas de la solution mais d’une solution à l’instar des antibiotiques auxquels des bactéries telles que la mucoviscidose résistent et la médecine traditionnelle ne l’utilise pas encore. Il y a de quoi se poser des questions. » (ndlr.)

Merci à la RTS (Radio Télévision Suisse) et à toute l’équipe du magazine santé « 36.9 » pour ce reportage passionnant.

G.S /Finalscape

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Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.

Les résultats sont prometteurs, que ce soit dans la lutte contre les pneumonies, les infections urinaires, celles touchant la peau ou encore les os. Faut-il toutefois convaincre les autorités sanitaires.

Le bactériophage, virus qui ne s’attaque qu’aux bactéries et largement utilisé en Géorgie ainsi qu’en Russie n’est pas brevetable en Europe faute de tests et donc pas encore rentable pour l’industrie pharmaceutique.

Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques que l’on retrouve dans de très nombreux aliments comme la viande et le poisson notamment. Le bactériophage pourrait être une solution à terme.

Retour sur l’article >>>

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Manifestations en faveur du climat : Quand on veut le beurre et l’argent du beurre

Climat : Manifester c’est bien, contribuer concrètement à une amélioration serait encore mieux !

Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier mais si l’environnement et le climat partent en vrille aujourd’hui, soyons réalistes, c’est parce qu’une grande majorité d’entre nous y contribuent.

Plusieurs rassemblements se sont déroulés en Suisse dans le cadre d’une manifestation générale en faveur du climat qui se tiendra sur la Place Fédérale à Berne, le 15 mars.

Cette jeunesse qui exprime son inquiétude face aux enjeux climatiques de ces prochaines décennies fait chaud au cœur bien sûr mais combien d’entre eux sont-ils vraiment les acteurs d’une révolution verte et combien sont-ils à ne se priver d’aucun des plaisirs qui mettent à contribution notre environnement ? Voyages en avion, voiture dès 18 ans, prendre des bains moussants tous les jours, avoir des fringues au top même s’ils sont fabriqués à l’autre bout de la terre etc…

Cessons l’hypocrisie et le déni.

Un exemple anodin et pourtant : Aux abords des écoles de commerce de la ville de Genève, les élèves qui prennent le bus pour rentrer chez eux ont à disposition des arrêts équipés de poubelles et de cendriers régulièrement vidés. Bien que les cendriers soient à portée de main, il est très fréquent de voir les élèves expulser leurs mégot dans la nature.

Ce sont par ces petits gestes qui peuvent faire toute la différence que l’on commence à devenir acteur de son avenir et de celui de la planète et pas forcément en faisant du bruit lors de manifestations.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

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