Économie : Ma thèse en 180 secondes

Au cours de ces 10 dernières années, beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, leur capital immobilier et financier et leur niveau de vie habituel … C’est la crise.

Vous êtes vous déjà demandé d’où venait cette crise, quelles en sont les raisons et quelle serait éventuellement la solution ?

Rappelons-nous d’abord qu’en 1999, on a décidé d’unifier les systèmes bancaires dans un certain nombre de pays européens et donc, de remplacer les anciennes devises par une monnaie unique que l’on appelle l’euro.

Mais pourquoi remplacer une devise synonyme de souveraineté monétaire ?

Avec cette unification, on a placé sur une même échelle des économies qui sont à la base très différentes les unes des autres que ce soit en terme de taille mais aussi en terme de performance et de productivité ; parce qu’auparavant, une économie performante avait une forte devise tandis qu’une économie moins performante avait une devise naturellement moins forte.

À présent, ces différences ne peuvent plus se répercuter sur les taux de change puisque les devises nationales n’existent plus. Désormais, tout est dissimulé sous l’aspect unificateur de l’euro. Sauf que, ces différences existent encore.

Là où ces différences sont les lus visibles se trouvent sur les comptes du système des paiements intra-européen. Il s’agit d’une plateforme électronique à laquelle toutes les banques centrales des pays membres de la zone euro ont accès afin de réaliser les transactions de leurs opérations d’import et d’export. Les soldes qui en découlent sont appelées balance target.

À présent, au lieu d’avoir une forte devise, une économie performante comme l’Allemagne affiche une balance positive, ce qui signifie qu’elle est créancière vis à vis du reste de la zone euro alors qu’une économie moins performante, au lieu d’avoir une faible devise, affiche une balance négative ; ce qui veut dire qu’elle est endettée vis à vis du reste de la zone euro.

Jusqu’à là, rien d’alarmant. Le système fonctionne comme prévu. Mais ce système là donne la possibilité à de toutes petites économies à l’image de la Grèce de s’endetter bien au delà de leur taille et donc de leur capacité de remboursement et c’est justement ce qui fait surgir une crise de la dette publique.

Cette thèse propose de repenser le système des paiements intra-européens de sorte à solder toutes les opérations au quotidien. Ainsi, il n’y aura plus de balance positive ni de balance négative et les paiements pourront s’opérer comme à l’intérieur d’un seul et même pays. C’est seulement là que nous pourrons dire que désormais, le projet d’unification est accompli.

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Suisse : Esther Mamarbachi, star du petit écran quitte le débat

Esther Mamarbachi, journaliste et  ex-productrice de l’émission de débat Infrarouge.

J’ai tout essayé, je vous le promets. Les larmes, le chantage, la flagornerie, la corruption et même la contrainte physique. Mais je n’ai rien pu faire. Sa décision était mûre, irrévocable. C’était son dernier mot. Après dix ans aux commandes de l’émission, Esther Mamarbachi quitte Infrarouge. Comme ça, pouf. Plus d’Esther à la rentrée, dans le soir de nos mercredis d’automne. Il faudra s’y faire. Esther Mamarbachi a décidé de se couper la parole. Qui l’eût cru?

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

Bien dommage pour ma part.

Dans l’émission de débat d’actualité « Infrarouge » de la RTS qui est toujours très animé et dont je ne manque pour ainsi dire aucun numéro, Esther Mamarbachi que j’ai la chance de connaitre personnellement et avec laquelle j’ai été voisin durant 6 ans apportait à ces soirées quelque chose de plus.

Sans Cette présentatrice au charisme et au professionnalisme hors du commun, Infrarouge perd une grande partie de son âme.

Stéphane Guibert

Loading

Consommation : La loi secret des affaires en Suisse aussi ?

Illustration : Esther mamarbachiSource

Consommation : La loi secret des affaires en Suisse aussi ?

Courriel adressé à la rédaction du magazine de la Radio Télévision Suisse « A bon entendeur »

Bonjour;

Vos émissions sont comme toujours très intéressantes mais chaque fois que le sujet touche à sa fin, il est impossible pour vous sous couvert de la loi, de citer les marques.

Je me souviens d’une émission ou vous aviez testé des huiles d’olives et où en fin de sujet, analyses faites, vous disiez que la loi vous interdisait de citer les marques.

De cause à effet, votre émission ne sert strictement à rien hormis le fait d’inviter le téléspectateur consommateur à se détourner complètement du produit et ce, qu’il soit conforme aux normes ou non.

En France, la loi secret des affaires qui est une loi liberticide et anti démocratique a été actée par l’assemblée nationale et ce, malgré les multiples pétitions réfractaires qui ont été initiées, notamment par la génialissime Elise Lucet de France télévision.

Maintenant, pourquoi en Suisse n’est-il plus possible de citer les marques qui se conduisent comme des bandits ? Les accords bilatéraux auraient-ils englobés la suisse, en catimini, dans cette loi qui n’arrange que les multinationales ?

La loi attendrait-elle un scandale sanitaire sans précédent pour revoir sa copie ?

On a vraiment l’impression en regardant votre émission que le consommateur a le droit de savoir qu’on l’empoisonne sans qu’il ait le droit de savoir qui l’empoisonne.

A bon entendeur…

Stéphane Guibert

Pour rappel :

C’est sur la chaîne Suisse, RTS qu’était diffusée l’émission “A Bon Entendeur” et qui publiait une enquête sur les huiles d’olives, titre du sujet : “Huile d’olive extra vierge : une appellation qui se mérite !

Compte rendu de l’émission :

C’est normalement la meilleure, la plus saine des huiles d’olive. Régulièrement, des prélèvements et des contrôles sont effectués pour vérifier si cette appellation n’est pas usurpée, car une huile d’olive doit remplir plusieurs conditions pour s’intituler “extra vierge”. Or ce n’est pas toujours le cas ! Les chimistes cantonaux viennent d’en déclasser plusieurs. Le point sur ces toutes nouvelles analyses avec Patrick Edder, chimiste cantonal genevois.

Sujet très intéressant jusqu’à la fin ou des huiles qui avaient été analysées et reconnues non conformes pour cette appellation d’huile d’olives extra vierge pressée à froid et ce pour différents motifs n’avaient pu être mentionnées à l’antenne pour des raisons de loi.

En France, cette loi, “Secret des affaires” qui a été adoptée par l’Assemblée tout récemment a fait polémique car elle met gravement en danger la démocratie, privant ainsi les consommateurs de l’accès à l’information en donnant  carte blanche aux industriels pour toutes les magouilles et les dérives.

Ce sont des émissions comme “Cash investigation”, “Envoyé spécial” etc … qui ne pourront tout simplement plus être produites.

Cette loi qui à l’origine était appliquée afin de protéger les industriels contre l’espionnage a été élargie aux journalisme d’investigation et aux lanceurs d’alerte.

Pour ce qui est de la Suisse, je me suis donc intéressé à ce texte de loi qui stipule :

Il existe un intérêt objectif au maintien du secret. Cet intérêt est examiné au cas par
cas par l’autorité. Un intérêt objectif à la confidentialité existe lorsque :

  • le fait en question a une valeur économique pour l’entreprise, donc est important pour
    le succès économique de cette entreprise, et
  • le fait ne concerne qu’une seule entreprise (c.-à-d. pas un groupe d’entreprises) et
    permet de ne tirer de conclusions que sur cette entreprise.

On est donc en plein dedans, la loi protège en priorité les intérêts économiques des entreprises au détriment des consommateurs.

Faudra-t-il un empoisonnement massif et des morts par centaines pour que les élites revoient leur copie ?

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Climat : Conséquences du manque de pluie et des fortes chaleurs, un lac complètement asséché en Suisse

La sécheresse et le manque de précipitations touche le lac des Brenets dans le canton de Neuchâtel (Suisse). Il est presque totalement asséché et se situe à 7 mètres en dessous de son niveau habituel. Pour remédier à ce problème il faudrait 3 jours de précipitations ininterrompues afin de pouvoir remettre les bateaux à flot. Ce que ne prévoit pas la météo dans l’immédiat.

Explications en vidéo

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

Loading

CBD : la déferlante du cannabis légal

C’est la ruée sur le CBD, le cannabis légal, depuis qu’il est disponible en Suisse. Les clients viennent chercher ses vertus médicales : anti-inflammatoire, antalgique, anxiolytique, etc. Mais que sait-on vraiment des effets médicaux du CBD, faut-il y voir une sorte de médicament-à-tout-faire?

A l’œil, rien ne distingue une plante de cannabis légal d’une illégale. La différence est dans la loi : en Suisse, le cannabis est interdit s’il contient plus de 1% de THC, la substance qui en fait une drogue. La plante contient par ailleurs soixante autres cannabinoïdes. Parmi eux, le CBD, ou cannabidiol, auquel on prête des vertus médicinales. A l’enthousiasme des patients répond souvent l’embarras des médecins. Ils sont nombreux à exprimer leur avis mitigé dans cette émission qui donne également la parole à plusieurs personnes que la prise de CBD soulage. C’est le cas de Julia, spécialiste en rééducation : à la suite d’un traumatisme crânien à l’âge de 20 ans, elle souffre de spasmes qui altèrent sa qualité de vie. Elle porte un double regard sur les effets du CBD : celui du médecin et de la patiente.

Un reportage de Lison Méric et Ventura Samarra

Source et Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Science & Vie : Ma thèse en 180 secondes : Khaled Alsaleem

Photo : Couloir à l’intérieur des ruines du palais royal de Mari (Syrie)

Série de 15 épisodes dans laquelle chaque étudiant présente un exposé de vulgarisation clair, concis et convaincant sur sa thèse avec l’appui d’une seule diapositive !
Aujourd’hui : L’organisation administrative au Grand Palais Royal de Mari à la fin de l’époque des Šakkanakku – Bureaux administratifs.

La 5e finale internationale du concours francophone d’éloquence et de vulgarisation « Ma thèse en 180 secondes » se déroulera à Lausanne (Suisse) le 27 septembre 2018.

Les candidat-e-s ont pour objectif de présenter leurs travaux de recherche de doctorat à un public profane et diversifié de façon claire, ludique et convaincante, mais surtout … en 180 secondes ! Et pour cela, ils-elles peuvent s’appuyer sur une unique diapositive, sans animation.

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Suisse : Jean-Claude Juncker balaie l’accord « light » avec la Suisse

« Je veux un accord d’ensemble »: interrogé jeudi par la RTS, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a balayé l’idée d’un accord « light » avec la Suisse tel que l’envisage le Conseil fédéral.

Concernant l’accord institutionnel négocié avec la Suisse, Jean-Claude Juncker douche les espoirs helvétiques d’une négociation par étapes ou d’un accord « light ». « Je suis contre le saucissonnage », déclare le Luxembourgeois, ajoutant que « les États membres ont des idées arrêtées sur le sujet ».

Pour le président de la Commission européenne, le temps presse pour la Suisse, car après lui, « ça pourrait être franchement mauvais ». « Négociez avec moi, concluez avec moi, parce que d’ici une année je ne serai plus là et vous allez voir », assure Jean-Claude Juncker.

« Faites-le maintenant »

Le dirigeant européen estime aussi qu’il faut « régler une fois pour toutes les relations entre la Confédération et l’Union européenne et je vous le redis: ‘Faites-le maintenant' ».

Jean-Claude Juncker explique en outre que la Suisse doit régler son cas avant le Brexit: « Le temps presse parce que nous sommes en train de négocier avec le Royaume-Uni. Je ne veux pas qu’une négociation 1 empiète sur une négociation 2, ça va compliquer notre démarche des deux côtés. »

Pas d’illusions sur une adhésion de la Suisse à l’UE

Quant à une possible adhésion, un jour, de la Suisse à l’Union européenne, le président de la Commission avoue avoir changé d’avis: « J’avais des illusions. Les Suisses ne renonceront jamais à leur souveraineté. »

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Économie : Dix ans après la crise, l’exubérance de Wall Street appartient-elle au passé ?

Dix ans après la crise, l’exubérance de Wall Street appartient-elle au passé ? Analyse de Mikaël Mangot

Selon cet économiste comportementaliste, nous nous dirigeons vers un changement radical en matière d’économie et cela se ressent déjà avec les générations Y-Z qui n’auraient plus tendance à mettre la réussite économique au centre de leurs aspirations, il y aurait plutôt une envie de changer le monde.

G.S / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Il ne fait pas bon devenir senior en Suisse !

« Ce curateur est venu me voir, il n’a pas parlé, il n’a pas essayé de faire connaissance avec moi. Il a fait des notes sur mes meubles et puis il m’a dit : « Ramassez ce que vous voulez prendre avec vous parce que j’ai trouvé une place pour vous dans cet EMS, il faut y aller tout de suite ».

Quelques jours après, j’ai voulu retourner chez-moi pour chercher des affaires, mon appartement avait été vidé. Les albums photos de ma famille, de mon enfance, de mes voyages, de mes études … Tout a été brûlé ! »

Le seul crime que Rita cette nonagénaire ait commis , c’est d’être une senior. C’est malheureusement le sort qu’attendent une grande partie de nos petits vieux qui sont envoyés, une fois usés, dans ce qu’eux-mêmes qualifient de mouroirs.

Dans cette société hyper consumériste, à partir du moment où l’on ne produit plus, on est parqué. En suisse les rentes vieillesse ont d’ailleurs comme abréviation ces trois lettres :  A.V.S, Assurance-vieillesse et survivants. Nous ne sommes plus très loin du film : Soleil vert.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Environnement & Suisse : Une autoroute couverte de panneaux solaires pourrait voir le jour en Valais

Couvrir les autoroutes suisses de panneaux solaires et remplacer à terme le parc nucléaire, c’est l’ambition de la société zougoise Servipier. Un projet pilote pourrait voir le jour d’ici 2020 en Valais, a appris la RTS.

Servipier a signé le 22 août une convention avec l’Office fédéral des routes (OFROU). Cette étape était cruciale en vue de la mise à l’enquête, espérée ces prochains mois, de ce premier projet. Dans l’idéal, les travaux pourraient débuter à l’automne 2019 et durer huit mois. Leur coût est estimé à 50 millions de francs, entièrement financés par le secteur privé.

Concrètement, il s’agit d’ériger une structure métallique au-dessus de l’autoroute A9 à Fully, en Valais, sur pas moins de 1,6 kilomètre. Celle-ci serait ensuite recouverte de près de 37’000 panneaux solaires, qui permettrait de produire 19 GWh par an, soit la consommation d’environ 20’000 personnes.

L’ensoleillement généreux du Valais semble avoir été un critère important dans le choix de Servipier, tout comme la présence d’un long bout droit d’autoroute à Fully. Par ailleurs, la vallée du Rhône étant propice à la production d’énergie éolienne, les infrastructures pourraient également récupérer cette énergie. Enfin, la proximité d’installations hydroélectriques permettrait de créer des synergies.

Sécurité des usagers assurée

Avec ce concept, Servipier a des ambitions mondiales. Rien qu’en Suisse, selon la société zougoise, il serait possible d’exploiter de la sorte quelque 750 kilomètres d’autoroutes. Deux autres projets sont au stade du développement en Suisse alémanique et n’ont pas encore été présentés à l’Office fédéral des routes, note l’entreprise.

Interrogé par la RTS, Jean-Bernard Duchoud, vice-directeur de l’OFROU, confirme l’intérêt de la Confédération. Selon lui, il s’agit d’un projet novateur qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie énergétique 2050. Le tronçon sera mis à disposition par Berne, mais aucune subvention n’est prévue. La procédure de mise à l’enquête sera de l’ordre du canton.

Selon l’OFROU, les garanties nécessaires en termes de sécurité des usagers de la route ont été fournies. Le directeur de Servipier Laurent Jospin, ingénieur établi à La Chaux-de-Fonds, précise d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle les coûts du projet sont aussi élevés.

Source et crédit audio : Radio Télévision Suisse

Loading