Suisse : Fête nationale, les origines du 1er août

Suisse : Fête nationale Suisse, les origines du 1er. août

  • Pourquoi le 1er. août ?

C’est en référence à un vieux parchemin conservé au musée des chartes à Schwytz, le fameux pacte fédéral de 1291 dont le texte en latin stipule « Initio Augusto« , soit : début août. Même si de nombreux historiens relativisent l’importance qu’on lui accorde aujourd’hui, ce document fait partie avec le serment du Grütli, des récits fondateurs de la Suisse que l’on apprend dès son plus jeune âge.

  • Qui a choisi cette date pour la fête nationale ?

Le conseil fédéral en 1889. Bernhard Hammer et Gottieb  Ringier  respectivement chanceliers et présidents de la confédération adressent un message aux chambres concernant l’organisation d’une fête en mémoire de la fondation de la confédération; une fête afin de dépasser les conflits internes et éveiller le sentiment patriotique, tel est l’objectif du gouvernement en cette fin du 19ème siècle.

  • Quand a eu lieu la première fête nationale ?

Le 1er août 1891. On fête en grandes pompes les 600 ans du pacte fédéral et également les 700 ans de Berne. Salves d’artillerie, cortèges, discours patriotiques résonnent dans tout le pays mais ce n’est qu’à partir de 1899 que l’on se met à célébrer le 1er. août annuellement sur décision du conseil fédéral

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Fête nationale Suisse du 1er. août

Sabotage de la Fête nationale en Ville de Genève

Le MCG popdénonce le sabotage de la Fête nationale

La formule choisie pour l’édition 2017 du 1er Août, en Ville de Genève, est inacceptable pour le MCG. Au lieu de l’installer dans le traditionnel parc des Bastions, le maire d’extrême-gauche mondialiste Rémy Pagani l’a déplacé à l’extérieur au parc de la Grange. Plus grave encore, pour lui enlever le caractère d’une Fête nationale, elle est couplée avec celle d’un autre pays. Et pour couronner le tout, les forains auront l’interdiction d’ouvrir ce 1er Août, selon un ordre du Conseil administratif.

Le MCG dénonce ce sabotage réalisé par les tenants de la gauche internationaliste, qui par cette action veulent détruire un symbole fort, populaire, qui consiste à dissoudre nos valeurs helvétiques de démocratie et de liberté. Au moment où même les paroles de l’hymne national suisse dérangent, certains s’efforcent de déconstruire l’ensemble de nos symboles.

Il est incompréhensible d’avoir quitté les Bastions alors que les travaux, qui servaient de prétexte, sont terminés. Quant à la fusion des fêtes nationales de la Suisse avec un pays tiers, elle est tout à fait inacceptable. Si la communauté genevoise originaire de cet Etat pouvait être volontiers accueillie comme invitée d’honneur, que la commune de la Ville de Genève fusionne notre fête nationale avec un pays tiers ne peut pas être toléré. Cela relève d’un mondialisme qui dissout  et détruit toute identification patriotique.

Les forains, quant à eux, amènent une animation bienvenue dans notre ville et ont toute leur place dans une fête nationale populaire. Il est incompréhensible que le Conseil administratif, contrairement à d’autres années, les empêche de donner au 1er Août un attrait supplémentaire.

Nous dénonçons ce sabotage du 1er août qui n’est pas anodin. Il s’agit d’un geste éminemment politique visant à détruire notre fête nationale qui, selon la tradition, est ouverte à tous et permet de partager un moment sympathique, tout en nous donnant l’occasion d’avoir pensée et respect envers ceux qui ont permis à notre pays de se construire au fil des siècles autour des valeurs de la démocratie.

Laurent LEISI, co-responsable de la section MCG Ville de Genève

Amar MADANI, co-responsable de la section MCG Ville de Genève

Pascal SPUHLER, deuxième vice-président MCG du CM Ville de Genève

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Suisse : Un début de réponse pour le financement du R.B.I

Genève envisage un impôt punitif pour sauver les caissiers

Dans le canton de Genève, les détaillants qui installent des caisses automatiques pourraient être frappés par un impôt élevé. Avec des répercussions financières importantes pour les grands distributeurs Migros et Coop.

L’idée pourrait émaner des saboteurs de machines obscurantistes du XIXe siècle: dans le canton de Genève, les distributeurs équipés de caisses de «self-scanning» pourraient se voir obligés de payer 10 000 francs d’impôt punitif par mois, soit le salaire de deux caissiers. L’objectif est de maintenir l’emploi dans le commerce de détail. Les sommes perçues seraient attribuées à la formation des apprentis et aux magasins qui n’ont que des caisses desservies.

Débat prévu cet été

Le Grand Conseil genevois débattra cet été encore de ce projet de loi qui émane des rangs du Parti socialiste. Aussi Migros et Coop mettent-ils déjà en place un dispositif de défense. Dans une prise de position, la Communauté d’intérêt du commerce de détail, présidée par le patron de Coop Joos Sutter, calcule ce qu’une telle pénalité pourrait coûter aux entreprises. A elle seule, la Coop qui exploite 181 caisses de «self-check-out» à Genève devrait payer 21,7 millions de francs de plus par année au fisc.

Migros moins touchée

Migros s’en sortirait un peu mieux. Dans le canton, elle n’exploite que 17 caisses automatiques et ne devrait allonger «que» 2 millions à l’Administration des contributions. Si ce type d’impôt était étendu à l’ensemble de la Suisse, Coop devrait débourser un supplément de 170 millions de francs et Migros une somme de 150 millions.

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Suisse : un comité de l’ONU à Genève recommande l’abrogation de l’interdiction de nouveaux minarets.

On se souvient de la votation Suisse du 29 novembre 2009 ou le peuple Suisse était appelé devant les urnes pour se prononcer pour ou contre la construction de nouveaux minarets sur son territoire.

Le peuple accepta l’initiative qui était opposée à la construction de nouveaux minarets à 57,5% des voies.

Aujourd’hui, l’ONU demande à la Suisse d’abroger cette loi pour des raisons humanitaires.

Stéphane Guibert

La Suisse priée à l’ONU de mieux contrôler le respect des droit humains dans les initiatives populaire.

Une pierre onusienne dans le jardin suisse: les experts du Comité des droits de l’homme de l’ONU demandent une meilleure vérification de la compatibilité des initiatives populaires avec les engagements internationaux suisses.En ligne de mire, mais pas seulement: l’initiative sur les minarets.La Suisse doit mieux contrôler la compatibilité des initiatives populaires avec ses obligations internationales. Après avoir ciblé la votation sur les juges étrangers, un comité de l’ONU à Genève recommande l’abrogation de l’interdiction de nouveaux minarets.
Lors de l’examen de la Suisse par les experts du Comité des droits de l’homme il y a trois semaines, le vice-président de l’enceinte Yuval Shany s’était dit inquiet à propos de l’initiative sur les juges étrangers.

Dans leurs conclusions rendues jeudi, les spécialistes demandent «de manière prioritaire» un meilleur contrôle de la compatibilité des votations avec le droit international avant qu’elles ne soient décidées.

Abroger l’initiative sur les minarets

Notamment, «l’interdiction des minarets doit être abrogée», a dit à l’ats M. Shany. Devant la presse, il n’a pas souhaité donner de conseils à la Suisse sur le type de mécanisme qu’elle devrait adopter.

Il y a trois semaines, le chef de la délégation suisse, le directeur de l’Office fédéral de la justice (OFJ) Martin Dumermuth, avait rappelé que le Parlement fédéral a la charge de la loi d’application qui doit harmoniser les initiatives et la Constitution. Les votes sur l’internement à vie ou le renvoi des criminels étrangers ont montré que ce compromis est possible, selon le directeur de l’OFJ.

Plus généralement, le comité recommande de modifier les dispositions constitutionnelles et lois suisses incompatibles avec le Pacte international sur les droits civils et politiques. Outre les minarets, M. Shany mentionne notamment les discriminations policières.

Plusieurs initiatives sur le voile inquiètent

Le comité demande aussi aux autorités fédérales d’œuvrer pour que les cantons et les communes s’engagent davantage pour appliquer le Pacte, mais aussi pour associer davantage la société civile à ces efforts.

Le comité s’est dit «impressionné par les développements positifs» en Suisse depuis 2009, lorsqu’il s’était prononcé pour la dernière fois sur ce pays. Notamment par le lancement de la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT).

Mais il reste des préoccupations, en particulier le souhait d’une législation «complète» contre les discriminations ou d’une parité femmes-hommes dans les conseils d’administration des entreprises liées à la Confédération et de celles cotées en bourse. Le comité recommande aussi de réexaminer toutes les lois et réglementations qui affectent la communauté musulmane.

Les initiatives sur le voile ou plusieurs affaires dans des écoles bâloises constituent «une accumulation» qui inquiète M. Shany. La Suisse devrait également renforcer le mandat de la Commission fédérale contre le racisme et adopter un plan national sur cette question, selon les spécialistes. Les discriminations policières à l’égard des minorités ethniques doivent cesser et leurs responsables être sanctionnés.

Un mécanisme judiciaire contre les violences policières

Plus largement, un mécanisme indépendant de plaintes, d’investigations et de procédures judiciaires contre les violences policières devrait être établi. Dans le cas des rapatriements de requérants d’asile déboutés, la Suisse est appelée à garantir la présence d’observateurs de la CNPT.

Le comité de l’ONU demande aussi d’accélérer les investigations sur le décès en 2010 d’un Nigérian à Zurich durant son renvoi forcé. Et il souhaite que des mesures se substituent à la détention quasi systématique des migrants.

S’il salue l’avant-projet sur l’institution nationale des droits humains présenté par le Conseil fédéral quelques jours avant l’examen de la Suisse à Genève, il n’a pas été convaincu sur plusieurs points. Il s’inquiète du budget d’un million de francs dévolu au projet, le même que l’actuel Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH), pilote de cette future enceinte.

Il est préoccupé aussi par le fait que l’institution soit ancrée dans de hautes écoles. Ces sites ne sont pas adaptés à une action pour la «protection» des droits humains, mandat dont la future structure nationale ne sera pas chargée, regrette le comité.

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Pour rappel : Et si vous passiez par Genève en Suisse cet été, faites donc un petit détour chez Imane juste derrière la gare

LO’ 13′ TO :

Un petit coin de paradis qui se niche dans une ruelle derrière la gare de Cornavin en ville de Genève.

Le but : Faire des rues aseptisées de Genève des lieux de fête et de vie et que ces qualités intègrent des impératifs tels  que l’humain, le social et l’écologie car on ne peut pas continuer à demeurer hypocrite en continuant à faire la fête tout en sachant que nous allons droit dans le mur.

LO’ 13′ TO est un projet qui a vu le jour en 1986 dont le but premier était la fermeture de la rue des gares au trafic afin que des activités écologiques et sociales puisse s’y développer.

Les gens commencent à se mobiliser en faveur de ce projet et La ville commence à s’y intéresser.

LO’ 13′ TO, c’est un endroit convivial, une cuisine artisanale et naturelle à des prix vraiment très raisonnables.

Dans cette rue, nous trouvons 4 arcades qui travaillent pour l’humain et pour l’écologie c’est un regroupement d’énergies très concrètes qui donnent à ce projet une chance pour que la rue des gares soit la première rue verte de Genève.

Malheureusement, en 2017, ce beau projet n’a pas pu aboutir entièrement et bien que toujours présent dans la rue des Gares, LO’ 13′ TO est confronté à de multiples tracas administratifs. Je m’y suis rendu ce matin avec une amie et c’est un soleil généreux qui nous a permis de nous y arrêter et de déguster une merveilleuse infusion de canelle et Gingembre. Encerclé par des monstres d’acier et de béton, ce petit bout de rue est comme une bulle d’oxygène qui se trouve préservée du temps et du stress quotidien.

Si vous êtes de la ville de Genève ou de passage, je vous invite à vous y rendre afin de respirer autre chose que notre progrès démesuré qui ne laisse au final que très peut de place à l’humain.

Stéphane Guibert / Finalscape /VK

Préambule de la vidéo :

Comme tous les premiers dimanches de chaque mois, LO’13’TO vous invite à la rue des Gares pour un Brunch savoureux et bio.

LO’13’ TO réunit trois espaces de travail, de formation, d’accueil, de rencontres et d’information dans un cadre convivial et chaleureux :

– Équi’TABLE : service traiteur, resto bio, écologique et équitable.

– BIOPOP : coopérative de produits sains et solidaires gérée par des jeunes, lieu d’accueil aussi pour les jeunes.

– JASPE : dispensaire de santé et de médecines complémentaires (naturopathie, massage, médecine chinoise et acuponcture, nutrition, aromathérapie).

L’association LO’13’TO a pour vocation de :

– Mettre en œuvre des projets concrets basés sur les besoins fondamentaux, tel que l’alimentation, la réinsertion, la formation et l’emploi.

– Promouvoir le travail en réseau entre les acteurs de terrain, les institutions et les organismes de prévention.

– Créer des réseaux de solidarité dans une approche sociale, écologique et multiculturelle.

– Transmettre des savoir-faire pour promouvoir la vie de quartier

Merci à Imane et à toute l’équipe de LO’13’TO.

>>>Chaîne Dailymotion associée<<<

Et pour terminer, une promenade en image au cœur de LO’ 13′ TO

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Ecologie : Les trois petits cochons vous ont menti

« A chaque période de nos civilisations, on a construit avec les matériaux qu’on a et les besoins en confort qu’on a ».

Aujourd’hui, on peut construire des maisons en paille, c’est ce que fait Roberto, ingénieur dans la fabrication de matériaux, il a construit sa maison, il a pris conscience que quelque chose ne jouait pas car beaucoup trop de produits étaient utilisés lors de la fabrication de maisons dont 80% d’entre eux n’étaient pas naturels, ce qui encombre et pollue en cas de destruction.

Il c’est donc intéressé à la paille que l’on produit en trop grande quantité en Europe. Il utilise une ossature en bois qu’il ne reste qu’à remplir.

Tous les murs sont préfabriqués et s’assemblent très facilement. La paille compactée et dense ne brûle pas et isole bien de la chaleur et du bruit.

Alors, prêts à dormir dans la paille ?

Retrouvez aujourd’hui et tout cet été sur RTS1, un tour de suisse romande des initiatives positives de développement durable.

A voir aussi sur nous-aujourd’hui.ch et sur les réseaux sociaux.

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Environnement : Genève, Parc des Eaux-Vives, quand les porcs sont de sortie le week end !

Dernière mise à jour : Vendredi 21 septembre 2018 – 23:30

Un parc est un endroit idyllique, un havre de paix où la nature procure à l’homme en plein centre des grandes cités la possibilité de se ressourcer au rythme du chant des oiseaux et de l’eau d’un ruisseau coulant paisiblement.

Seulement voilà, tous les êtres humains ne sont pas issus du même monde apparemment car certains plus enclin à la fête et n’ayant que faire d’un oiseau qui chante et d’un ruisseau qui coule n’hésitent pas à venir tout souiller.

Un parc ressemblant à un petit paradis sur terre peut se transformer l’espace d’une soirée en une décharge jonchée de canettes de bières, de bouteilles d’alcool brisées sur le sol, de plastiques dispersés aux quatre coins d’un gazon soigneusement tondu, de restes de nourriture trainant dans le fond d’assiettes abandonnées ici et là et le tout irrésistiblement accompagné d’une odeur planante d’urine. Ceci est le le triste spectacle qui se déroule pour ainsi dire chaque week-end dans le magnifique parc des Eaux-Vives au cœur de la Genève internationale.

Une petite équipe de SDF qui dort sur les lieux depuis le début de l’été se fait un devoir avant de quitter les lieux aux aurores, de restituer l’endroit propre. Ils passent entre une et deux heures de leur temps chaque week-end à ramasser les salissures et les ordures des fêtards qui ont bien profité de l’endroit la veille au soir.

« Rares sont celles et ceux qui partent en laissant l’endroit tel qu’ils l’ont trouvé. Par contre, il n’est pas rare que des agents municipaux viennent nous tirer de notre sommeil tôt le matin en nous priant de plier bagages prétextant que nous sommes trop visibles. » nous confie l’un d’eux.

Ces petites mains qui se mettent à l’œuvre tôt le matin sans ne rien demander à personne sont en même temps que leurs compagnons d’infortune les cibles d’une société locale qui a mi au point un répulsif destiné à les déloger.

Consommation, déni, mépris et froideur quatre mots clés qui reflètent le monde d’aujourd’hui.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Vidéo :

« Quand les porcs sont de sortie dans la Genève Internationale »

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Suisse : Les clopes au CBD vendues chez Coop font polémique

(Photo: Claudia Link)

Dès ce mois, le distributeur proposera des cigarettes au cannabis légal. Une démarche qui fait grincer des dents dans les milieux de la prévention.

Le marché du cannabis CBD, ou cannabidiol, continue de cartonner en Suisse. A tel point que les producteurs de tabac commencent à s’intéresser à cette herbe légale, ayant un taux de tétrahydrocannabinol (THC) inférieur à 1%. La marque suisse de cigarettes Heimat vient en effet de lancer un nouveau produit: des clopes agrémentées de CBD.

Outre les magasins spécialisés et les kiosques, les cigarettes au chanvre seront en vente dès ce mois chez Coop pour 19fr.90 le paquet, informe «20 Minuten». Le porte-parole du distributeur, Urs Meier, se montre confiant: «Nous vendons déjà des produits à base de chanvre, tels que des thés, des bières, de l’huile ou des pâtes à tartiner.» Coop a fixé à 18 ans l’âge minimum pour pouvoir acheter le produit. Contacté par «20 minutes», le distributeur Migros ne projette pas de distribuer un tel produit.

Environ 0,2 gramme de CBD par cigarette

Interrogé par nos collègues alémaniques, le patron de Heimat, Roger Koch, explique que ses «joints légaux» contiennent 4 grammes de CBD, répartis sur 20 cigarettes. Le taux moyen de 0,2 gramme est ainsi inférieur à celui d’un pétard normal (0,5 gramme), explique Werner Bösch, qui gère un shop vendant divers produits à base de CBD à Zurich.

Roger Koch met néanmoins en garde les clients et leur déconseille d’emporter les cigarettes au CBD à l’étranger. Comme les valeurs limites de THC ne sont pas les mêmes partout, les consommateurs risquent de s’exposer à des poursuites pénales. Une mention sur le paquet déconseille par ailleurs de se mettre au volant juste après avoir fumé une de ces cigarettes. Sur son site, Addiction Suisse rappelle: «Les usagers de la route devraient renoncer au CBD, car il est difficile d’estimer quand la limite légale de 1,5 microgramme de THC par litre de sang est atteinte.»

«Les jeunes sont mis en danger»

Malgré les mesures prises, les milieux de la prévention sont tout sauf enchantés par ce nouveau produit. Andrea Geissbühler, présidente de l’association faîtière Abstinence des drogues, critique: «On essaie ainsi de légaliser le joint.» Et d’ajouter: «Il n’existe actuellement encore aucune étude sur les effets du CBD. Je trouve cela problématique.» La conseillère nationale UDC estime par ailleurs que ce type de produit n’a rien à faire dans le commerce de détail. «Les jeunes sont ainsi mis en danger.»

Même son de cloche auprès de la Ligue pulmonaire: «Les effets à long terme du CBD ne sont pas connus», rappelle la porte-parole Regula Bur, qui précise que les cigarettes au cannabis légal nuisent tout autant aux poumons que tous les autres produits à base de tabac.

«Douteux du point de vue de la prévention»

La fondation Addiction Suisse a, elle aussi, un positionnement critique envers le joint légal: «Du point de vue de la prévention, c’est douteux de voir apparaître un nouveau produit à base de tabac. La nicotine est très addictive», estime la porte-parole Monique Portner. Selon elle, il est «étonnant» que Coop se mette à vendre les cigarettes au CBD alors que les effets à long terme de la substance ne sont pas connus. Pour finir, elle rappelle que les produits à base de CBD sont moins nocifs lorsqu’ils ne sont pas fumés.

 

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Science et vie : Un répulsif contre les S.D.F

À Genève, alors que j’essayais de me procurer gratuitement un sac de couchage en vue d’affronter quelques nuits à la belle étoile suite à une mésaventure conjugale, l’employé de l’armée du Salut qui était normalement attaché à ce service me dit :

 » La police nous interdit désormais la distribution de sacs de couchage aux plus démunis car il est interdit de dormir dehors »

Puis il ajouta :

« Sachez cher monsieur qu’avant de prétendre à des droits, un S.D.F à avant tout des devoirs. »

La question que je me pose immédiatement est la suivante :

Que peut-on attendre en devoirs de quelqu’un qui démuni de tout, y compris de sa dignité humaine, se retrouve à la rue ?

L’article qui suit m’a fait frissonner !

A Genève, on lute contre la canicule, contre les cafards et toutes sortes de vermines, les SDF sont compris dans le lot !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Une entreprise carougeoise (Genève), société Grellor  fait la publicité d’un produit malodorant destiné à faire fuir dealers et SDF. Des élus de gauche condamnent.

«J’ai cru à un gag au début. Mais les termes sont violents.» Le chef de groupe des Verts de la Ville de Genève Alfonso Gomez a bondi en prenant connaissance d’une pub pour un «répulsif à êtres humains». Vendu par la société carougeoise Grellor, le Mauvais’Odeur est décrit sur internet comme ayant une «odeur surpuissante et repoussante qui permet d’éloigner les occupants illégaux, les squatteurs». La page internet a été en partie modifiée depuis la plainte du conseiller municipal écologiste.

Sur les réseaux sociaux, l’ex-conseiller national des Verts Ueli Leuenberger dit trouver la publicité «inadmissible. C’est une incitation à virer des habitants avec des produits chimiques.» Contacté, le directeur de la société carougeoise reconnaît que «les termes utilisés ont pu être un peu indélicats, notamment le mot répulsif». Pierre Grelly explique vendre son produit depuis une dizaine d’années, «mais ça ne se dit pas trop, même si ce n’est absolument pas caché».

Il refuse de dire quels sont ses clients. Mais il s’agit généralement de collectivités locales, aussi bien suisses que françaises, et des régies immobilières. «Le liquide a une odeur désagréable et indéfinissable, comparable à celle d’une boule puante», précise le directeur. Ce dernier indique qu’il est utilisé pour éviter que des gens stationnent à un endroit. «Il peut être appliqué dans des lieux de deal de drogue ou sous des ponts, où peuvent dormir des sans-abri», détaille Pierre Grelly. Il précise que la substance part avec de l’eau ou toute seule au bout de deux semaines. Validée par l’Office fédéral de la santé publique, elle n’est pas toxique ou corrosive.

Tanguy Pastureau : Mozart fait fuir les SDF

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