« Un hôpital devant lequel il y avait une file d’attente impressionnante; parmi ces gens, des femmes et des enfants. Les gosses avaient des cloques pleines d’eau, quand aux femmes, leurs cheveux tombaient tout seuls et perdaient du sang on ne sait par quel trou ».
Comme si spolier le continent Africain ne suffisait plus, il faut aussi lui renvoyer nos déchets radioactifs. Complices involontaires et impuissants que nous sommes, nous assistons à un double massacre, celui d’un peuple et celui de ce qui reste de l’environnement.
Témoignage saisissant de Sebri, un homme chargé de débarquer en toute hâte les containers se trouvant sur les bateaux à quai. En toute hâte car chaque jour d’immobilité coûte très cher à la compagnie fluviale. Quand à la vie humaine, on s’en fout !
Au Beausset, dans le Var, des touristes se sont plaints du bruit des cigales, réclamant au maire des insecticides pour s’en débarrasser !
Ils ont interpellé le maire de la commune où ils passent leurs vacances.
Après les cloches qui font trop de bruit… les cigales qui chantent trop fort.Le maire de Beausset (Var), a été abordé à « deux reprises » par des touristes qui se sont plaint des cigales dans la commune, rapporte France Bleu.« Ils m’ont demandé : est-ce que vous avez des produits insecticides pour passer sur les arbres ? Comment se débarrasser des cigales ?' », relate Georges Ferrero. Elles font « crac-crac-crac… Ça n’a rien à voir avec un chant », auraient assuré ces derniers.
L’élu, qui a refusé de les aider, assure à Europe 1 que ces cinq touristes, issus de « la région parisienne » mais aussi « de Rhône-Alpes » et « de l’Est », ont ensuite arrosé les arbres dans une tentative désespérée de faire taire les cigales. Et de conclure, sur France Bleu : « J’ai été très choqué. Les cigales font partie de l’emblème de la Provence. Quand on vient dans le Sud, on sait qu’il y a des cigales. Nous, on est fiers de les avoir ! »
A ces touristes, je propose l’air pur de ces mégapoles : Delhi, Tokyo, Pékin etc …
Pierre Rabhi : « L’humanité est folle, complètement folle en se croyant intelligente »
Pierre Rabhi, sans doute le paysan le plus célèbre de France, a été un des pionniers du bio, durant les années 60, 40 ans avant tout le monde.
Pierre et quelques anis ont ouvert un lieu de formation en Ardèche.
« Il faut que les citoyens se réapproprient leur capacité de survie. On a des gens hors-sol concentrés dans des villes et puis les camions leur apportent à manger. Et pour moi, cultiver son jardin c’est un acte politique et c’est un acte de légitime résistance à des systèmes qui confisquent toute possibilité aux citoyens de survivre par eux-même, pour les rendre entièrement dépendants ».
Sortie de la crise écologique par la décroissance ?
L’humanité court à sa perte préviennent 15’000 scientifiques à travers le monde et parmi eux, l’Astrophysicien et écologiste, Hubert Reeves qui déclare : »Si on continue comme ça et que l’on bouge pas rapidement, là ça risque d’être foutu ».
Les scientifiques le disent : Il va falloir donner un sacré coup de volant pour éviter de foncer dans le mur climatique. Pour plusieurs d’entre eux, c’est notre système économique qui est responsable de ces dérèglements, un système qui repose sur une croissance perpétuelle. Et donc, pour sauver l’humanité, certains appellent à la décroissance.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui mène le monde ? C’est l’économie, une économie capitaliste basée sur la recherche de la croissance infinie. Dans la logique actuelle, si l’économie d’un pays ou d’une entreprise ne croit pas, ou même, ne croit pas suffisamment vite, on peut dire que ça va mal.
On court après la croissance, parce qu’elle permettrait d’augmenter le niveau de vie de tous. Mais ce n’est pas exactement ce qui se passe dans la réalité : en 2016, 82% des nouvelles richesses créées dans le monde sont allées directement dans les poches du 1%, les plus riches.
La croissance a donc creusé les inégalités.
Pour générer cette croissance, on doit consommer plus que le mois précédent, plus que l’année précédente etc … Et pour ça, on doit produire plus et, plus on produit, plus on pollue et plus on épuise les ressources naturelles.
Aujourd’hui, le problème réside dans le fait que l’on utilise plus de ressources naturelles que ce que la Terre est capable de régénérer. La première année où le calcul a été établi, c’était en 1971 où on a estimé que collectivement, on avait épuisé notre budget annuel de ressources naturelles le 21 décembre soit, peu de temps avant la fin de l’année. Cette année, ce même constat est fait au plein milieu de l’été, le 1er. août.
Pour que nous puissions continuer à vivre au même rythme il nous faudrait l’équivalent de 1,7 fois notre planète et c’est un chiffre qui augment chaque année parce que d’une part, la population mondiale augmente constamment et d’autre part, les pays en développement aspirent à rattraper le rythme de vie des pays industrialisés et si tout le monde vivait comme l’on vit au Canada par exemple, pour produire et survivre, l’humanité aurait besoin de l’équivalent de 5 fois la planète.
En analysant tout cela, certaines personnes en sont venues à la conclusion que la croissance perpétuelle dans un monde aux ressources finies n’est pas soutenable et ces mêmes personnes en appellent plutôt à décroitre, à plafonner et, éventuellement à réduire ce que nous produisons.
Le concept de la décroissance prend racine en 1972 avec la publication du rapport Meadows intitulé « Halte à la croissance ? » Ce rapport, mené par des chercheurs du MIT, estime que si on continue dans cette quête effrénée de la croissance, on devrait atteindre un point de rupture aux environs de 2030. Selon ce même rapport, la dégradation de l’environnement et la diminution des ressources provoqueraient une baisse de la population mondiale et une réduction de la qualité de vie de ceux qui resteraient sur terre. Ce rapport a fait l’objet de nombreuses critiques, mais le MIT l’a réactualisé en 2012, et les conclusions sont les mêmes.
A bord de leur bus qui fonctionne à l’énergie solaire, Jonas Schneiter et l’écologiste Marc Muller vont montrer à un grand-papa et son petit-fils tout ce qui permet de tuer l’obsolescence programmée en Suisse. L’informatique, les baskets, les objets du quotidien, tout peut désormais être réparé. Avec les solutions découvertes, il devient évident que toutes les générations peuvent aujourd’hui trouver des alternatives durables et enthousiasmantes en Suisse. (Source : RTS)
Trois rencontres dans cet épisode :
François qui après avoir été conseiller d’état a créé Why ! open computing, une petite start-up qui redonne une seconde vie aux ordinateurs et aux smartphones. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du recyclage ainsi que du respect et de la protection de notre environnement.
Trois jeunes patrons âgés de 20 à 24 ans ont créé la cordonnerie « Dr. Sneakers & Shoes« . Les Suisses achètent en moyenne une paire de baskets tous les 2,5 mois. Des chaussures de toutes marques qui normalement passeraient à la poubelle et qui sont confiées entre les mains de ces orfèvres de la « godasse » ressortent de leur atelier comme neuves et ce, pour le quart du prix d’une paire que l’on se procure dans un grand magasin.
Le grand atelier est un espace de bricolage autonome et auto géré où tout un chacun peut venir y travailler le bois et le métal. Le grand atelier met en confiance les personnes n’ayant jamais bricolé tout en les encadrant. Du simple réveil jusqu’à sa bicyclette, tout ressort réparé de cet atelier.
En 1997, on a découvert une immense zone de plastique flottant en plein Pacifique. On l’appelle : le 7ème continent.
Il fait 6 fois la taille de la France et contient jusqu’à 1 million de déchets au KM2. En tourbillonnant, les courants piègent les déchets qui s’entassent dans des zones plus calmes. Ces courants s’appellent des « Gyres » et le phénomène se développe dans tous les océans.
Cela n’est pas prêt de s’arrêter vu la durée de vie du plastique. Une simple bouteille en pet met 1’000 ans pour se dégrader.
Il est intéressant de savoir qu’avec le chanvre qui a été diabolisé il y a 75 ans, ce qui correspond aux débuts de l’industrie pétrolière, on obtient un plastique de meilleure qualité qui lui est intégralement biodégradable.
Qui doit-on remercier ?
Pour rappel : Les vertus du chanvre :
Alors que notre civilisation est sur le point de s’effondrer, nous continuons comme si de rien n’était à user et abuser des énergies fossiles. Le chanvre qui pousse partout, qui n’a besoin d’aucun traitement ni d’arrosage et qui peut être utilisé pour produire tout ce qui s’obtient par le pétrole, continue à être diabolisé. Cherchez l’erreur !!!
Souvent confondu, le chanvre est une plante magique. Elle n’a aucune valeur récréative, par contre, elle a un énorme potentiel écologique car on peut presque tout faire avec :
Alors que le coton utilise 16% de tous les pesticides et 30’000 litres d’eau pour un simple kilo, le chanvre ne demande ni arrosage, ni pesticide et ses fibres donnent un tissu de très bonne qualité.
Le plastic de chanvre est 100% biodégradable. Il peut être moulé dans n’importe quelle forme et même utilisé par les imprimantes 3D.
Très isolant, très léger, super résistant au feu, il peut aussi être utilisé dans la construction.
Le plastique tue l’océan. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont déversés dans les mers et les océans ce qui représente 400 kilos par seconde. En 2050, il y aura plus de plastique que de poissons.
91% des déchets en plastique ne sont pas recyclés.
Qui sont les responsables ?
1) Les consommateurs qui consomment 15 millions de bouteilles par jour, rien qu’en Belgique.
2) Les industriels. Coca-cola produit chaque année, 110 milliards de bouteilles.
Pourtant, nous avons le pouvoir de mettre un terme à ce fléau.
« C’est aux consommateurs qu’il incombe de faire plier les industriels et c’est par nos gestes de tous les jours que nous arriverons à vivre dans un monde plus propre, plus respectueux de la vie et de l’environnement, donc meilleur pour nous. »
La canicule annonce-t-elle la fin du monde ? Profitez bien de votre glace à la plage, c’est peut-être la dernière.
41 degrés au Japon, 30 en Suède, 50 en Arabie Saoudite … De nouveaux records de températures sont battus dans le monde. La terre pourrait devenir une étuve d’ici quelques décennies selon une étude « Proceedings of the National Academy of Sciences« . A cause de notre modèle de croissance et de l’activité humaine.
Les calottes glaciaires fondent à toute vitesse, entraînant une montée des eaux irréversible. Deux tiers de nos mégapoles, installées 10 mètres au dessus du niveau de la mer, sont en danger. Les forêts sont disséminées, ce qui empêche les arbres d’absorber le dioxyde de carbone et renforce l’effet de serre.
Notre sécurité alimentaire est menacée. en 1 siècle, les trois quarts de la biodiversité semencière ont disparu.
Sommes-nous vraiment fichus ? Peut-on limiter les dégâts ?
Peut être. À condition de favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, de réorganiser nos villes et surtout, à condition d’agir vite, car il y a urgence.
La Terre pourrait devenir une « serre » trop chaude pour l’être humain, même si l’on respecte les objectifs fixés par les accords de Paris pour contenir le réchauffement climatique au-dessous d’un seuil symbolique de 2°C. Dans un rapport, un groupe de chercheurs internationaux tire la sonnette d’alarme.
Le chloredécone est neurotoxique et provoque des troubles de la reproduction.
Pendant plus de 20 ans et jusqu’au milieu des années 90, les exploitants de bananeraies avec l’autorisation du gouvernement français, ont utilisé du chloredécone un pesticide ultra toxique.
Plus de 90% des Martiniquais et des Guadeloupéens sont contaminés, aujourd’hui, au chlordécone et la Martinique détient le taux de cancers de la prostate le plus élevé du monde.
Sous la pression des lobbies agricoles, le chlordécone a été utilisé aux Antilles françaises de 1972 à 1993 et aujourd’hui, 92% des Martiniquais ont du chlordécone dans le sang.
G.S
Ce pesticide ultra-toxique a été utilisé pendant plus de vingt ans dans les bananeraies en Guadeloupe et Martinique. Il a contaminé sols, rivières, bétail, poissons, crustacés, légumes-racines… et la population elle-même.
La quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies. Une situation unique au monde. Cette histoire, entachée de zones d’ombre, est méconnue en métropole. Elle fait pourtant l’objet d’une immense inquiétude aux Antilles, comme le raconte notre enquête sur ce scandale sanitaire.
Qu’est-ce que le chlordécone ?
C’est un pesticide ultra-toxique, utilisé massivement dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique pendant plus de vingt ans à partir de 1972 pour lutter contre le charançon de la banane, un insecte qui détruisait les cultures.
Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, reprotoxique (pouvant altérer la fertilité), et classé cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé.
La France a fini par l’interdire en 1990. Le chlordécone a toutefois été autorisé aux Antilles jusqu’en 1993 par deux dérogations successives, signées par les ministres de l’agriculture de l’époque.
Pourquoi pose-t-il encore problème alors qu’il n’est plus utilisé ?
Les Antilles sont contaminées pour des siècles, car la molécule est très persistante dans l’environnement − jusqu’à sept cents ans.
A partir du début des années 2000, on a découvert que le chlordécone, qui passe dans la chaîne alimentaire, avait non seulement contaminé les sols, mais aussi les rivières, une partie du littoral marin, le bétail, les volailles, les poissons, les crustacés, les légumes-racines… et la population elle-même.
La quasi-totalité des 800 000 habitants de la Guadeloupe (95 %) et de la Martinique (92 %) sont aujourd’hui contaminés, comme le révèle une étude menée pour la première fois à grande échelle par Santé publique France, et dont les résultats, très attendus, seront présentés publiquement en octobre.
L’intoxication se fait essentiellement par voie alimentaire. Les plus contaminés sont ceux qui s’approvisionnent sur les circuits informels (autoproduction, don, vente en bord de route), très prisés, en particulier par les plus pauvres, mais où les aliments contiennent souvent un fort taux de chlordécone.
Quels effets le chlordécone a-t-il sur l’homme ?
En 1975, les ouvriers de l’usine Hopewell (Virginie), qui fabriquait le pesticide, ont développé de sévères troubles neurologiques et testiculaires après avoir été exposés à forte dose : troubles de la motricité, de l’humeur, de l’élocution et de la mémoire immédiate, mouvements anarchiques des globes oculaires…
Ces effets ont disparu par la suite, car le corps élimine la moitié du chlordécone au bout de 165 jours, à condition bien sûr de ne pas en réabsorber. Mais l’accident fut si grave que les Etats-Unis ont fermé l’usine, et banni le produit dès 1977.
Effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons, cancer de la prostate deux fois plus fréquent et grave
Les études menées jusqu’ici sont quant à elles édifiantes. L’une d’elles, publiée en 2012 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), montre que le chlordécone augmente non seulement le risque de prématurité, mais qu’il a aussi des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons.
Le pesticide est aussi fortement soupçonné d’augmenter le risque de cancer de la prostate, cancers dont le nombre en Martinique tient le record du monde. La Guadeloupe fait aussi partie des zones les plus touchées par cette maladie. Le cancer de la prostate est deux fois plus fréquent et deux fois plus grave aux Antilles qu’en métropole, avec plus de 500 nouveaux cas par an sur chaque île.
D’autres études sont en cours pour mieux connaître les effets du chlordécone sur la santé.
Quelles mesures ont été déployées pour protéger la population ?
L’État a tardé à prendre en considération la gravité du problème. Quand la contamination dans l’environnement a été découverte, au tout début des années 2000, des mesures ont été prises. Des sources d’eau ont été fermées, d’autres traitées, et des zones entières ont été interdites à la culture, étendues par la suite à la pêche.
Un plan national d’action a ensuite été mis sur pied en 2008, suivi d’un deuxième. Un troisième court jusqu’en 2020.
Question brûlante depuis qu’un changement dans la réglementation européenne a provoqué une hausse des seuils pour les viandes et les volailles
Une polémique agite toutefois les Antilles depuis la parution d’un rapport controversé de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en décembre 2017. L’agence avait été saisie pour savoir si les limites maximales de résidus de chlordécone présents dans les aliments étaient suffisamment protectrices. La question est brûlante depuis qu’un changement dans la réglementation européenne, en 2013, a provoqué une hausse mécanique spectaculaire des seuils pour les viandes et les volailles.
Or, dans ses conclusions, l’Anses affirme que ces nouvelles limites maximales sont suffisamment protectrices. Elle estime qu’il n’est pas utile de les abaisser, alors que la politique de prévention affichée par les autorités vise, au contraire, à réduire l’exposition de la population à ce pesticide.
Lave torrentielle sur les hauts de Chamoson. 700 m3 de gravats, de boue et d’eau se sont déversés das le lit d’un torrent.
Les images sont tout simplement impressionnantes. Un fort orage a vraisemblablement déclenché une lave torrentielle d’envergure sur Chamoson. La route menant aux Mayens est coupée à hauteur du Grugnay. Plusieurs véhicules ont été fortement secoués et deux ponts sont coupés par la boue.
Il était aux environs de 19h15 lorsqu’une lave torrentielle a atteint le village du Grugnay sur la commune de Chamoson. Les images sont saisissantes. Plusieurs véhicules ont été fortement secoués et deux ponts sont couverts de boue et de roche. Aucun blessé n’est à déplorer. Les travaux de déblaiement sont en cours et vont se poursuivre durant la nuit. La route entre Chamoson-Mayens de Chamoson et Ovronnaz devrait être rouverte demain dans la matinée.