Une étude du Swiss TPH portant sur 700 jeunes en Suisse démontre que les téléphones mobiles ont un effet néfaste sur le développement de la mémoire des jeunes. Les champs électromagnétiques à hautes fréquences sont en cause.
Pour le cerveau, la principale source d’exposition à de tels champs électromagnétiques est l’utilisation d’un téléphone à proximité de la tête, a indiqué jeudi l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) à Bâle. Les études menées jusqu’ici n’avaient pas permis de tirer de conclusions claires.
L’équipe de Martin Röösli a fait un pas de plus par rapport à une recherche publiée en 2015 dans la revue Environment International, avec un échantillon doublé ainsi que de nouvelles informations sur l’absorption du rayonnement électromagnétique par le cerveau. Il s’agit des premières études épidémiologiques sur l’estimation de la dose cumulée chez les jeunes, note le Swiss TPH.
Près de 700 écoliers de 12 à 17 ans provenant de classes de 7e à 9e année en Suisse alémanique ont été recrutés pour cette étude baptisée HERMES (Health Effects Related to Mobile phone usE in adolescentS). Ils ont été suivis pendant un an par les chercheurs, qui ont notamment obtenu des opérateurs de téléphonie les données individuelles des utilisateurs.
Mémoire figurale touchée
Résultats: les conclusions de l’étude de 2015 ont été confirmées, soit un effet négatif sur le développement des prestations de la mémoire dite figurale. Il s’agissait de tests mémoriels sur ordinateur à l’aide de figures abstraites à assembler.
La mémoire figurale est située principalement dans l’hémisphère droit du cerveau, et les chercheurs ont mis en évidence une baisse significative de performance chez les jeunes utilisant leur appareil sur l’oreille droite. Cela tend à indiquer que la dose de rayonnement électromagnétique absorbée est responsable des effets observés, selon le Pr Röösli, cité dans le communiqué.
Etudes supplémentaires requises
Comparativement, envoyer des messages, jouer ou surfer sur Internet ne provoque qu’une irradiation modeste du cerveau, et aucun lien avec le développement de la mémoire n’a été mis en évidence. Les jeunes ont aussi été soumis à des tests de mémoire verbale, sans résultat significatif.
Pour les chercheurs, des études supplémentaires sont nécessaires, en particulier afin d’exclure d’autres facteurs comme la puberté ayant une influence non seulement sur l’usage du téléphone mais aussi sur le comportement et les capacités cognitives des jeunes.
En attendant, le Pr Röösli suggère de réduire les risques potentiels en utilisant les écouteurs ou le haut-parleur, notamment lorsque la réception est mauvaise et la puissance du téléphone à son maximum.
Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché. La 5G s’ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu’elle est nocive pour les humains et pour l’environnement. Article tiré d’un Communiqué de Presse par Etienne Cendrier, Porte-Parole de Robin des Toits, Paris, le 13 Septembre 2017.
Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l’exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis. La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.
Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l’Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l’exposition permanente de l’intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil. Les dangers de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés. Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur «préoccupation sérieuse» concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l’ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux «nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d’exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l’apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d’apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d’impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n’affectent pas seulement l’homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études.
Pour Etienne Cendrier, porte-parole: « Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché: il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d’après l’OMS … »
En appel, la radiation du Pr Henri Joyeux consécutive à la publication de deux pétitions anti-vaccins a été annulée mardi par la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins.
La radiation du controversé Pr. Henri Joyeux pour des pétitions anti-vaccins a été annulée en appel. Michel Cymes tenait à lui adresser un message :
« Ainsi donc, Henri Joyeux pourra continuer son œuvre destructrice… »
Michel Cymes ne tenait pourtant pas le même discours en 2012, loin de là :
Le Pr. Romain Gherardi, directeur de recherche à l’Inserm et à l’hôpital Henry-Mondor, était l’invité du « Magazine de la santé », sur France 5, le 12 novembre 2012.
« Depuis qu’on les utilise dans la fabrication des vaccins (1926 aux Etats-Unis, 1990 en France), les sels d’aluminium alimentent le débat et la controverse.
Techniquement, une dose infime d’hydroxyde d’aluminium suffit pour stimuler la réaction immunitaire en induisant un petite réaction inflammatoire locale. Et, si une majorité de scientifiques considère qu’une fois injecté dans l’organisme, l’aluminium se dissout spontanément et n’a donc pas d’effet toxique, d’autres comme le Réseau Environnement Santé et le Pr. Romain Gherardi, chercheur à l’Inserm et médecin à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, avancent le contraire. »
« Les trois vaccins obligatoires : Diphtérie, Tétanos et Polio contiennent de l’aluminium et lorsqu’un nourrisson reçoit ces produits, on lui injecte entre 600 et 650 microgrammes d’aluminium ce qui est une concentration impressionnante si l’on sait que l’eau pour être considérée comme potable ne doit pas en contenir plus de 100 microgrammes par litre. »
Le Docteur Jean-François Saluzzo, ex-directeur de production des vaccins viraux chez Sanofi, avoue lui-même :
“On ne sait pas comment marchent les vaccins”
Rendre obligatoires 11 vaccins pour toute la population est un non-sens médical car les réactions à un vaccin sont strictement individuelles. Elles dépendent de l’état physiologique de l’hérédité de celui qui la reçoit et les effets secondaires éventuellement dommageables sont donc totalement imprévisibles.
Les sodas light que vous buvez pour vous préserver des calories son fait à partir d’excréments.
Cette vidéo remonte à 2014 mais elle démontre jusqu’où les industriels sont capables d’aller avec la bénédiction des autorités responsables de la nutrition et de la santé.
Des bactéries E. coli génétiquement modifiées sont cultivées dans des bacs. Elles défèquent des protéines qui contiennent des segments d’acides aminés d’acide aspartique et de phénylalanine. Ces excréments sont collectés puis traités par le biais de nombreux processus chimiques, y compris la méthylation, ce qui ajoute du méthanol, alcool toxique, au mélange. C’est ainsi que l’aspartame est fabriqué. Il pourrait être temps de reconsidérer les produits édulcorés en tant qu’option saine.
Il existe bien d’autres alternatives pour se protéger des abus du sucre et des retombées dévastatrices qu’il peut avoir sur la santé et je rebondis là dessus pour remettre en ligne le billet que j’avais publié sur un produit que le grand public ne connait pas ou très peu :
Alors que l’obésité aux U.S.A. devient un problème majeur avec 1 personne sur 3 qui en souffre, à Chicago, berceau de Mc Donald’s, une solution contre l’obésité permet de se faire plaisir sans prendre un seul kilo : la Miraculine !
G.S
Une chaîne de fast food s’est emparée du concept. Son slogan « Enjoy your vices », qui signifie en français « succombez à la gourmandise ».
Ce fast food a été créé par un chef cuisiner reconnu Omaro Kantu. La chaîne propose donc donuts , cup cakes, soda avec 0 calorie ! Dans cette partie on peutapercevoir l’effet de surprise et d’amusement que peut avoir les effets de la miraculine que l’on découvre pour la 1èere fois.
Vidéo :
Le reportage s’intéresse alors plus précisément à l’histoire de labaie du miracle.
Après un bref rappel sur sa découverte en 1750, par des botanistes européens en mission d’exploration en Afrique de l’Ouest dans un des pays les plus dynamiques d’Afrique, le Ghana. Au Ghana, tout le monde connaît la baie du miracle … surtout les enfants.
Le reportage nous fait ensuite découvrir un entrepreneur ghanéen. Kodzo Benomio, ingénieur en biochimie de formation, et après avoir exercé dans l’industrie pharmaceutique, est devenu le plus gros cultivateur du pays de baie du miracle.
Le reportage se poursuit sur la visite de ces plantations au Ghana.
Résumé de la seconde partie :
On découvre dans ce début de 2ème. partie le fonctionnement des plantations de baies miracles au Ghana. Une des principales difficultés est que la cueillette de ces centaines d’hectares de fruits miracles ne peut se faire à l’aide de machine… la cueillette doit donc se faire à la main.
On découvre ensuite le laboratoire un peu rudimentaire de cet entrepreneur et le déroulement de la transformation de la baie miracle en miraculine.
Pour commencer, on broie les fruits pour obtenir un jus très concentré, il faut 3 kg de fruit pour obtenir 1 litre de jus. Ce jus est ensuite congelé puis déshydraté . Au bout de quelques jours, le processus de déshydratation se termine, on obtient de la poudre qui permettra de fabriquer les comprimés.
Le producteur indique alors à la caméra du journaliste que le seul moyen qu’il a trouvé pour vendre sa production est internet.
Complot, espionnage, homme de pouvoir et géant de l’agroalimentaire.
Dans cette partie, les journalistes s’intéressent à l’histoire moderne de la miraculine en occident.
On découvre alors un portrait et interview du scientifique américain Robert Harvey dans les années 1970 qui croit dur comme fer en la miraculine.
Les possibilités étant d’après lui énorme puisque « les obèses en surpoids pourraient enfin manger quelque chose de sucré, mais sans sucre » il créa la société « Miralin » .
Les journalistes décident de creuser cette histoire, Robert Harvey étant décédé il décide de questionner Donald K Emery qui était associé dans cette affaire.
Aujourd’hui retraité, Donald indique que Miralin était pour eux un grand rêve, il voyait en la miraculine la possibilité de commercialiser un des premiers édulcorants en concurrençant l’industrie du sucre. Donal et Robert trouvent des partenaires qui leur permettent d’investir plus de 8 millions de $ (équivalent à 40 millions de $ d’aujourd’hui).
En 1974, la gamme qui comprend (boisson thé glacé assaisonnement pour salade, etc…) est enfin prête. Malheureusement, cet aboutissement n’est en réalité que le début de leurs ennuis.
S’en suit un épisode où Donald raconte que Robert lui avait confié être espionné. Il raconte également le cambriolage de leurs locaux ou visiblement l’on recherché des documents. Pour achever leur rêve, la FDA, l’autorité toute puissante de l’Etat américain en matière d’alimentation leur interdira la commercialisation de miraculine sur le sol américain avec des prétextes fallacieux.
La FDA leur reproche de ne pas avoir études scientifiques qui permettent de déterminer que le fruit puisse être mis sur le marché et puisse répondre à toutes les exigences de sécurité.
Résumé de la dernière partie :
Cette dernière partie va se concentrer essentiellement sur l’analyse des archives de la société Miralin par les journalistes de D8.
Tout les documents ont été légués par le fils de Robert Harvey (décédé en 2012) à l université Worcester région de Boston.
Le journaliste se rend donc dans ces locaux à la recherche de documents qui pourraient permettre de comprendre (ou pas) l’attitude de la FDA à l’encontre de la société Miralin.
Après plusieurs heures de recherches, le journaliste trouve au total 7 études indépendantes réalisées à la demande de la société Miralin qui arrivent toute à la conclusion que la mircaline ne présente aucun danger pour la santé de l’homme.
Tous les scientifiques sont donc unanimes pas de toxicité !
* Mais pourquoi la FDA a-t-elle interdit la mise sur la marché de la miraculine ?*
Sont alors évoqué le lobby du sucre qui aurait eu la peau de la société Miralin, des intérêts personnels au sein de la FDA… ou tout simplementune histoire de corruption au sein de la FDA.
Ce qui est pour le moins troublant, c’est que la FDA à par contre au même autorisé la mise sur le marché de l’aspartame à la même époque dont on connaît le possible effet toxique et cancérigène sur le cerveau.
Après ces révélations, l’aspartame a d’ailleurs été rapidement interdit.
Le laboratoire SEARLE, propriétaire de la molécule, contre attaquera et embauchera un lobbyiste du nom de Donald Rumsfeld.
Donald Rumsfeld, ancien secrétaire général de la Maison-Blanche et futur ministre de la Défense du gouvernement GW Bush. Avec succès, le laboratoire SEARLE récupérera son autorisation en 1983.
Suite à ces incohérences, la polémique rebondit quelques années plus tard au plus haut niveau de l’état américain.
Lors de la Commission d’Enquête du sénat le 3/11/198, le docteur toxicologue de la FDA, Jacqueline Veret, indiquera que les études concernant l’aspartame ont été truquées.
Le scandale ébranle la FDA, mais aucune sanction n’est prise contre la FDA ou l’aspartame.
Ayana : Décédée en 2015 après 40 jours de coma suite à la double injection Infanrix/Prevenar
Un pharmacien en colère dénonce les pratiques actuelles de vaccination alors que les pédiatres confirment appliquer les consignes du ministère.
Les nourrissons de 2 mois sont confrontés à une vaccination massive alors que leur système immunitaire ne c’est pas encore développé. Les médias n’évoquent pas du tout ou alors très peu les décès de bébés qui sont liés à ces pratiques médicales.
On injecte à ces enfants des vaccins qui sont bourrés de nanoparticules et de métaux lourds dont de l’aluminium et pour rappel :
“Les trois vaccins obligatoires : Diphtérie, Tétanos et Polio contiennent de l’aluminium et lorsqu’un nourrisson reçoit ces produits, on lui en injecte 1’440 microgrammes ce qui est une concentration impressionnante si l’on sait que l’eau pour être considérée comme potable ne doit pas en contenir plus de 100 microgrammes par litre.”
Déclaration du Professeur M. Georget devant l’assemblée nationale concernant l’aluminium dans les vaccins.
Depuis 1994, les morts de l’hépatite B en France étaient de 1’000 par an, le même chiffre en 1997 malgré les 20 millions de vaccinés (Retour sur une escroquerie monstrueuse)
Le 9 septembre 2009, le journal de France 3 Lauraine annonçait que le vaccin contre l’hépatite B était bien à l’origine de déclenchements de la sclérose en plaque et que la justice avait tranché en accusant le laboratoire Sanofi d’avoir mis sur le marché un vaccin nocif.
Tous les moyens étaient bon pour le laboratoire en visant notamment les adolescents qui sont un marché porteur et en allant jusqu’à dramatiser les risques de contracter la maladie en attestant qu’elle pouvait se déclencher par la salive.
La résistance aux antibiotiques est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Selon les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), au moins 2 millions d’Américains sont infectés par des germes résistants aux antibiotiques chaque année, et plus de 23 000 meurent de ces infections.
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A voir en seconde partie d’article : Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.
Selon un rapport publié en avril 2018, le CDC annonce avoir détecté l’année dernière 221 cas de résistance inhabituelle de soi-disant « bactéries cauchemardesques », capables de propager des gènes qui les rendent imperméables à la plupart des antibiotiques. Bien que le CDC ait déjà mis en garde contre le danger des bactéries résistantes aux antibiotiques ces dernières années, ce nouveau rapport nous révèle ici l’ampleur du problème. « Aussi vite que nous avons œuvré pour ralentir la résistance [aux antibiotiques], certains germes nous ont dépassés », note la docteure Anne Schuchat, directrice adjointe du CDC. « Nous devons faire plus, et nous devons le faire plus vite et plus tôt ». Les infections entraînées par ces bactéries sont « pratiquement impossibles à traiter avec la médecine moderne », poursuit-elle.
Le CDC a mis en place en 2016 un réseau de laboratoires à l’échelle nationale, pour aider les hôpitaux à diagnostiquer rapidement ces infections et à les empêcher de se propager. Un échantillon sur quatre de germes envoyé au réseau de laboratoires avait des gènes spéciaux, qui leur permettraient d’étendre leur résistance à d’autres germes, peut-on lire. Dans 1 cas sur 10, les personnes infectées par ces germes transmettent la maladie à des personnes apparemment en bonne santé à l’hôpital – patients, médecins ou infirmières – qui peuvent à leur tour agir comme porteurs silencieux de la maladie. Ces derniers infectent ensuite d’autres personnes, même si elles ne deviennent pas malades.
Les bactéries « cauchemardesques » – celles qui résistent à presque tous les médicaments – sont particulièrement mortelles chez les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques. Jusqu’à la moitié des infections qui en résultent s’avèrent fatales pour elles. Le CDC affirme qu’un effort conjoint et une approche agressive impliquant des représentants du gouvernement, des médecins et des établissements de santé peuvent aider à arrêter les bactéries résistantes avant qu’elles ne se propagent largement. Le rapport propose une stratégie de confinement, qui selon Anne Schuchat, aidera à « plier la courbe ou à ralentir la propagation de la résistance aux antibiotiques ».
La stratégie de confinement nécessite :
Une identification rapide des germes résistants.
L’utilisation de mesures de contrôle des infections (gants, blouses d’hôpital et nettoyage spécial dans les chambres des patients infectés).
De tester les patients sans symptômes qui peuvent porter et propager le germe.
La poursuite du contrôle de l’infection et des tests jusqu’à ce qu’il soit confirmé que la propagation s’est arrêtée.
Le rapport estime que si elle est mise en œuvre correctement, la stratégie pourrait empêcher 1600 cas d’infection dans un État sur une période de trois ans. Chaque individu peut également jouer un rôle dans le contrôle de la propagation des germes résistants :
Informez votre professionnel de la santé si vous avez récemment reçu des soins de santé dans un autre pays ou établissement.
Discutez avec votre médecin de la prévention des infections, de la prise en charge de maladies chroniques et de l’obtention des vaccins recommandés.
Lavez-vous les mains fréquemment et gardez vos plaies propres propres jusqu’à ce qu’elles soient cicatrisées.
Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.
Les résultats sont prometteurs, que ce soit dans la lutte contre les pneumonies, les infections urinaires, celles touchant la peau ou encore les os. Faut-il toutefois convaincre les autorités sanitaires.
Le bactériophage, virus qui ne s’attaque qu’aux bactéries et largement utilisé en Géorgie ainsi qu’en Russie n’est pas brevetable en Europe faute de tests et donc pas encore rentable pour l’industrie pharmaceutique.
Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques que l’on retrouve dans de très nombreux aliments comme la viande et le poisson notamment. Le bactériophage pourrait être une solution à terme.
Au moins cinq personnes sont mortes dans le sud de l’Inde du virus Nipah, pour lequel près d’une centaine d’autres se trouvent actuellement en quarantaine. Les autorités sanitaires sont en état d’alerte.
« Nous pouvons confirmer que cinq personnes sont mortes du virus Nipah » et que « 94 personnes entrées en contact avec les morts ont été placées en quarantaine par précaution », a déclaré un responsable de surveillance sanitaire du Kerala, une région à la pointe sud de l’Inde.
En outre, neuf malades sont hospitalisés en raison de symptômes suspects, avec au moins l’un d’entre eux testé positif au virus Nipah.
Selon les médias locaux, 10 personnes ont succombé à ce stade à cette zoonose mais les autorités attendaient des résultats de tests pour se prononcer.
Mortel dans 70% des cas
Bien connu en Asie du Sud et Sud-Est, ce virus transporté par la chauve-souris frugivore est mortel dans 70% des cas. Il a été identifié pour la première fois en Malaisie en 1998.
Le Nipah, dont des cas de transmission interhumaine ont été signalés par le passé, selon l’Organisation mondiale de la santé, peut provoquer des encéphalites mortelles et des comas. Il n’existe pas à ce jour de vaccin.
Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.
Les résultats sont prometteurs, que ce soit dans la lutte contre les pneumonies, les infections urinaires, celles touchant la peau ou encore les os. Faut-il toutefois convaincre les autorités sanitaires.
Le bactériophage, virus qui ne s’attaque qu’aux bactéries et largement utilisé en Géorgie ainsi qu’en Russie n’est pas brevetable en Europe faute de tests et donc pas encore rentable pour l’industrie pharmaceutique.
Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques que l’on retrouve dans de très nombreux aliments comme la viande et le poisson notamment. Le bactériophage pourrait être une solution à terme.
Le marché des antidouleurs est en plein boom mais ces médicaments suscitent de plus en plus d’inquiétudes.
La consommation de paracétamol a augmenté de 53% entre 2005 et 2016 en France et le surdosage inquiète : Les ventes de cachets en dosage de 1 gramme ont cru de 140% . Or, la dose recommandée est de 3 grammes par jour et 1 gramme maximum en une prise. Seulement 14% des patients connaissent le risque de toxicité du paracétamol sur le foie, une toxicité accrue lors de la consommation d’alcool.
Quand à l’ibuprofène, les gens pensent pouvoir en consommer à l’infini parce qu’ils ont mal au genou mais ils ne sont pas suffisamment au courant du danger.
G.S
Le paracétamol, anti-douleur… et anti-émotions ?
Sous ses différentes marques et formulations (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, sans oublier l’Actifed, le Dolirhume, etc.), le paracétamol est le médicament le plus vendu en France. Aux Etats-Unis, la molécule entre dans la composition de plus de six cents médicaments et on estime que, chaque semaine, plus de 50 millions d’Américains consomment l’un d’entre eux. C’est dire le succès de cet antalgique. Mais, précisément, l’usage généralisé du paracétamol incite les chercheurs à décortiquer davantage son mode d’action, au-delà du soulagement de certaines douleurs. Ainsi, en 2013, une étude réalisée par des psychologues canadiens avait fourni de curieux résultats : des personnes ayant avalé du paracétamol et auxquelles on avait demandé de rédiger quelques phrases sur leur propre mort semblaient peu atteintes par les sentiments négatifs et l’anxiété qu’avaient, dans les mêmes conditions, éprouvés des « cobayes » ayant pris un placebo. Comme si le médicament, en plus de jouer sur la douleur, s’attaquait aussi aux émotions négatives. Dans un article que vient de publier la revue Psychological Science, une équipe américaine de l’université de l’Ohio a voulu explorer plus avant cette intrigante hypothèse.
Pour une première expérience, ces chercheurs ont recruté 82 personnes. Une moitié d’entre elles a pris 1 gramme de paracétamol et l’autre moitié un placebo (évidemment personne ne savait qui avait avalé quoi). Les participants ont attendu une heure pour que la molécule ait le temps de passer dans le cerveau, puis l’expérience à proprement parler a commencé. On a soumis à tous 40 photographies extraites de l’International Affective Picture System (IAPS), une banque d’images utilisées pour leur capacité à susciter une palette complète d’émotions, depuis les très déplaisantes (des enfants en pleurs ou souffrant de malnutrition, par exemple) jusqu’aux très agréables en passant par des clichés neutres (une vache dans un pré…). Les « cobayes » devaient noter l’impression que chaque image leur laissait, de -5 (extrêmement négative) à 5 (extrêmement positive), et indiquer, sur une échelle de 0 à 10, à quel point la photo provoquait chez eux « une réaction émotionnelle », pour reprendre les termes de l’étude.
A l’instar de ce qui était apparu lors l’expérience de 2013 sur la mort, les résultats montrent que les participants sous paracétamol sont, par rapport aux personnes ayant pris un placebo, moins emplis de sentiments négatifs face aux images les plus tristes… mais aussi moins joyeux devant les photos les plus gaies. Comme si la molécule émoussait les sentiments en gommant joies et peines extrêmes. Dans l’ensemble, le groupe « paracétamol » reconnaissait non seulement une moindre amplitude dans le ressenti des émotions mais aussi moins d’émotions tout court…
Les auteurs de l’étude, ayant conscience que le résultat pouvait aussi être interprété comme une altération du sens de la magnitude, de la capacité à évaluer correctement les extrêmes, ont décidé de répéter l’expérience sur un second groupe (de 85 personnes cette fois) en ajoutant une question supplémentaire : les participants devaient également estimer la quantité de bleu contenue dans les images. Les résultats obtenus ont été semblables à ceux du premier test mais, pour ce qui concernait l’évaluation de la proportion de bleu dans les photographies, les sujets sous paracétamol faisaient preuve d’un jugement identique à celui des participants ayant ingurgité un placebo, ce qui montrait bien que le médicament jouait sur les émotions et non sur le sens de la magnitude.
C’est la première fois qu’un tel effet secondaire est mis clairement en évidence avec le paracétamol qui, selon le premier signataire de l’étude, Geoffrey Durso, « pourrait avoir un spectre d’effets plus large que ce que l’on pensait auparavant. Plus qu’un simple « soulageur » de douleurs, le paracétamol peut être vu comme un « soulageur » d’émotions. » Reste à comprendre par quel mécanisme le phénomène se produit, comment la molécule influence notre réactivité émotionnelle – un éclaircissement d’autant plus nécessaire que le médicament est très populaire. Dans leur étude, les psychologues lancent une piste en direction de la sérotonine, ce neurotransmetteur impliqué dans la transmission et le contrôle de la douleur et dont on sait qu’il joue aussi sur l’humeur. Ces chercheurs ont également l’intention de poursuivre leurs recherches avec d’autres antalgiques, chimiquement différents mais presque aussi consommés que le paracétamol, comme l’ibuprofène et l’aspirine.