Alimentation : Quand vos steaks hachés pur bœuf sont fabriqués avec 9% d’une viande dont l’ADN est non-identifiable

De la viande soit disant pure bœuf composée de 9% de viande non-identifiable, la viande du 3ème. type !

Des boulettes de viande de bœuf mélangée à de la volaille, des viandes lavées à l’ammoniac ou à l’acide ne permettant plus la traçabilité de ce qui se trouve dans nos assiettes.

C’est en Hollande, à Breda qu’une enquête a conduit des journalistes d’investigation ouvrant ainsi une brèche sur l’envers du décor de nos plats cuisinés.

C’est au cœur d’une entreprise qui vend sa production de viande dans le monde entier “Convenience food producers”, une immense usine de transformation de viande qui ne veut pas recevoir les journalistes qu’une équipe d’enquêteurs a réussi à s’infiltrer en se faisant passer pour des fabricants de lasagnes bolognaise.

Pour diminuer les coûts de production de viande bolognaise, une cadre de l’entreprise propose une première solution, remplacer le bœuf par une viande de volaille, du poulet ou de la dinde mais sous une forme particulière. de la viande VSM séparée mécaniquement.

La VSM de dinde ressemble à la VSM de bœuf et est nettement moins cher. Cette viande est obtenue en jetant les carcasses de poulets dans une machine qui va séparer mécaniquement les derniers restes de viande en les rabotant des os. Il va en sortir une chair liquide rouge qui est ensuite compressée afin de former des blocs de viande prêts à être livrés aux fabricants de plats cuisinés. Ces ultimes morceaux de chair ainsi compactés sont très bon marché, environ deux fois moins cher que le bœuf.

C’est donc confirmé; certains fabricants de produits cuisinés, afin de réduire leurs coûts, ont eu l’idée de mélanger ces chutes de poulet avec du bœuf pour fabriquer une viande hybride.

VSM sur la viande de bœuf : La machine gratte sur les os les derniers restes de chair et la viande ressort sous forme d’une pâte pour plats cuisinés mais le problème est qu’un tel grattage pourrait contaminer la viande en lui transmettant des virus, notamment celui de la vache folle. Voilà pourquoi la VSM de bœuf est interdite en France; mais cette société peut en trouver en Allemagne.

Au cours de sa fabrication, la viande VSM subit une importante batterie d’épreuves :

La viande est chauffée à 36 degrés Celsius puis pour éviter tous risques de contamination, elle est lavée à l’ammoniac aux États-Unis et à l’acide en Europe. Mais cette façon de procéder a pour résultat de détériorer son ADN et de lui faire perdre une bonne partie de sa traçabilité.

Bon appétit !

Ce dont il faut bien être conscient c’est que l’UE a fait paraitre une directive contraignant les pays membres de faire passer une loi dite « secret des affaires« , que cette loi va être appliquée non seulement pour luter contre l’espionnage industriel mais aussi et surtout et c’est ce qui est nouveau, interdisant les enquêtes de journalistes d’investigation, en effet :

Si les firmes suspectées de fraudes considèrent que les enquêtes menées vont à l’encontre de leurs intérêts financiers elles auront le droit d’attaquer juridiquement les journalistes « indélicats » et de les faire condamner à de très lourdes sanctions pouvant mener à l’emprisonnement.

Ce qui revient à dire que le reportage que vous allez visionner ci-dessous (si vous le désirez) ainsi que ceux à venir peuvent tout simplement être interdits voir même stoppés durant le tournage.

Il en va de même pour tout ce qui implique les paradis fiscaux, LuxLeaks, SwissLeaks, Panama papers etc…

Les associations de consommateurs (50 mio. de consommateurs) sont également mises sous la sellette et ne pourront plus dénoncer les dérives quelles qu’elles soient.

En France, cette loi a été adoptée et votée en toute hâte durant les conflits sociaux de ces dernières semaines.

Prenons acte !

Faut-il alors attendre un scandale sanitaire planétaire, faut-il qu’il y ait des milliers de morts pour que les gens prennent conscience de ce qui se joue en ce moment à leur insu ?

Il en va de même dans tous les domaines : En 50 ans , nous avons détruit 85% de notre biodiversité. Faut-il alors attendre le point de rupture, le point de non retour pour que nous ouvrions les yeux ?  etc…

Nous sommes à deux doigts d’une extinction massive, la notre et c’est par un incommensurable déni que nous fonçons têtes baissées sur nos smartphones et tablettes droit dans le mur.

Cela en devient hallucinant, hors contexte temporel tant ce qui est en train de se passer en direct, sous nos yeux est devenu surréaliste !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Censure : Après les médias indépendants c’est au tour du service publique de passer à la trappe

Le principe de censure ayant déjà fait ses preuves sur les médiats indépendants, on passe à la vitesse supérieure en interdisant à un journaliste du service publique de s’adresser au président Macron.

Cela suit une logique qui se met rapidement en place, voyez également la loi sur le secret des affaires.

Voilà donc ces réformes censées être nécessaires pour la France ; mais pour la France de qui ?

G.S

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Coup de gueule : Un Fuck qui en dit long sur le moral des Français

Jamais je n’aurais pensé relayer un coup de gueule aussi virulent mais les dés sont pipés et il faut se rendre à l’évidence. Les Français sont gavés par des réformes qui n’en finissent pas, ces coupes budgétaires qui prennent aux uns pour redonner aux autres ce qu’on leur a déjà pris et pendant ce capharnaüm social, ne voilà-t-il pas que l’on nous pond une loi secret des affaires en toute hâte ni vu, ni connu. C’est la démocratie en marche arrière vitesse Grand « V », bien que ce mot, démocratie ne signifie plus grand-chose de nos jours.

En Suisse, le pays de votre serviteur, on en est pas encore là mais rien n’est vraiment rose non plus quoi que le débat ne soit pas d’actualité dans le sujet de ce billet.

Je relaye donc cette vidéo tout en saluant le franc-parler et le courage de son auteur.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Quand les élites font de leurs mensonges, notre vérité !

Ceux qui ne pensent pas comme nous ou n’écrivent pas comme nous seront réduits au silence !

Après les coupes budgétaires sur France télévision, après la censure des journalistes dans le cadre de la loi sur le secret des affaires, maintenant, Macron veut mettre en place une loi censurant les médias dissidents durant la période électorale

Elle est pas belle la démocratie ?

G.S

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Tatiana Jarzabek, la prof frondeuse du Fil d’Actu nous demande de nous réveiller

Propulsée par Nuit Debout, Tatiana Jarzabek, 28 ans, présente Fil d’Actu, une émission « responsable et éthique » qui cherche à (re)donner du sens à l’information. Retour sur le parcours d’une « rebelle ».

vk

youtube

fb

Tatiana Jarzabek est rousse, jeune et elle présente le JT. Pas celui de TF1, ni celui de France 2. Non, Tatiana est l’un des visages du Fil d’actu, une émission engagée, « responsable et éthique », diffusée sur YouTube. « Le concept est de donner du sens à l’information en la remettant en perspective, au-delà de l’immédiateté », décrit la jeune femme, jointe par téléphone de bon matin.

Le résultat : une pastille hebdomadaire de dix minutes déployée sur les réseaux sociaux. Soit 32 épisodes depuis le lancement. Harcèlement, chemise du DRH d’Air France, secret des affaires, Euro 2016… Le credo du Fil d’Actu est de proposer une lecture différente de l’actualité, loin du flux d’informations en continu des chaînes telles que iTélé et BFMTV. Le succès est viral, sur Facebook plus de 70.000 personnes ont rejoint la communauté et la chaîne YouTube rencontre elle aussi ses internautes (près de 15.000 abonnés). Deux événements tremplins ont porté l’ascension du « show » : les attentats du 13 novembre, puis #NuitDebout, le mouvement contre la loi travail.

« On me dit de continuer »

À 28 ans, Tatiana a des airs de Mérida. Et comme l’héroïne Rebelle des studios Pixar, la jeune femme a plusieurs cordes à son arc. Détentrice de deux masters (civilisations britannique et hispanophone), elle enseigne l’anglais à des collégiens (de la 6e à la 3e) dans les hauts de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Si ses élèves se sentent encore peu concernés par les questions soulevées dans son JT, des passants la reconnaissent et l’interpellent dans les rues de Paris. « C’est toujours positif, on me dit de continuer, on me prodigue des conseils, on me soumet des sujets et parfois même on m’invite à boire un coup », liste la jeune femme, enthousiaste.

Passer le Capes en 2014 n’a pas été un choix par défaut, mais plus de raison. Avec son bagage universitaire, c’est le secteur qui embauche le plus. Née à Nancy, Tatiana, fan de hard rock et de métal, a toujours tracé sa route. D’abord à Villerupt et Longwy, avec mines, usines et acier pour unique horizon. Avant de poursuivre ses études aux quatre coins de l’Europe : en Grande-Bretagne, à Barcelone et Paris.

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Lorsque Gaïa prendra sa revanche / Când Gaia se răzbună / When Gaia takes her revenge

  • Image: Port St Lucie, Floride, États-Unis.
  • Imagine: Port St Lucie, Florida, SUA.
  • Image: Port St Lucie, Florida, USA.

***** Mike Oldfield *****

« Earth moving »

Lorsque l le monde va trop loin et que mère Nature baisse les bras…

Label Virgin Records (Histoire)

Depuis la signature des Sex Pistols en 1973, le label Virgin Records continue de surprendre et de rebondir. Si en 2013 le nom Virgin rappelle avant tout en France la fermeture de plusieurs boutiques de la franchise, il ne faut pas confondre les megastores du groupe et le label qui lui est à la fête pour célébrer quarante ans d’aventures supersoniques menées par l’entrepreneur fou Richard Branson.

Que de chemin parcouru depuis le lancement de Virgin Records en 1973, baptisé ainsi par l’équipe de Richard Branson car ses associés et lui étaient alors vierges de toute expérience dans la création d’entreprise. Branson et son compère Powell étaient alors disquaires à Londres spécialisés dans l’import d’albums de krautrock où ils offraient de la nourriture végétarienne aux clients. Il n’y avait pas de quoi bâtir l’empire Virgin Group qu’on leur connaît aujourd’hui, qui s’étend des forfaits téléphoniques aux Megastore et pourtant tout est parti d’un pari musical risqué.

La firme londonienne a donné sa chance dès leurs débuts aux Sex Pistols et ce n’est sûrement pas un hasard. Ils ne savaient pas jouer de leurs instruments mais ont vite compris les règles du jeu pour faire déjà à l’époque, ce qu’on appellerait aujourd’hui du buzz, bien encadré, par cette maison de disques qui s’est fait une spécialité de recueillir les recalés des maisons de disques traditionnelles. C’est ainsi que Virgin a été une maison pour des groupes post-punk indispensables comme PiL, Magazine, XTC et peut certainement se vanter d’être le seul label capable de créer un lien entre les Spice Girls, Devo et même Daft Punk, repéré par une filiale de Virgin en France, appelée Source qui inclut son titre “Musique” en 1996 à la compilation Sourcelab vol 2.

Mais la toute première sortie du label qu’on célèbre cette année a été “Tubular Bells” de Mike Oldfield, un album ovni dont aucun autre label ne voulait entendre parler et qui est depuis entré dans l’histoire.

Quarante ans après, le Royaume-Uni célèbre ce succès national avec une exposition qui insiste sur les “40 years of disruptions” (40 ans de perturbations) du label. Richard Branson, toujours un brin mégalo, en profite pour partager les secrets de son succès dans son autobiographie “Like A Virgin”. Bien entendu les documentaires et compilations vont pleuvoir toute l’année.

Mais n’oublions pas de rappeler que ce label divisé en filiales n’a pas résisté à la crise du disque : fusionné en 2006 avec Capital Records, puis racheté, puis revendu jusqu’à faire partie aujourd’hui d’Universal Music, le bateau ivre Virgin Records a marqué l’histoire de la musique mais s’est fait avaler lui aussi par les majors dont les chaises musicales ont cessé d’intéresser le public.

Pourtant, ces 40 ans ne sont peut-être pas le dernier anniversaire qu’on pourra fêter de Virgin. En misant sur l’innovation, autant en musique que dans la diversité de ses activités, en étant un pionnier dans le domaine du tourisme spatial, pas de doute que Richard Branson qui n’a pas seulement une oreille, mais aussi du nez pour les affaires, a encore des surprises en réserve.

Merci à @richardbranson

  • Merci à Mike Oldfield et au groupe Virgin.

Când Gaia se răzbună

***** Mike Oldfield *****

« Earth moving »

Când lumea merge prea departe și Mama Natură renunță…

Label Virgin Records (istorie)

De la semnarea Sex Pistols în 1973, casa de discuri Virgin Records continuă să surprindă și să revină. Dacă în 2013 numele Virgin amintește mai ales în Franța de închiderea mai multor magazine ale francizei, nu trebuie să confundăm megamagazinele grupului și labelul care îl sărbătorește pentru a sărbători patruzeci de ani de aventuri supersonice conduse de antreprenorul nebun Richard Branson.

Ce cale lungă de la lansarea Virgin Records în 1973, așa botezată de echipa lui Richard Branson pentru că el și asociații săi nu aveau experiență în crearea de afaceri la acea vreme. Branson și prietenul său Powell erau atunci magazine de discuri din Londra specializate în importul de albume krautrock unde ofereau clienților mâncare vegetariană. Nu a fost suficient pentru a construi imperiul Virgin Group pe care îl cunoaștem astăzi, care se extinde de la planuri de telefonie la Megastore și totuși totul a început cu un pariu muzical riscant.

Firma londoneză le-a oferit Sex Pistols o șansă încă de la debut și cu siguranță nu este o coincidență. Ei nu știau să cânte la instrumente, dar au înțeles rapid regulile jocului până la acea vreme, ceea ce am numi astăzi buzz, bine supravegheați de această casă de discuri care și-a făcut o specialitate în colectarea eșecurilor caselor de discuri tradiționale. . Acesta este modul în care Virgin a fost o casă pentru trupe post-punk indispensabile precum PiL, Magazine, XTC și cu siguranță se poate lăuda că este singura etichetă capabilă să creeze o legătură între Spice Girls, Devo și chiar Daft Punk, reperate de o subsidiară a Virgin. în Franța, numită Source care își include titlul „Music” în 1996 în compilația Sourcelab vol 2.

Dar prima lansare de la casa de discuri pe care o sărbătorim anul acesta a fost „Tubular Bells” al lui Mike Oldfield, un album OZN despre care niciun alt label nu a vrut să audă și care de atunci a făcut istorie.

Patruzeci de ani mai târziu, Regatul Unit sărbătorește acest succes național cu o expoziție care evidențiază „40 de ani de perturbări” ai labelului. Richard Branson, mereu cam megaloman, profită de ocazie pentru a împărtăși secretele succesului său în autobiografia sa „Like A Virgin”. Desigur, documentare și compilații vor ploua pe tot parcursul anului.

Dar să nu uităm să ne amintim că această casă de discuri împărțită în filiale nu a rezistat crizei discurilor: fuzionată în 2006 cu Capital Records, apoi cumpărată, apoi vândută până acum face parte din Universal Music, Virgin Records a marcat istoria muzicii.

Cu toate acestea, acești 40 de ani s-ar putea să nu fie ultima aniversare pe care o putem sărbători de la Virgin. Mizând pe inovare, atât în ​​muzică, cât și în diversitatea activităților sale, fiind un pionier în domeniul turismului spațial, nu există nicio îndoială că Richard Branson, care nu are doar ureche, ci și nas pentru afaceri, încă are surprize rezervate.

Mulțumită @richardbranson

  • Mulțumesc lui Mike Oldfield și Virgin Group.

When Gaia takes her revenge

***** Mike Oldfield *****

« Earth moving »

When the world goes too far and Mother Nature gives up…

Label Virgin Records (History)

 

Since the signing of the Sex Pistols in 1973, the Virgin Records label continues to surprise and rebound. If in 2013 the name Virgin recalls above all in France the closure of several stores of the franchise, we must not confuse the megastores of the group and the label which is celebrating it to celebrate forty years of supersonic adventures led by the mad entrepreneur Richard Branson.

What a long way since the launch of Virgin Records in 1973, so baptized by Richard Branson’s team because he and his associates had no experience in business creation at the time. Branson and his friend Powell were then record stores in London specializing in the import of krautrock albums where they offered vegetarian food to customers. There was not enough to build the Virgin Group empire that we know today, which extends from telephone plans to Megastores and yet it all started with a risky musical bet.

The London firm gave the Sex Pistols a chance from their debut and it is surely no coincidence. They did not know how to play their instruments but quickly understood the rules of the game to already at the time, what we would call buzz today, well supervised, by this record company which has made a specialty to collect the failures of traditional record companies. It’s how Virgin has been a home for indispensable post-punk bands like PiL, Magazine, XTC and can certainly boast of being the only label capable of creating a bond between the Spice Girls, Devo and even Daft Punk, spotted by a subsidiary of Virgin in France, called Source which includes its title “Music” in 1996 in the compilation Sourcelab vol 2.

But the very first release from the label we’re celebrating this year was Mike Oldfield’s « Tubular Bells », a UFO album that no other label wanted to hear about and which has since made history.

Forty years later, the United Kingdom is celebrating this national success with an exhibition that highlights the label’s « 40 years of disruptions ». Richard Branson, always a bit megalomaniac, takes the opportunity to share the secrets of his success in his autobiography “Like A Virgin”. Of course documentaries and compilations will rain all year round.

But let’s not forget to remember that this label divided into subsidiaries did not resist the record crisis: merged in 2006 with Capital Records, then bought, then sold until it is now part of Universal Music, the drunk boat Virgin Records marked the history of music but was also swallowed up by the majors whose musical chairs have ceased to interest the public.

However, these 40 years may not be the last anniversary that we can celebrate from Virgin. By betting on innovation, both in music and in the diversity of its activities, by being a pioneer in the field of space tourism, there is no doubt that Richard Branson, who not only has an ear, but also a nose for business, still has surprises in store.

Many thanks to @richardbranson

  • Many thanks to Mike Oldfield and to Virgin.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

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Bienvenue à Londres, bienvenue chez Virgin Records / Bun venit la Londra, bun venit la Virgin Records / Welcome to London, welcome to Virgin Records

Bienvenue à Londres, bienvenue chez Virgin Records

Depuis la signature des Sex Pistols en 1973, le label Virgin Records continue de surprendre et de rebondir. Si en 2013 le nom Virgin rappelle avant tout en France la fermeture de plusieurs boutiques de la franchise, il ne faut pas confondre les megastores du groupe et le label qui lui est à la fête pour célébrer quarante ans d’aventures supersoniques menées par l’entrepreneur fou Richard Branson.

Que de chemin parcouru depuis le lancement de Virgin Records en 1973, baptisé ainsi par l’équipe de Richard Branson car ses associés et lui étaient alors vierges de toute expérience dans la création d’entreprise. Branson et son compère Powell étaient alors disquaires à Londres spécialisés dans l’import d’albums de krautrock où ils offraient de la nourriture végétarienne aux clients. Il n’y avait pas de quoi bâtir l’empire Virgin Group qu’on leur connaît aujourd’hui, qui s’étend des forfaits téléphoniques aux Megastore et pourtant tout est parti d’un pari musical risqué.

La firme londonienne a donné sa chance dès leurs débuts aux Sex Pistols et ce n’est sûrement pas un hasard. Ils ne savaient pas jouer de leurs instruments mais ont vite compris les règles du jeu pour faire déjà à l’époque, ce qu’on appellerait aujourd’hui du buzz, bien encadré, par cette maison de disques qui s’est fait une spécialité de recueillir les recalés des maisons de disques traditionnelles. C’est ainsi que Virgin a été une maison pour des groupes post-punk indispensables comme PiL, Magazine, XTC et peut certainement se vanter d’être le seul label capable de créer un lien entre les Spice Girls, Devo et même Daft Punk, repéré par une filiale de Virgin en France, appelée Source qui inclut son titre “Musique” en 1996 à la compilation Sourcelab vol 2.

Mais la toute première sortie du label qu’on célèbre cette année a été “Tubular Bells” de Mike Oldfield, un album ovni dont aucun autre label ne voulait entendre parler et qui est depuis entré dans l’histoire.

Quarante ans après, le Royaume-Uni célèbre ce succès national avec une exposition qui insiste sur les “40 years of disruptions” (40 ans de perturbations) du label. Richard Branson, toujours un brin mégalo, en profite pour partager les secrets de son succès dans son autobiographie “Like A Virgin”. Bien entendu les documentaires et compilations vont pleuvoir toute l’année.

Mais n’oublions pas de rappeler que ce label divisé en filiales n’a pas résisté à la crise du disque : fusionné en 2006 avec Capital Records, puis racheté, puis revendu jusqu’à faire partie aujourd’hui d’Universal Music, le bateau ivre Virgin Records a marqué l’histoire de la musique mais s’est fait avaler lui aussi par les majors dont les chaises musicales ont cessé d’intéresser le public.

Pourtant, ces 40 ans ne sont peut-être pas le dernier anniversaire qu’on pourra fêter de Virgin. En misant sur l’innovation, autant en musique que dans la diversité de ses activités, en étant un pionnier dans le domaine du tourisme spatial, pas de doute que Richard Branson qui n’a pas seulement une oreille, mais aussi du nez pour les affaires, a encore des surprises en réserve.

Merci à @richardbranson

Bun venit la Londra, bun venit la Virgin Records

De la semnarea Sex Pistols în 1973, casa de discuri Virgin Records continuă să surprindă și să revină. Dacă în 2013 numele Virgin amintește mai ales în Franța de închiderea mai multor magazine ale francizei, nu trebuie să confundăm megamagazinele grupului și labelul care îl sărbătorește pentru a sărbători patruzeci de ani de aventuri supersonice conduse de antreprenorul nebun Richard Branson.

Ce cale lungă de la lansarea Virgin Records în 1973, așa botezată de echipa lui Richard Branson pentru că el și asociații săi nu aveau experiență în crearea de afaceri la acea vreme. Branson și prietenul său Powell erau atunci magazine de discuri din Londra specializate în importul de albume krautrock unde ofereau clienților mâncare vegetariană. Nu a fost suficient pentru a construi imperiul Virgin Group pe care îl cunoaștem astăzi, care se extinde de la planuri de telefonie la Megastore și totuși totul a început cu un pariu muzical riscant.

Firma londoneză le-a oferit Sex Pistols o șansă încă de la debut și cu siguranță nu este o coincidență. Ei nu știau să cânte la instrumente, dar au înțeles rapid regulile jocului până la acea vreme, ceea ce am numi astăzi buzz, bine supravegheați de această casă de discuri care și-a făcut o specialitate în colectarea eșecurilor caselor de discuri tradiționale. . Acesta este modul în care Virgin a fost o casă pentru trupe post-punk indispensabile precum PiL, Magazine, XTC și cu siguranță se poate lăuda că este singura etichetă capabilă să creeze o legătură între Spice Girls, Devo și chiar Daft Punk, reperate de o subsidiară a Virgin. în Franța, numită Source care își include titlul „Music” în 1996 în compilația Sourcelab vol 2.

Dar prima lansare de la casa de discuri pe care o sărbătorim anul acesta a fost „Tubular Bells” al lui Mike Oldfield, un album OZN despre care niciun alt label nu a vrut să audă și care de atunci a făcut istorie.

Patruzeci de ani mai târziu, Regatul Unit sărbătorește acest succes național cu o expoziție care evidențiază „40 de ani de perturbări” ai labelului. Richard Branson, mereu cam megaloman, profită de ocazie pentru a împărtăși secretele succesului său în autobiografia sa „Like A Virgin”. Desigur, documentare și compilații vor ploua pe tot parcursul anului.

Dar să nu uităm să ne amintim că această casă de discuri împărțită în filiale nu a rezistat crizei discurilor: fuzionată în 2006 cu Capital Records, apoi cumpărată, apoi vândută până acum face parte din Universal Music, Virgin Records a marcat istoria muzicii.

Cu toate acestea, acești 40 de ani s-ar putea să nu fie ultima aniversare pe care o putem sărbători de la Virgin. Mizând pe inovare, atât în ​​muzică, cât și în diversitatea activităților sale, fiind un pionier în domeniul turismului spațial, nu există nicio îndoială că Richard Branson, care nu are doar ureche, ci și nas pentru afaceri, încă are surprize rezervate.

Mulțumită @richardbranson

Welcome to London, welcome to Virgin Records

Since the signing of the Sex Pistols in 1973, the Virgin Records label continues to surprise and rebound. If in 2013 the name Virgin recalls above all in France the closure of several stores of the franchise, we must not confuse the megastores of the group and the label which is celebrating it to celebrate forty years of supersonic adventures led by the mad entrepreneur Richard Branson.

What a long way since the launch of Virgin Records in 1973, so baptized by Richard Branson’s team because he and his associates had no experience in business creation at the time. Branson and his friend Powell were then record stores in London specializing in the import of krautrock albums where they offered vegetarian food to customers. There was not enough to build the Virgin Group empire that we know today, which extends from telephone plans to Megastores and yet it all started with a risky musical bet.

The London firm gave the Sex Pistols a chance from their debut and it is surely no coincidence. They did not know how to play their instruments but quickly understood the rules of the game to already at the time, what we would call buzz today, well supervised, by this record company which has made a specialty to collect the failures of traditional record companies. It’s how Virgin has been a home for indispensable post-punk bands like PiL, Magazine, XTC and can certainly boast of being the only label capable of creating a bond between the Spice Girls, Devo and even Daft Punk, spotted by a subsidiary of Virgin in France, called Source which includes its title “Music” in 1996 in the compilation Sourcelab vol 2.

But the very first release from the label we’re celebrating this year was Mike Oldfield’s « Tubular Bells », a UFO album that no other label wanted to hear about and which has since made history.

Forty years later, the United Kingdom is celebrating this national success with an exhibition that highlights the label’s « 40 years of disruptions ». Richard Branson, always a bit megalomaniac, takes the opportunity to share the secrets of his success in his autobiography “Like A Virgin”. Of course documentaries and compilations will rain all year round.

But let’s not forget to remember that this label divided into subsidiaries did not resist the record crisis: merged in 2006 with Capital Records, then bought, then sold until it is now part of Universal Music, the drunk boat Virgin Records marked the history of music but was also swallowed up by the majors whose musical chairs have ceased to interest the public.

However, these 40 years may not be the last anniversary that we can celebrate from Virgin. By betting on innovation, both in music and in the diversity of its activities, by being a pioneer in the field of space tourism, there is no doubt that Richard Branson, who not only has an ear, but also a nose for business, still has surprises in store.

Many thanks to @richardbranson

  • Mike Oldfield, premier artiste publié sous le label Virgin Records.
  • Mike Oldfield, primul artist lansat sub eticheta Virgin Records.
  • Mike Oldfield, first artist released under the Virgin Records label.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

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Des famines « aux proportions bibliques » à cause du covid-19

Des famines « aux proportions bibliques » à cause du covid-19

Dommages collatéraux dus au virus, des millions de personnes au bord de la famine

Les dégâts économiques et la désorganisation dus à la pandémie pourraient causer d’avantages de morts que le virus lui-même.

Avant la crise de la covid – 19, 130 millions de personnes étaient au bord de la famine voir pire dans le monde mais à cause de cette crise, 135 millions de personnes supplémentaires pourraient rejoindre ces chiffres catastrophiques.

Le nombre de personnes souffrant de mal nutrition a augmenté de 80% et cela touche 83 pays.

Il est à noter que ce reportage a été réalisé avant la fin 2000. Les chiffres doivent être vérifiés mais la tendance et les faits dans la réalité sont démontrés. Il est désormais probant que les dommages collatéraux liés à la crise covid seront bien plus meurtriers que le virus lui-même.

Une famine aux proportions bibliques … Le C O V I D responsable d’une deuxième vague planifiée ?

L’ONU cherche 3,6 milliards de dollars (3,4 milliards de francs) de plus pour financer son plan de réponse humanitaire mondial à la pandémie de Covid-19 et a mis en garde jeudi les pays développés contre «le coût de l’inaction» face au virus dans les contrées pauvres.

«Il y a un risque sérieux de multiples famines en fin d’année et en début d’année prochaine. Nous devons agir maintenant pour empêcher cela», a souligné lors d’une visioconférence de presse Mark Lowcock, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu / Finalscape / VK

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Yemen : Qu’est devenue l’humanité ?

Yemen : Qu’est devenue l’humanité ?

Près de 590 000 enfants yéménites souffrent de malnutrition aiguë selon un nouveau rapport de l’ONU, soit une augmentation d’environ 10% depuis janvier 2020. Dans certaines régions du pays, cela concerne plus d’un enfant sur quatre. Plus de 80% de la population du Yémen dépend de l’aide humanitaire, dont les fonds sont largement insuffisants.

Et pour rappel :

Le Yémen vit une des pires catastrophes humanitaires au monde et les enfants en sont les principales victimes.

400’000 souffrent de malnutrition et 5 millions sont menacés par la famine. L’ONU reconnait son incapacité à faire face :

“Nous perdons notre combat contre la famine. Nous pourrions approcher un point de non-retour.”

Marc Lowcock, directeur des affaires humanitaires à l’ONU

Depuis 2015, le Yémen est ravagé par la guerre qui a fait plus de 10’000 morts. Le pays est exsangue. Aujourd’hui, 3 yéménites sur 4 ont besoin d’assistance notamment alimentaire et le pire est peut-être à venir à cause des combats dans le port d’Hodeïa, seul point d’entrée de l’aide humanitaire.

D’ici deux mois, le pays aura épuisé la plupart de ses vivres et selon le directeur de l’organisation “CARE International”

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AU YÉMEN, CINQ ANS DE CONFLIT ET DE SOUFFRANCE

AU YÉMEN, CINQ ANS DE CONFLIT ET DE SOUFFRANCE

Le 25 mars 2020 marquait les cinq ans du conflit au Yémen. Cinq ans que les bombardements, la famine, les détentions et les tortures sont devenus le quotidien des civils yéménites.

Dans le cadre du conflit qui continue de faire rage au Yémen, les détentions illégales, allant des condamnations à mort fondées sur des motifs politiques, aux disparitions forcées et aux tortures infligées aux détenus dans les « sites noirs », restent monnaie courante.

Depuis le début du conflit en mars 2015, de très nombreuses personnes, dont des journalistes, des universitaires et des adeptes de la foi baha’i, ont été victimes de disparitions forcées et de détentions, principalement en raison de leurs activités en faveur des droits humains, de leur affiliation politique ou de leurs croyances liées à leurs convictions.

DISPARITIONS FORCÉES ET DÉTENTIONS ILLÉGALES

Les forces houthies ont arrêté des dizaines de personnes pour des accusations forgées de toutes pièces, notamment les adeptes de la foi baha’i, et beaucoup ont été condamnées à mort. Il est scandaleux qu’un aussi grand nombre de membres de la communauté baha’i risquent encore d’être exécutés pour leurs convictions et leurs activités pacifiques.

Au cours de 2019, les Houthis et leurs alliés ont intensifié leur recours au tribunal antiterroriste afin de régler leurs comptes sur le plan politique, prononçant bien souvent des condamnations à mort pour des accusations fallacieuses d’espionnage et d’« assistance à un pays ennemi », à l’issue de procès des plus iniques.

Dans le même temps, les forces des Émirats arabes unis et leurs alliés dans le sud du Yémen ont mis en place un réseau de sites de détention secrets où ils ont fait « disparaître » et ont torturé des dizaines de personnes, dans le cadre d’actes s’apparentant à des crimes de guerre.

DES SOUFFRANCES INFLIGÉES AUX CIVILS

Depuis 2015, toutes les parties au conflit au Yémen ont commis des violations répétées et graves du droit international humanitaire.

Les forces houthies, qui contrôlent de vastes portions du territoire, ont bombardé de manière aveugle des zones d’habitation et tiré sans discernement des missiles en Arabie saoudite.

La coalition emmenée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui soutient le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale, bombarde des infrastructures civiles et mène des attaques aveugles, faisant des centaines de morts et de blessés parmi la population civile.

Les civils sont pris au piège au milieu du conflit et paient le prix fort des violences. À ce jour, plus de 233 000 personnes ont été tuées et blessées. La crise humanitaire qui ne cesse d’empirer a conduit environ 14 millions de personnes au bord de la famine. La situation est aggravée par des années de mauvaise gestion des affaires publiques, favorisant la pauvreté et causant d’immenses souffrances.

Inévitablement, étant donné que le conflit se prolonge et que tous les belligérants recourent à des méthodes illégales, les mécanismes d’adaptation de la population civile ont atteint le point de rupture. On estime que 22 millions de Yéménites ont actuellement besoin de l’aide humanitaire pour survivre.

Vidéo :

Merci à Vangelis et au label RCA pour leur aimable autorisation.

Many thanks to Vangelis and RCA for tne kindly permission.

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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