Pour rappel : Syrie, marche pacifique devant le palais des Nations Unies à Genève : Revendications / A qui profite le crime ?

Le 24 avril 2017, en fin d’après-midi et sous un soleil radieux, une poignée d’hommes et de femmes sympathisants de la cause syrienne ce sont rendus devant le palais des Nations Unie à Genève afin de soutenir la cause syrienne.

Pour rappel, voici leurs revendications :

(1) Les Etats-Unis ne sont pas en mesure de justifier cette action au titre de la légitime défense, prévue à l’article 51 de la Charte de l’ONU


(2) Les Etats-Unis ne peuvent faire état d’une quelconque autorisation du Conseil de l’ONU, le débat étant en cours à New York


(3) Les Etats-Unis ne peuvent évidemment pas anticiper les résultats d’une enquête internationale diligentée par l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC basée à La Haye), qui demeure la seule habilitée à la conduire en application de la Convention d’interdiction des armes chimiques de 1993 à laquelle la Syrie n’a adhéré qu’en 2013


(4) Se fonder sur les seules affirmations des Services de renseignement US et occidentaux pour apporter la preuve de l’implication du régime syrien est plus que cynique si l’on se souvient des mensonges proférés par ces mêmes Services à propos de la présence d’armes de destruction massive en Irak.

L’INGERENCE AGRESSIVE ET UNILATERALE DES ETATS-UNIS NE RENDRA PAS LES SYRIENS MAÎTRES DE LEUR AVENIR !

Après 6 ans de destruction, alimentés par une guerre par procuration internationale, bien des pays occidentaux ont salué les frappes du Président Donald Trump contre une base militaire syrienne. Persuadés de leur «omniscience morale» en vertu de laquelle, le monde «libre» peut désigner impunément la colombe et le vautour, les Etats-Unis ont tenu leur rôle de «gendarme du monde» en accusant unilatéralement le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre sa propre population dans la localité de Khan Cheikhoun le 5 avril.

Ce faisant, et en prenant en otage les droits de l’homme et jouant sur la récupération politique, Trump se risque à une escalade de la violence pouvant avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le peuple syrien mais aussi pour toute la communauté internationale. La frappe aérienne état-unienne constitue une infraction flagrante du droit international sur l’usage de la force.

Syrie : A qui profite le crime ?

En ces temps de guerre quasi mondiale, il est intéressant de se rendre compte des enjeux économiques colossaux qui se jouent en Syrie et il faut saluer le courage des journalistes qui font là, un travail admirable.

La Syrie fait partie d’un plan de remodelage du Grand Moyen-Orient depuis 2003.

Pierre Le Corf : Témoignage sans concession.

 

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L’histoire en quête de vérité : Massacre d’Oradour-sur-Glane, et si tout cela n’était pas imputable aux Allemands ?

Retour sur les faits :

Le 10 juin 1944, le village de’Oradour-sur-Glane qui se trouve à 20 kilomètres au nord-ouest de Limoges vivait une des plus sombres heures de l’histoire.

Ce sont 642 personnes, hommes, femmes et enfants furent massacrés par un détachement du 1er bataillon du 4ème régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. Il s’agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, assez semblable à ceux de Marzabotto, ou de Distomo (ce dernier perpétré lui aussi le ), qui transposent sur le front de l’Ouest des pratiques courantes sur le front de l’Est.

C’est ce que retient l’histoire qui s’inspire de la version officielle et pourtant :

Je vous propose un document que m’a transmis un de mes contacts et qui a fait l’objet de toute mon attention car à l’heure où de nombreuses théories dites complotistes s’avèrent être vraies, ce document qui me semble primordial ne serais-ce que dans un but de comparaison ou d’analyse révèle une toute autre réalité que celle que l’histoire, peut-être manipulée, semble vouloir nous faire croire.

Un document qui remet en question la version officielle en s’appuyant sur des analyses scientifiques, des témoignages probants et qui crédibilise une probable mise en scène.

Le massacre d’Oradour-sur-Glane, et si cela n’avait été qu’une vaste fumisterie de l’histoire ?

Chercheurs de vérité, régalez-vous.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

>>>Voir aussi<<<

 

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Culture & Cinéma – Histoire : Massacre d’Oradour-sur-Glane

Le 10 juin 1944, le village de’Oradour-sur-Glane qui se trouve à 20 kilomètres au nord-ouest de Limoges vivait une des plus sombres heures de l’histoire.

Ce sont 642 personnes, hommes, femmes et enfants furent massacrés par un détachement du 1er bataillon du 4ème régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. Il s’agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, assez semblable à ceux de Marzabotto, ou de Distomo (ce dernier perpétré lui aussi le ), qui transposent sur le front de l’Ouest des pratiques courantes sur le front de l’Est.

Ces événements marquèrent profondément les consciences ; leurs conséquences judiciaires suscitèrent une vive polémique, notamment à la suite de l’amnistie accordée aux Alsaciens « Malgré-nous » qui avaient participé au massacre. Depuis 1999, le souvenir des victimes est célébré par le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, situé non loin des ruines du village à peu près conservées en l’état.

>>>Source : Wikipédia<<<

En hommage à ces victimes de la guerre voici un extrait du film : « Après la guerre »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

Un film de Jean-Loup Hubert


Avec : Richard Bohringer


Antoinne Hubert


Julien Hubert

Acheter le film

 

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Yémen : Humanitaire et vente d’armes à l’Arabie Saoudite, la France dans une situation embarrassante

Alors que le Yémen vit une crise humanitaire sans précédent, Florence Parly ministre des armées très mal a l’aise, en remet une couche sur la vente d’arme à l’Arabie Saoudite : la gêne est palpable.

« la France réclames des accès humanitaire pour la population yéménite »…mais on continue de vendre des armes à l’Arabie Saoudite.

G.S

Et pour rappel :

Le Yémen est menacé par la plus grande famine de ces dernières décennies. Les Nations unies lancent un cri d’alarme. Des millions d’habitants pourraient mourir. Les enfants sont particulièrement menacés.

Des images qui ne sont plus exceptionnelles au Yémen, des images d’enfants affamés, presque inertes. Dans ce pays, un enfant meurt toutes les 10 minutes. 7 mio. de personnes souffrent de la faim et 21 mio. ont besoin d’aide humanitaire d’urgence.

Depuis plusieurs jours, le pays est soumis à un blocus total de la part de son voisin saoudien suite à un tir de missile qui a visé Riad. Les ports, les routes et les aéroports sont fermés afin d’éviter que les rebelles yéménites puissent se réarmer; mais c’est également la nourriture, le carburant, les médicaments et l’aide humanitaire qui ne sont désormais plus acheminés. Pour l’O.N.U, il faut lever ce blocus immédiatement.

Selon Mark Lowcock, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’O.N.U :

« Si ces mesures ne sont pas levées, il y aura une famine au Yémen, mais pas la famine qu’on a vu il y a quelques mois au Soudan du sud où des dizaines de milliers de personnes étaient touchées, pas comme celle qui a couté la vie à 250’000 personnes en Somalie en 2011. Ca sera la pire famine que le monde ait connu ces dernières décennies avec des millions de victimes. »

Une levée du blocus permettrait de tenter de gérer l’urgence mais sur le long terme, c’est bien une solution politique et diplomatique que les yéménites espèrent pour mettre fin à une guerre qui oppose depuis deux ans déjà forces gouvernementales et rebelles soutenus l’un par l’Arabie Saoudite et l’autre par l’Iran les deux grands ennemis du Moyen-Orient.

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Pour rappel : Quand 5 walmarts ferment simultanément aux États-Unis pour des raisons de plomberie

Vu la situation économique mondiale qui se trouve être au plus mal, plus mal même qu’avant le crash de 1929, vu que les complots étasuniens et européens sont désormais affichés au grand jour, vu que les sponsors à l’armement des rebels d’Alep sont aujourd’hui démasqués et que pris de panique, ils courent dans tous les sens tels des poules à qui l’on vient de couper la tête, la machine s’emballe et un retour en arrière n’est plus possible.

La dette mondiale atteint des sommets jamais égalés et à force de faire imprimer de la fausse monnaie, c’est à dire faire tourner la planche à billets sans aucune contre partie, bientôt que ce soit l’Euro, le Dollar ou le Yen, ces devises n’auront plus la valeur que du papier.

Si l’on ajoute à cela ce qui se déroule en Inde actuellement avec un braquage sans précédent du peuple en lui confisquant or et argent afin d’éviter ou de limiter en tous cas une forte dévaluation des devises occidentales on sent bien au niveau économique que le système est à bout de souffle et que tous les moyens sont permis pour la globalisation d’un racket des plus pauvres.

Sur le plan Géopolitique et afin de cacher ses maladresses, l’occident censure dans un premier temps la presse Russe et abreuve le pauvre peuple que nous sommes de « Fake News » dont la dernière remonte à il y a deux jours avec cette information :

«Des hackers russes ont piraté un fournisseur d’électricité américain».

L’assassinat de l’ambassadeur de Russie à Ankara (Turquie) et pour terminer, l’expulsion de diplomates russes et la fermeture de deux centres culturels russes aux États Unis, les dés semblent bipés.

Comment voit-on la suite du déroulement des évènements ?

L’administration Obama va utiliser des Hackers pour justifier une attaque militaire contre la Russie (voir en fin d’article la vidéo sur la résolution 758), cela a d’ailleurs commencé avec cette affaire d’infiltration de hackers lors des élections US de novembre dernier et ensuite le soit disant hacking du réseau électrique américain par des hackers russes comme mentionné ci-dessus.

Obama déclarait il y a quelques temps qu’une attaque informatique des USA par la Russie serait considérée avec la même sévérité qu’une attaque militaire. Avisés à présent des magouilles et False Flag de l’OTAN et de ses alliés tout porte à croire qu’un énorme False Flag va être organisé sur le territoire Américain rendant ainsi l’investiture de Donald Trump impossible et permettant une prolongation artificielle de Barack Obama.

Comment se déroulera la guerre ?

S’agissant d’une attaque nucléaire, cela ne durera que l’espace de trois heures avec une Amérique du nord complètement anéantie alors que l’Europe subira une très importante destruction. Toutes les infrastructures seront complètement ou partiellement détruites. Cela n’est qu’un scénario évidemment mais certainement très proche de la réalité si une telle chose devait arriver.

Quels seraient les intérêts des puissants de tout détruire ?

Une régulation du monde menant à ce que certains appellent « le nouvel ordre mondial »  que Nicolas Sarkozy annonçait comme inévitable qu’on le veuille ou non alors qu’il était en place.

Il y aurait aussi des morts chez les dirigeants pourquoi prendre un tel risque ?

Rien n’est dû au hasard et des bases de retranchement ont été mises en place comme c’est le cas aux États-Unis avec par exemple 5 Walmarts (Monstres de la consommation) qui avaient été fermés simultanément pour de soit disant  problèmes de plomberie puis barricadés ou surveillés encore mieux que des forteresses, que la police et l’armée américaine protégeait par voie terrestre et aérienne.

 

Un autre Walmart fermé depuis plus de deux ans et qui est cette fois-ci est complètement barricadé accessible par une grande porte qui est constamment sous haute surveillance.

Walmarts : Un réseau de plus de 4’500 km de tunnels et villes souterraines relient entre eux 5 walmarts mystérieusement fermés.

Résolution 758 votée en toute hâte par le congrès américain donnant l’autorisation au président Américain et au commandant des armées de déclarer la guerre à la Russie.

Tout ceci n’est qu’hypothèse et peut-être complotiste me direz-vous mais combien aujourd’hui de ces théories du complot ce sont avérées être justifiées avec le temps ?

La 3 ème. guerre mondiale n’est quand à elle pas une théorie du complot car il suffit d’ouvrir un peu les yeux pour se rendre compte comme une évidence que nous sommes en plein dedans.

Stéphane Guibert / Finalscape / Thom Aldrin

 

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Guerre : Retour sur les trois dernières intifadas palestiniennes

En Arabe, « Intifada » signifie « Soulèvement »

Le peuple palestinien a déjà vécu trois Intifadas : 1987, 2000 et 2015.

  • 1987, La guerre des pierres :

Le premier soulèvement populaire éclate après la mort de 4 ouvriers palestiniens dans un accident provoqué par des militaires israéliens. De jeunes palestiniens combattent les patrouilles israéliennes avec des pierres.

Nombre de morts : 1’104 du côté palestiniens et 140 du côté israélien. Cette intifada prendra fin en 1993 avec les accords d’Oslo.

  • 2000 Seconde intifada :

La visite d’Ariel Sharon leader de la droite israélienne sur l’Esplanade des Mosquées déclenche la deuxième intifada. Émeutes, affrontements armés, attentats suicides. Ces violences font plus de 5’670 morts dont 3/4 de palestiniens ; elles se terminent en 2015.

  • 2015, l’intifada des couteaux :

Les palestiniens multiplient les attaques à l’arme blanche contre des civils ou des soldats israéliens. Les assaillants sont le plus souvent abattus sur le champ.

Nombre de morts : près de 200 du côté palestinien et 30 du côté israélien.

Aujourd’hui, de nouvelles violences entre palestiniens et israéliens ont éclaté à Bethléem après la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Source : Radio Télévision Suisse

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Israël : « Je vais aller en prison car je refuse de servir dans l’armée israélienne »

Mon nom est Nattan Helman. J’ai 20 ans, je viens du Kibboutz Haogen.

Le 20 novembre, je refuserai de servir dans l’armée israélienne pour des raisons de conscience. En troisième année de collège, je suis tombé sur des documents sur l’occupation et j’ai commencé à demander : Qu’est-ce qu’on fait là-bas ? Comment cela affecte-t-il notre société ? Comment est-ce que ça m’affecte moi ?

Après avoir fait des recherches, après avoir lu des livres, des articles et des témoignages de soldats, après avoir vu les territoires, j’en ai conclu que les politiques israéliennes oppressaient Palestiniens et Israéliens.

Quand j’ai reçu mon premier appel de l’armée, j’ai su que je n’y irai pas. Je l’ai dit à mes parents. Ils l’ont d’abord très mal pris, puis ils ont compris et ils m’ont soutenu.

Au début, je me suis senti seul et je pensais être le seul à penser ainsi. Je savais que mon refus était une violation de la loi mais face à chaque loi il y a la moralité, une conscience, une limite.

Dans le passé, il y a eu beaucoup d’injustice sociale qui était légale. L’Holocauste en Europe, l’Apartheid en Afrique du Sud, l’esclavage aux États-Unis sont tous des exemples d’injustice légale. Une loi exigeant l’enrôlement dans une armée qui oppose toute une population n’est pas une loi éthique et je ne ressens pas l’obligation d’y obéir. J’ai parlé avec d’anciens objecteurs des conditions de vie en prison, et j’essaie de m’habituer à l’idée d’y vivre.

La situation est effrayante et stressante, mais je pense que si je continue à croire à mes valeurs, elles me renforceront et me protègeront là-bas.

Nattan Helman

DOCUMENTAIRE Shalom India SOLDATS ISRAELIENS 1

Shalom India 1

Traumatisés par leur service militaire, nombre de jeunes Israéliens partent chercher en Inde l’illusion d’un monde de paix. Entre dérives et utopies, Yoav Shamir les a rencontrés.

On estime à deux mille par an le nombre de jeunes Israéliens, hommes et femmes, qui, à l’issue de leur séjour en Inde, ont besoin d’un soutien thérapeutique. Traumatisés souvent par leurs trois années de service militaire et par les opérations guerrières auxquelles ils ont dû participer, ils sont partis, à l’instar des hippies des années 70, avec l’espoir de trouver un nouveau sens à leur vie, dans un monde régi par d’autres règles que le leur. Animés de rêves fous – comme celui de faire de la région de Goa une orangeraie géante avec l’argent de leur prime de départ de l’armée – puis accros à diverses drogues, ils ont cru découvrir la liberté et retrouver une certaine paix, en oubliant les conflits qui ravagent leur pays. Mais certains ont rompu toutes les amarres, pour s’enfoncer dans une marginalité parfois plus menaçante encore pour leur identité.
En Inde, diverses associations s’efforcent de les prendre en charge pour les aider à se réinsérer ensuite en Israël. Le réalisateur Yoav Shamir a suivi deux ans durant le parcours de plusieurs protagonistes. Il nous en livre des portraits saisissants, où se mêlent angoisses et utopies.

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Famine au Yémen : la plus grave depuis des décennies

Le Yémen est menacé par la plus grande famine de ces dernières décennies. Les Nations unies lancent un cri d’alarme. Des millions d’habitants pourraient mourir. Les enfants sont particulièrement menacés.

Des images qui ne sont plus exceptionnelles au Yémen, des images d’enfants affamés, presque inertes. Dans ce pays, un enfant meurt toutes les 10 minutes. 7 mio. de personnes souffrent de la faim et 21 mio. ont besoin d’aide humanitaire d’urgence.

Depuis plusieurs jours, le pays est soumis à un blocus total de la part de son voisin saoudien suite à un tir de missile qui a visé Riad. Les ports, les routes et les aéroports sont fermés afin d’éviter que les rebelles yéménites puissent se réarmer; mais c’est également la nourriture, le carburant, les médicaments et l’aide humanitaire qui ne sont désormais plus acheminés. Pour l’O.N.U, il faut lever ce blocus immédiatement.

Selon Mark Lowcock, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’O.N.U :

« Si ces mesures ne sont pas levées, il y aura une famine au Yémen, mais pas la famine qu’on a vu il y a quelques mois au Soudan du sud où des dizaines de milliers de personnes étaient touchées, pas comme celle qui a couté la vie à 250’000 personnes en Somalie en 2011. Ca sera la pire famine que le monde ait connu ces dernières décennies avec des millions de victimes. »

Une levée du blocus permettrait de tenter de gérer l’urgence mais sur le long terme, c’est bien une solution politique et diplomatique que les yéménites espèrent pour mettre fin à une guerre qui oppose depuis deux ans déjà forces gouvernementales et rebelles soutenus l’un par l’Arabie Saoudite et l’autre par l’Iran les deux grands ennemis du Moyen-Orient.

 

 

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La dernière guerre d’Israël : « Que les juifs quittent Israël » (Nasrallah)

Le Hezbollah appelle les juifs à quitter Israël. ( Photo d’illustration)

Au crépuscule de sa carrière politique, Netanyahu est sur le point de commettre l’irréparable : Pousser Trump à déclarer la guerre contre l’Iran et inciter les Kurdes d’Irak à faire sécession.

Le célèbre analyste arabe, Abdel Bari Atwan, revient dans les colonnes de Raï al-Youm sur le récent discours du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, discours qui appelle les « juifs » à se démarquer des « sionistes » et à quitter « Israël tant qu’il en est encore temps ». 

Atwan écrit :

« C’est la première fois que Nasrallah fait la distinction entre le judaïsme et le sionisme, soit une secte raciste qui fait l’ombre à l’une des plus respectables religions monothéistes qui soit. Nasrallah a affirmé n’avoir rien contre les juifs, qu’il ne veut surtout pas voir finir au “bûcher” lors d’une guerre à venir. Certes, entendre le chef du Hezbollah parler de la guerre n’est pas chose nouvelle ; ce qui est nouveau par contre, c’est le ton de son discours. Nasrallah a évoqué la guerre comme si elle était imminente. Il a pointé de doigt Netanyahu pour “avoir cherché à faire échec à l’accord nucléaire (Iran/5+1) et poussé à une guerre totale au Moyen-Orient” sans avoir la moindre idée vers où “risque de conduire cette guerre” ».

Plus loin dans son article, Atwan relève les « solides alliances » qui unissent le Hezbollah aux « puissances régionales », rappelle la stratégie à la fois défensive et offensive qui est celle de la Résistance et écrit :

« Quand Nasrallah demande aux juifs de quitter Israël avant qu’il ne soit trop tard, car il n’y aurait aucun lieu sûr pour les Israéliens, si jamais la guerre venait à avoir lieu, c’est qu’il prévoit une guerre à venir […]. Les mises en garde de Nasrallah ne sont pas sans rapport avec la politique iranienne de Trump, ses menaces pour revenir sur l’accord nucléaire et son probable refus de confirmer d’ici quelques jours le respect par l’Iran de ses engagements nucléaires. Or, le retrait US de l’accord en question constituerait un casus belli à l’adresse de l’Iran.

Pourquoi ? Car ce retrait signifie le retour de larges sanctions contre l’Iran et par ricochet, la reprise par l’Iran de ses activités d’enrichissement. Tout cela ne ferait que renforcer les risques de guerre au Moyen-Orient, surtout que le terrorisme y vit ses dernières heures.

L’armée israélienne reconnaît l’existence d’un arsenal du Hezbollah composé de plusieurs centaines de milliers de missiles et de roquettes, un arsenal qui dans le cas de l’Iran, serait deux voire trois fois plus grand. Une première étincelle, et ce serait un déluge de feu qui s’abattrait sur Israël ! Et c’est à cette terrifiante perspective que renvoie le dernier discours de Nasrallah et son appel à l’adresse des juifs non sionistes à qui il demande de partir. La question kurde n’a pas laissé le chef du Hezbollah indifférent, ce dernier y voyant un “projet de plus” destiné à dépecer les pays de la région. À ce dépeçage en bonne et due forme, les États arabes, y compris l’Arabie saoudite, ne pourraient échapper, mais c’est Israël qui se trouverait au cœur de la prochaine guerre.

Le “dangereux” discours que nous commentons ici a été tenu par un homme dont les actes et les paroles sont en parfaite concordance, un homme qui ne s’est engagé dans aucune guerre sans en sortir vainqueur. Depuis l’an 2000, date à laquelle Israël s’est retiré du Liban du Sud, jusqu’en 2006 et la mémorable et humiliante défaite israélienne, Nasrallah n’a jamais été battu.

Au crépuscule de sa carrière politique, Netanyahu est sur le point commettre l’irréparable : pousser Trump à déclarer la guerre à l’Iran, à inciter les Kurdes d’Irak à faire sécession, et tout cela pour sauver son image. C’est pousser les Israéliens à un suicide collectif. Mais Netanyahu sait-il un seul instant que la guerre qu’il tente de déclencher pourrait être de loin la plus sanglante de toutes les guerres, pour ne pas dire la dernière d’entre celles qu’ait connues le Moyen-Orient ? »

Je profite de ce billet pour rappeler que le conflit Palestino-Israélien est toujours bien réel et que les feux de l’actualité amoindrissant pour un temps ces faits, ce sont toujours des innocents civils, femmes et enfants qui en payent le lourd tribut.

Je vous propose une vidéo en deux parties et pour commencer, l’intervention du journaliste Aymeric Caron dans l’émission « On est pas couché » du 6 octobre 2014 diffusée sur la chaîne publique de France 2 et qui interviewait BHL :

Aymeric Caron :

BHL, je partage avec vous votre dénonciation de toutes les formes de barbarie, de toutes les morts d’innocents dans le monde ; vous disiez : « La chose qui m’horripile ce sont les massacres quand les hommes et les femmes meurent en vrac, meurent en tas, sans noms, sans nombres et sans visages. » et nous sommes d’accord. Pourquoi ne vous entendons-nous pas dénoncer la politique de Benyamin Netanyahou contre les palestiniens, contre Gaza, pourquoi ne vous avons-nous pas entendu fermement cet été mais, ça c’est passé des années précédentes dans d’autres circonstances également, dénoncer cette politique qui a mené cet été donc à la mort de 2000 personnes dont les 374 sont des civils, 500 enfants, des personnels humanitaires visés, des écoles de l’ONU bombardées, des enfants jouant sur une plage qui sont bombardés …

BHL :

N’entrez pas dans ce débat et ne jouez pas avec ça !

Aymeric Caron :

Il ne s’agit pas de jouer, je pense qu’il est important que l’on puisse avoir un débat serein sur la question.

BHL :

Je suis prêt à pleurer chacun de ces enfants palestiniens innocents morts et je pence que c’est chaque fois inacceptable ; mais premièrement, il faut dire qui sont les responsables de cela ; ceux qui sont responsables de cela ce sont le Hamas qui par sa charte, par les roquettes qu’il a envoyé par pure provocation sur Israël a voulu et déclenché cette guerre, a refusé jusqu’à la dernière fois, le fameux cessé le feu qui enfin est en vigueur. C’est Coluche ou Desproges qui disait :  « Je suis prêt à rire de n’importe quoi, mais pas avec nimporte qui« .  (On peu rire de tout mais pas avec tout le monde Pierre Desproges ndlr.) Moi je suis prêt à pleurer les enfants palestiniens mais pas avec n’importe qui. Je pleurerai les enfants palestiniens avec celles et ceux qui sont aussi descendus dans la rue pour pleurer des enfants Syriens, pour pleurer des enfants du Darfour, pour pleurer les deux cent mille enfants Tchétchènes et pour pleurer les civils israéliens. Je déteste le deux poids et deux mesures et je suis prêt à pleurer les enfants palestiniens morts avec celles et ceux qui sont aussi prêts à pleurer les 160 enfants palestiniens qui sont morts ensevelis pendant la construction des tunnels (tunnels construits en catimini du côté palestinien).

Aymeric Caron :

Ce qui est sûr c’est que ceux qui aujourd’hui dénoncent ce qui se passe, en Palestine dénoncent également les morts de Syrie, dénoncent des situations barbares dans différents endroits du monde.

BHL :

Aymeric Caron, s’il vous plait, ne recommencez pas !

Aymeric Caron :

Recommencer quoi ? Recommencer quoi ? Pardon BHL !

BHL :

On a compris ! Stop ! On a compris !…

Suite dans la vidéo :

En seconde partie, sur la chaîne France 24, le débat entre le diplomate au Ministère palestinien des Affaires Étrangères en direct de Ramallah : Majed BAMYA et le Porte-parole de l’ambassade d’Israël en France : Yaron GAMBURG,  débat présenté par Vanessa Burggraf.

Sujet traité : Israël Gaza, l’offencive se durcit, le bilan s’alourdit.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Birmanie : Des réfugiées rohingyas ont subi des viols

L’épuration ethnique dont est victime cette minorité musulmane ne se limite pas à des maisons brûlées.

Des observateurs de l’ONU ont vu des dizaines de victimes de viols et de viols en réunion parmi les Rohingyas ayant fui les violences en Birmanie. (Dimanche 24 septembre 2017) Image: AFP

Shamila serre si fort la main de sa fille qu’elle en devient toute blanche en racontant comment des soldats l’ont violée tour à tour devant ses enfants en Birmanie. Un récit semblable à tant d’autres dans les camps de réfugiés du Bangladesh. Des observateurs de l’ONU expliquent qu’ils ont vu des dizaines de victimes de viols et de viols en réunion parmi les Rohingyas ayant fui les violences ces dernières semaines en Birmanie.

Sommet de l’iceberg

Presque toutes ont déclaré que les auteurs étaient des soldats de l’armée birmane. D’après les spécialistes, il s’agit très vraisemblablement du sommet de l’iceberg. En raison des stigmates attachés au viol chez cette minorité musulmane conservatrice et des difficultés pour survivre, il est probable qu’un grand nombre de victimes ne se font pas connaître.

Shamila, — ce n’est pas son vrai nom — explique qu’elle saignait encore quand elle est arrivée au Bangladesh après trois jours de marche.

«Les trois soldats m’ont tous violée», dit la jeune femme de 25 ans, les larmes aux yeux, tenant fermement sa fillette de six ans par la main. «Quand ils sont partis, je suis sortie de la maison avec deux de mes enfants et j’ai suivi la foule de gens qui courraient».

Enquête ouverte

Le mari de Shamila était absent au moment de l’attaque et elle ne l’a plus revu. Elle ne sait pas où sont ses trois autres enfants qui jouaient dehors. Quand les soldats en ont eu fini avec elle, ils avaient disparu.

Ce genre d’histoires abonde parmi les réfugiées depuis la dernière éruption de violences le 25 août. Une mission de l’ONU est en train d’enquêter sur les accusations d’abus des droits de l’homme commis en Birmanie, y compris les violences sexuelles.

Des morsures et des bleus

La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles durant les conflits Pramila Patten s’est dite récemment «gravement préoccupée» par la situation. Ces violences sont «utilisées comme outil de terreur pour forcer les populations visées à fuir».

Les Rohingya, minorité apatride, sont traités comme des étrangers dans la Birmanie à très grande minorité bouddhiste. Ces dernières décennies, des centaines de milliers d’entre eux ont fui, mais l’échelle de l’exode actuel est sans précédent.

Les médecins au Bangladesh racontent que les récits des victimes se ressemblent: des soldats ont fait irruption chez elles en l’absence des hommes de la famille et les ont violées devant leurs enfants.

«Attaque coordonnée»

Nourin Tasnupa, qui travaille dans une clinique gérée par l’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU (OIM) au camp de réfugiés de Leda, dit que la plupart des victimes qu’elle a eu à soigner ont été frappées avant d’être violées.

Elle raconte avoir vu des femmes présentant des bleus et des traces de morsures sur les seins et les parties génitales. Elle se fonde sur l’expérience du dernier accès de violences en Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) en octobre 2016 pour juger que nombre de femmes restent silencieuses. «Les gens ne veulent pas partager ces incidents même avec leurs proches», dit-elle à l’AFP.

Human Rights Watch avait alors estimé que les violences sexuelles «entraient dans le cadre d’une attaque coordonnée et systématique contre les Rohinghyas».

Opportunisme

Aujourd’hui, les victimes de viols semblent moins nombreuses, selon les experts de l’ONU qui soulignent cependant qu’en raison du chaos ambiant, l’ampleur véritable du fléau est impossible à déterminer.

«En ce moment, c’est le combat pour la survie», déclare Irine Loria, chargée des violences sexistes à l’OMI. Elle dit que cette fois-ci, les viols semblent être différents par nature, plus opportunistes.

«Avant, le viol semblait être un outil. Les gens étaient mis nus en public, humiliés», explique-t-elle. «Cette fois, on dirait que le but c’est de les chasser le plus vite possible». Le témoignage d’Ayesha, 20 ans, semble conforter cette version des faits. La jeune femme s’est rendue à la clinique de Leda une semaine après son arrivée au Bangladesh.

Maison incendiée

Quand les soldats sont arrivés dans son village de la commune de Buthidaung, dans le nord de Rakhine, ses voisins ont pris la fuite, raconte Ayesha, dont le prénom a également été modifié.

«Ils sont venus à 8 heures du matin et ont commencé à incendier les maisons. Les gens fuyaient, mais il fallait que je m’occupe de mon enfant».

Cinq militaires sont entrés chez elle. L’un l’a violée sous le regard des autres. Son mari avait déjà fui à cause des rumeurs sur le fait que les soldats allaient s’emparer des hommes. Elle ne l’a pas revu, mais elle a entendu qu’il avait réussi à gagner le Bangladesh. Elle espère qu’ils se retrouveront bientôt. (afp/nxp)

Les Rohingyas victimes d’un nettoyage ethnique !

Rapports et images satellites

«Nous avons reçu de multiples rapports et des images satellites montrant des forces de sécurité et des milices locales brûlant des villages rohingyas, et des informations cohérentes faisant état d’exécutions extrajudiciaires, y compris de tirs sur des civils en fuite», a ajouté Zeid Ra’ad Al Hussein. Des témoignages en ce sens ont également été recueillis par l’AFP. Il a appelé le gouvernement birman à «mettre un terme à son opération militaire cruelle» et aux «discriminations généralisées» dont souffrent les Rohingyas.

Le dalaï lama, leader spirituel des Tibétains, admiré par Aung San Suu Kyi, l’a appelée à faire régner «un esprit de paix et de réconciliation» dans son pays, dans une lettre que l’AFP a pu lire. La prix Nobel de la paix est très critiquée sur la scène internationale pour sa retenue et sa froideur sur ce sujet. Son rôle n’est pas facilité par la grande autonomie de l’armée, dirigée par des anciens responsables de la junte autodissoute en 2011, qui reste toute puissante dans cette zone de conflit.

Dimanche soir, la police a dû intervenir dans le centre du pays, à plus de 90% bouddhiste, pour disperser une foule de 400 personnes jetant des pierres sur une boucherie musulmane, premières violences intercommunautaires suscitées par les attaques de la rébellion musulmane rohingya fin août.

En 2012, de violents affrontements avaient éclaté dans le pays entre bouddhistes et musulmans faisant près de 200 morts, principalement des musulmans. Les violences anti-musulmans étaient alors souvent parties de foules bouddhistes en colère. Considérés comme des étrangers en Birmanie, les Rohingyas sont victimes de multiples discriminations – travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, règles de mariage injustes et confiscation des terres. (afp/nxp)

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